|
|
Anonyme
5/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
On pense de suite à l'Éden en ouvrant ce poème. À la deuxième lecture, je m'aperçois que plusieurs poème s'imbriquent les uns dans les autres pour former un ensemble cohérent. Comme un entretien, une réflexion à deux ou trois, juste surligné par les parenthèses. L'apparition de deux personnages, dans ce théâtre d'ombres, le clown et le philosophe est intéressante et permet plusieurs lectures possibles. Merci du partage, Éclaircie |
Provencao
7/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
"Le philosophe, un peu perplexe,
Y cherche l'écho surhumain De sa pensée riche et complexe, Mais Dieu ne lui tend pas la main " J'ai bien aimé ce langage de la fidélité en un langage des pensées, avec ce versant de vie qui vibre entre ciel et terre. Cette découverte et rencontre entre le philosophe et le poète, atteint une dimension presque mystique, en un échange intime et puissant avec Dieu: "Là où les mots, comme des fleurs, S'éteignent à bout de couleurs, Il naît un air de ton silence Et l'âme du musicien danse !" J'ai été séduite par cette poésie. Au plaisir de vous lire Cordialement |
izabouille
18/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
La terre en suspension sous la voûte céleste, j'ai fait un tour de la planète en apesanteur. C'est très beau d'avoir comparer la terre à un immense jardin, j'ai bien aimé votre poésie. Merci pour ce partage
|
Robot
18/8/2018
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai surtout retenu de votre poème son aspect étrange et imagé qui le sort de l'ordinaire.
|
Anonyme
18/8/2018
a aimé ce texte
Bien
|
subjectivement je trouvre certains mots forcés ce qui me laisse un peu figé entre votre façon de parler et celle de penser.
je pense avoir saisi votre façon de parler et pas vos émotions. vous savez comme moi l'importance des émotions dans la poésie! |
Anonyme
18/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
On se laisse transporter avec plaisir dans ce " Monde " féérique, ce Jardin des Délices.
Des images intéressantes. << Il naît un air de ton silence Et l'âme du musicien danse >> << Tu es le cirque du poète, Il applaudit, l'esprit en fête >> << Le philosophe, un peu perplexe, Y cherche l'écho surhumain De sa pensée riche et complexe >> |
Raoul
18/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour,
J'aime beaucoup ce poème constitué de plusieurs qui s'imbriquent et se lovent les uns dans les autres… Une belle richesse d'approche, tant lunaire que philosophique où l'on croise même un Nietzsche(Heu…Pas certain de l'orth. du Mr...;) dont le Dieu est mort. Un poème luxuriant dont les focales montrent avec un lyrisme très maîtrisée, je trouve, des angles inattendus - parfois finement teintés d'humour - Très construit, mais dont les clefs de voûte et et les contreforts ne se voient pas, si ce n'est par les rimes discrètes et bien trouvées. De la bel ouvrage. Un texte où j'ai aimé me balader. Merci pour cette lecture à lectures possibles. |
papipoete
18/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonsoir apolluc
Avec ce pseudo faisant penser à la fusée Apollo, vous ne pouviez que nous emmener dans ce jardin suspendu, là où sont accrochées les étoiles, et tel Pierrot parlant à la Lune, vous nous décrochez quelques brillants de la voûte céleste ! La première strophe luit en pleine nuit, grâce à votre plume trempée dans une encre étincelante, et en fait mon passage préféré de votre poème ! |
jfmoods
19/8/2018
|
Ce poème est composé de 7 quatrains en octosyllabes, à rimes embrassées, suivies et croisées, pauvres, suffisantes et riches, majoritairement féminines.
J'aurais plutôt mis un point-virgule en fin de vers 18. Le propos, construit sur la distance fascinée (strophes 1, 5, 6) et sur l'apostrophe exaltée (strophes 2, 3, 4, 7), s'inscrit dans une tonalité merveilleuse reposant en partie sur un jeu d'allitérations (t/d, s) et d'assonances (é/è). Le Monde (dont la majuscule annonce la souveraineté) offre un spectacle grandiose (champ lexical : "chapiteau", "cirque", "applaudit", "comédie", "clown", "Théâtre sans marionnettiste") qui nourrit nos sens (ouïe : "Carillon", "Il naît un air de ton silence", "Orchestre silencieux", vue : "scintillant", "lumière", "Bleu plus bleu que le bleu d'azur", odorat : "Bouquet parfumé", goût : "Tu me nourris de ton lait pur", toucher : "il pose ses fesses / Puisqu'il n'y peut poser son cœur"). Il s'ouvre avec libéralité à l'artiste, à celui qui ressent ("les mots, comme des fleurs, / S'éteignent à bout de couleurs") et se ferme à double tour à celui qui raisonne ("Le philosophe, un peu perplexe, / Y cherche l'écho surhumain / De sa pensée riche et complexe, / Mais Dieu ne lui tend pas la main !"). Merci pour ce partage ! |
Vanessa
19/8/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
J'ai beaucoup aimé ce jardin suspendu propre aux artistes. Vous nous emmenez, à mon avis, juste à la bonne hauteur. Avec ces deux vers que j'aime beaucoup : "Sur la lune il pose ses fesses Puisqu'il n'y peut poser son coeur. " Ce sont eux qui nous laissent suspendus mais pas trop loin de la terre et de la réalité. Bravo. |
Anonyme
19/8/2018
|
contraste : Les deux premiers quatrains méritent de disparaître, les troisième et quatrième d'être " arrangés ", tant les derniers sont beaux.
Ma note serait PAS pour les premiers et PASSIONNÉMENT pour les trois quatrains d'exception. A vous relire, dans ce style : ----------------Le clown y trouve la tristesse ----------------Ou la joie, selon son humeur, ----------------Sur la Lune il pose ses fesses ----------------Puisqu'il n'y peut poser son cœur ! Pour l'entame, j'aurais préféré un quatrain, dans ce sens d'idée : ---------------- Le Monde est jardin suspendu, -----------------Où les fleurs comme les étoiles, -----------------Progressivement se dévoilent -----------------Pour rendre un poète éperdu |
Anonyme
19/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
La superposition du clown et du philosophe est très pertinente. À trop réfléchir et se torturer le poète est parfois ridicule. Mais en soi ce n'est ni une bonne ni une mauvaise chose.
Le ciel comme espace pour celui-ci donc ? En tout cas, les sens sont utilisées, synesthésie naturelle, bravo. Et la forme est régulière, de ce que je ressens à la 1e lecture. Je ressens beaucoup de joie à la lecture, mais je ne sais si c'était votre intention. |
archibald
20/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai lu ce texte à sa parution et j'y suis revenu plusieurs fois depuis, c'est rare. Il y a indéniablement du charme à ce poème auquel je trouve un ton verlainien. C'est assez joyeux, plein de petites trouvailles d'expression, avec une certaine dose de mystère propre à l'auteur des "Romances sans paroles".
Une réserve ; l'absence de régularité dans l'agencement des rimes : les trois premiers quatrains ainsi que le dernier sont en rimes embrassées, le suivant en rimes plates, les deux autres en rimes croisées. Sans compter les rimes uniquement féminines de la troisième strophe. Je ne suis pas rigoriste quant aux règles de la prosodie mais là, cela nuit à la musicalité du texte, qui par ailleurs n'en manque pas. Voilà, j'attends impatiemment d'autres extraits de ton recueil... |
Apolluc
31/12/2019
|
Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans « Discussions sur les récits »).
|