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Arielle
21/3/2015
a aimé ce texte
Pas
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Moins solitaire qu'il n'y parait cet(te?) être assez énigmatique évolue dans un monde foisonnant de déités en tous genres. Le clinquant des larmes de verre, la présence de Lucifer et de ses succubes me rappellent furieusement cet univers "gothique" que je trouve assez artificiel et dans lequel je ne parviens pas à pénétrer.
Pas du tout émue par les tribulations de cette héroïne dont le chagrin me parait trop théâtral, je ne suis pas non plus séduite par ces octosyllabes qui trébuchent plus souvent qu'à leur tour. Même en catégorie contemporaine la musique des vers n'est pas à négliger et quand on hésite entre la prononciation ou non d'un e la lecture devient hachée et hésitante. Je regrette mais je n'ai pas aimé cette virée nocturne dans laquelle je ne distingue qu'une suite de clichés et rien de vraiment personnel. |
Robot
21/3/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une ode qui se laisse parcourir en première lecture en raison du thème. Mais difficile à oraliser sur les e terminaux à dire ou pas pour conserver l'octo annoncé... Quelques vers lourds "Laissez-la espérer qu'il l'aime". On nous annonce du libre mais il reste une impression de recherche de rimes très souvent imparfaites. Dommage. A retravailler peut-être.
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Automnale
25/3/2015
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Bonjour, Aponi !
Votre texte est beaucoup trop long, lourd, pas assez explicite. Le manque de ponctuation est, à mes yeux, gênant. Et pourtant, derrière vos mots, je sens une certaine profondeur, un potentiel, une certaine musicalité. Vos idées, à l'image du thème (la solitude), sont intéressantes. Ce serait dommage de laisser ce poème en l'état, de ne pas le travailler, de ne pas le remanier encore et encore... J'ai donc, très rapidement, tenté de l'améliorer. A ma manière, bien sûr (qui n'est pas forcément la bonne), et en conservant votre vocabulaire. J'ai cru bon de maintenir votre répétition :"Ne plains pas l'être solitaire", un peu comme nous le ferions pour une chanson. Et je me suis obligée, puisque tel est votre souhait, à ne pas le ponctuer. NE PLAINS PAS L’ETRE SOLITAIRE Sous une ombre de volupté Sous la chaleur de son soupir Un sentiment non divulgué Une nuit d'ardeur, de désirs Nymphes, prêtresses, satyres Créatures de contes de fées Ne lui voleront plus son sourire Les rideaux bleus se sont fermés Toi, à la genèse vertueuse Ne plains pas l'être solitaire Au creux du chemin sinueux Elle a incarné Lucifer Ne plains pas l’être solitaire Dont l'apanage pourrait déplaire Du nectar des fleurs elle jouit Sans pour autant semer les fruits Satin, velours, dentelles, charmes Les amants qui lui font la cour Rien ne pourra gommer les larmes D'une solitaire en mal d'amour Elle porte le poids des regrets Car depuis qu'il s'en est allé Elle garde ce lourd secret : Cet amour vide l'a consumée L’ultime sentence fut injure Leurs derniers mots des dissensions Elle oubliait que rien ne dure Rien ne persiste… Ni les saisons Pas même une aile de papillon Le chant des oiseaux à l'aurore Les dryades ornant les vallons Ni le soleil qui brûle encore… Je suis persuadée que ma proposition pourrait être rectifiée vingt fois. Il s'agit juste d'une tonalité. Et j'insiste : si j'ai osé cette intrusion, c'est parce que je devine chez vous, Aponi, ce besoin et ce goût d'écrire, que je comprends et qui me touchent... |
papipoete
22/3/2015
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bonjour Aponi; c'est vrai que votre texte est beaucoup trop long, et dissuade le lecteur qui risque de se perdre entre l'introduction et la fin de l'histoire!
Je vois la noble démarche d'Automnale envers Vous, et cela me fait penser au sauveteur qui tendrait la main à quelqu'un qui n'ose s'aventurer sur un chemin périlleux! Ceci pour dire que malgré la difficulté, il faut persévérer, continuer! |
Anonyme
23/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème assez "hermétique", dans l'ensemble. Je suis un peu perdu entre "la solitaire" et "l'être", sans savoir vraiment s'il s'agit de la même personne ou non. Du coup je me pose des questions, sans avoir les réponses. Pourtant, après plusieurs lectures pour essayer d'en découvrir le sens, quelques portes s'entrouvrent.
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Pussicat
28/3/2015
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bonjour Aponi,
je vous l'avoue d'entrée : j'ai eu du mal à finir votre texte, beaucoup trop long, mais pas que. Si la puissance, la force de l'évocation, les images, le rythme et la musicalité avaient été au rendez-vous, cela aurait pris une toute autre tournure. je me suis ennuyée, sans vous blesser, à cheminer aux côtés de ces "Nymphes, prêtresses, et satyres" et "Créatures de contes de fées"... Et puis certains choix m'ont écorchée l'oreille comme : "Toi, à la genèse vertueuse" => Toi/à/la "L'être a incarné" "Bu au calice" => bu/au... pourquoi ne pas écrire : Bu le... "Anéanti ce qui subjugue" = la musicalité n'est pas au rendez-vous et la rime est étrange : "subjugue / succubes" encore ici, trop haché : "Ne plains donc guère la solitaire" à cause de ce choix : donc/guère Vous quittez l'octosyllabe à plusieurs reprises : "Toi, à la genèse vertueuse" "D'une solitaire en mal d'amour"... il y en d'autres, passant d'une construction de 8 à 9 pieds. Le problème est que ce petit arrangement avec la forme nuit au rythme et donc à la lecture de votre texte qui demande déjà effort et attention. Votre texte gagnerait à être retravailler dans une forme plus courte, tout en gommant ses imperfections de forme. a bientôt de vous, |
Anonyme
22/7/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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"Elle porte le poids de ses regrets", un chemin bien sinueux pour "La solitaire", vous avez de l'idée, mais pas toujours bien exprimée, ni rédigée. Cela ressemble à un écrit parlé.
Je ne sais pourquoi j'ai trouvé votre texte touchant, la longueur ne m'a pas dérangé, je l'ai même relu plusieurs fois, sans problème. L'octosyllabe n'est pas toujours respecté, cela casse un peu le rythme par instant, il y a des formulations pas très jolies comme : " Ne plains donc guère la solitaire Dont l'apanage pourrait déplaire " Il faudrait juste un peu retravailler cet écrit qui ne manque pas d'intérêt. |