|
|
Anje
15/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Néo-classique.
Ma première pensée à la lecture de ces quatrains ont été "quel joli poème, quelle belle idée ! Mais un petit élaguage ne serait pas inutie". Par exemple, "qui dort" à la deuxième strophe fit réagir mes neurones "ben oui, on a compris puisque toute la première strophe est consacrée à son sommeil". Et puis, qui dort, que lui fait, que son rêve... c'est pas le mieux. Alors que l'allitération du troisième vers fait bien entendre cette respiration apaisée (f...f...f...). L'exclusivité des rimes féminines allonge chaque vers ajoutant encore à la longueur du poème. Quelques rimes masculines n'auraient pas été inutile. Par exemple sur un mot important comme un Dieu qui, placé comme il l'est même avec son point d'exclamation, est moins visible, frappant, surprenant que s'il avait té à la rime. En matière de ponctuation, il me semble que quelques points d'exclamation ne s'imposent pas. Une très jolie inspiration que ce sommeil d'Aurore et de son amant secret. Quelques retouches feraient de ce poème un très beau tableau. Anje en EL. |
Corto
15/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Eh bien il s'en passe des choses au milieu des fougères !
Ce poème très coquin est rédigé avec vivacité. Belle mise en bouche avec " Aurore n'est vêtue que d'un drap de flanelle, Son souffle parfumé fait frémir les fougères, ". Le décorum de la seconde strophe continue l'enchantement et l'on envie le "dieu" lorsque "Il frôle d'un baiser ses lèvres incroyables". L'audace des deux dernières strophes est réjouissante. Tout est dit sans le dire. Summum de l’ambiguïté. Un vrai plaisir. "Telle est confiante...la chère créature": ben voyons ! Bravo à l'auteur. |
Lebarde
16/1/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Doit on prendre ce texte comme l' histoire plutôt gentillette :
d'un satyre voyeur de passage, attiré par une "beauté divine" endormie ( c'est heureux, il a su refreiner ses pulsions!), ou celle du Satyre de la mythologie auquel certaines allusions ( "vigoureux comme un fauve, un dieu..."ou " ..est rentré comme un cerf au royaume des cimes", " une bête m'aura reniflée au passage") pourraient sans aucun doute faire référence. Qu'importe le fond réel de la pensée de l'auteur(e), ce poème classique est bien écrit, dans un style fluide, avec des mots bien choisis et des images sobrement suggestives qui rendent sa lecture plaisante. Les règles classiques sont presque respectées. Dommage pour: "vétue", "nue", "réveillée", "reniflée" et le dernier quatrain où la versification dérape franchement. Je n'ai pas trop aimé " écarquillé" a propos de la bouche! Dans l'ensemble, beau travail, mais quelques petits détails dans la forme et sur la fin qui auraient pu facilement être évités. Merci En EL Lebarde |
Anonyme
23/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour
Un poème qui, bien qu'attrayant, souffre de quelques maux : des tournures un peu bizarres par endroit. ses lèvres incroyables ?? S'il frôle d'un baiser, c'est plus qu'un voyeur farouche. Est rentré comme un cerf au royaume des cimes ??? Telle est confiante quand la chère créature? Syntaxe bizarre. Dommage mais ces quelques singularités nuisent à l'ensemble du texte. Je pense qu'un retravail sur la forme pourrait embellir ce poème et le rendre vraiment joli car son idée de fond est très poétique. |
Anonyme
23/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Je trouve ce poème très drôle et d’une lecture agréable, mais qui ne peut en aucun cas être considéré comme « néo-classique » et pas davantage « classique » car il ne respecte pas l’alternance des rimes et des strophes. Ici, seulement de la rime « féminine ». C’est bien pour ça (et pour d’autres erreurs de prosodie) qu’il a dû été rangé en « contemporain ».
Le premier quatrain est délicieux et je ne résiste pas au plaisir de le citer : « Savourant son sommeil au lit d’une lisière, Aurore n’est vêtue que d’un drap de flanelle, Son souffle parfumé fait frémir les fougères, Et les arbres du bois font de l’ombre sur elle ! » Mais pourquoi avoir terminé par un point d’exclamation, complètement inapproprié en ce cas ??? Même remarque concernant le dernier vers qui clôt ce poème. À propos de « ses lèvres incroyables », je suggérerais « ses lèvres adorables ». Quant à « Rejoint Morphée, à la/ merci des yeux sauvages », douze pieds, d’accord, mais la césure n’est pas heureuse et laisse sur une impression de lourdeur. |
papipoete
23/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
bonjour Apolluc
comme je le disais en début de semaine, il y a de l'amour, de l'érotisme délicat sur ONIRIS ces jours quelque peu agités, où l'on oublie que l'on ne fait que passer sur terre ! Et Aurore chamboule les sens de l'humain, comme de l'être de chair qui lit ce poème acidulé aux formes de la divine endormie... Qui ne descendrait pas d'un perchoir aussi haut soit-il, pour voir de plus près, cette biche endormie, sans lui causer le moindre tourment, si ce n'est qu'un regard se perdant sous son drap de flanelle... NB comme cela fait du bien d'admirer sans convoiter, ce que l'auteur nous montre tout en délicatesse ; ce Dieu faisant songer à un écureuil, qui ne fait ni bruit ni mouvements intempestifs ! des vers si jolis ( ... dans la profonde alcôve/ que lui fait la nature et que son rêve habite ) Tout est à rêver dans ce poème et si cela pouvait être réalité : dormir tranquille sur un lit de fougère, sans qu'un violeur ne vienne ici commettre de crime. Certes la fin du conte fait " Blanche-Neige ", mais cela fait oublier la vraie vie... un très bon " néo-classique ", à cause en particulier des " singulier/pluriel ", des " e " en césure. " incroyables " gâche un peu le vers, faisant penser aux lèvres botoxées, c'est dommage mais l'ensemble est si gracieux... |
Vincente
24/1/2020
|
Belle évocation d'une survenance indiscrète dans la magie d'un sommeil animé. L'expression est assez enchanteresse, l'onirisme inonde le décor naturaliste, la lecture s'en trouve agréable.
Si la narration délivre une certaine cohérence dans sa progression, elle masque peu quelques incohérences qui "tuent" à mes yeux le poème. Elle a beau retracer les erratiques manifestations d'un rêve, tout de même pour que la lecture profite au lecteur, il faut un minimum de correspondances avec ce qui donne un peu de réalisme ; sinon, à quoi bon se soucier des résonances dans nos esprits humains. Dans ce texte, je vois trop comme une "fabrication" d'une pensée masculine, assez abrupte sous le lyrisme chantant, qui fait parler une pensée féminine qui s'émoustillerait dans son sommeil par le "frôlement" d'un dieu-cerf. D'autant que celui-ci, à peine humant "l'haleine" de la belle, appose un "baiser sur ses lèvres incroyables" et sans transition "tire prudemment l'étoffe interminable…" Et quand "dans un sourire, / Aurore se rassure : « Une bête m'aura reniflée au passage ! » / Telle est confiante quand la chère créature", je vous assure, mais moi, à ce point, homme ou bien femme, je suis troublé de ces incongruités, et en particulier de leurs rapprochements temporels. Désolé donc, car j'ai bien aimé la première strophe et plus globalement l'inventivité qui s'affirme, même si elle s'égare ici dans son propre propos. Je préfère ne pas évaluer car il me semble que le poème est intéressant mais à reconsidérer dans ses correspondances. |
Anonyme
26/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Très beau texte. L'ensemble est très bien trouvé.
Sur le premier vers parler de lit ne me semble pas approprié car le lit contient complètement (souvent un cours d'eau). J'aurais bien proposé à l'orée d'une lisière pour l'assonance avec Aurore mais l'orée et la lisière ayant un sens trop proche ça aurait fait un pléonasme donc je ne propose pas. |