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Ora
18/10/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Je suis partagée. Votre besoin de témoigner est si fort. J'entend votre cri mais il masque la dimension poétique de votre écrit.
Il me semble que la nouvelle conviendrait mieux à ce que vous voulez raconter. Ou alors une nouvelle entremêlée de passages sous la forme de poèmes peut-être conviendrait. Je m'explique, les termes que vous choisissez sont pour moi trop proches de ceux du langage courant, le sens de votre propos est accessible de suite… Il manque selon moi la dimension poétique à votre poème, que je trouve quand même plus présente dans les deux dernières strophes. J'espère que mon commentaire vous sera utile. Il ne remet aucunement en cause votre démarche, écrivez encore tout ceci. tentez peut-être d'y ajouter une touche d'onirisme, de poésie, de travailler les rimes… d'en faire une oeuvre qui soit moins "brute". bonne continuation |
MissNeko
2/11/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour. Je rejoins Ora quant à la dimension poétique mais seulement sur certains passages notamment lors des interrogations.
On sent la rage et la tristesse dans vos vers. Peut être auriez vous pu y ajouter une figure de style comme une personnification du malheur qui s abat ou une métaphore filée ? A vous relire |
Pouet
2/11/2016
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Bjr,
On pense à l'Afrique, peut-être à la République Démocratique du Congo. Je salue le témoignage assez poignant, l'engagement, le besoin de mettre ses maux en mots. La forme me semble un peu chargée toutefois, le "cri" peut-être un peu trop appuyé, pas dans l'intention bien sûr mais dans la manière: trop d'emphase à mon goût. Mais certainement que le besoin d'exprimer passe avant les métaphores et l'originalité, le fond de larmes noyant un peu la forme. J'ai du mal à évaluer et je vais donc m'abstenir. Je souhaite force et courage à l'auteur. Cordialement. |
Lulu
2/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Archelange, et bienvenu sur le site.
Je trouve ce poème très bien écrit. J'ai particulièrement aimé le rythme que j'ai trouvé parfaitement en accord avec le ton du témoignage et de la complainte. J'ai trouvé ce texte très touchant. J'ai aimé sa simplicité dans le style, notamment dans la première strophe. Peut-être aurais-je évité la seconde strophe pour passer mon chemin sur les verbes à l'impératif que je n'affectionne pas franchement en poésie. Mais ces derniers collent bien ici. Je n'ai pas compris la différence entre "Adieu" et "A dieu" dans votre texte... Cela dit, dans l'ensemble, je trouve que c'est du très beau travail et ne peux que vous encourager à poursuivre. |
Annick
2/11/2016
a aimé ce texte
Bien
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Vous interpellez le lecteur par des anaphores mais au lieu de donner de la force à votre poème, celles-ci l'affaiblissent car trop insistantes, comme "Les voyez-vous ?". Elles sont associées à des mots forts ou des hyperboles comme "hurle", "désespoir", "souffrances", "pleurs", "cris", "désastres", "tristesse", "se déchire", "saigne" etc... qui éteignent la poésie. Je trouve que l'émotion qui se dégage de votre texte explose au détriment de la forme et finalement ne parvient pas jusqu'au lecteur. Votre douleur est visible mais malgré vos efforts, vous ne parvenez pas à la partager. Je suis restée spectatrice sans pouvoir réellement entrer dans votre poème. Je rejoins Ora. Il faudrait réécrire ce texte sous la forme d'une nouvelle. Au plaisir de vous relire.
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HadrienM
21/11/2016
a aimé ce texte
Pas ↑
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L'écriture est sensible, c'est indéniable. Le lecteur semble partagé.
Il y a en effet simultanément un louable effort de désignation de l'horreur humaine et une poésie qui, formellement, est médiocre, — au sens latin du terme, à la lisière de quelque-chose. Je m'explique : le poème est philosophiquement intéressant. Il oppose la pureté et l'apaisement des cieux à la violence humaine. Comment traduire la violence ? La représentation théâtrale permet, assurément, de traduire le motif littéraire de la violence. Je songe par exemple aux pièces de Sarah Kane, dramaturge britannique contemporaine. Son écriture est pleine d'une radicale acrimonie. La poésie, elle, doit composer. Elle doit faire monde ; elle comporte de sensibles abstractions : ce poème tente de désigner la violence humaine, la production de la violence. Et le spectacle tragique des hommes auquel assiste le poète. Il n'est pas un autre homme (Agrippa d'Aubigné a été soldat !), mais son œil est différent. Le poète s'adresse aux impersonnalités humaines : "regardez," "les voyez-vous",... Il désigne, — il traduit la violence humaine. Mais c'est justement cette traduction poétique qui, dans le poème, déstabilise le lecteur. La forme et la puissance de l'écriture semblent réellement délaissées. Le rythme de la poésie est somme toute moyen, c'est une poésie libre mais qui ne fait justement pas oeuvre de liberté. Une poésie qui désigne la violence par la liberté, c'est une poésie consciente de son pouvoir. C'est une poésie qui s'élève, au-delà des humaines géographies, et qui crie sa radicale liberté ! Il aurait peut-être fallu envisager cette lecture de la condition humaine. Le poète, s'il se morfond, s'il rejoint la pâleur philosophique de l'homme, ne marquera aucune conscience. Un Victor Hugo a fait oeuvre de liberté philosophique, politique et naturellement poétique, — comment ne pas comprendre sa haine du pouvoir monarchique ? Tremble, Louis-Napoléon III ! Le poète n'est pas enchaîné, alors sans doute faut-il exprimer cette incandescence du verbe. Le poème est donc d'une visible sensibilité, — il est intéressant, exprime à sa manière, et légitimement, la douleur de la guerre, la douleur que provoque l'humaine violence ... mais il manque de puissance. Cela peut sembler paradoxal. La liberté est dure à prendre, pas vrai ? Bien à toi. |
Anonyme
2/11/2016
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Les atrocités des guerres fratricides ne seront jamais suffisamment condamnées. Même si la poésie n'est pas omniprésente dans ce texte, l'essentiel est que vous laissiez votre coeur s'adresser à ces " âmes "; et l'écrire peut, malgré tout, vous apporter un peu de sérénité.
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papipoete
2/11/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Archelange,
La guerre déroule son horreur par monts et plaines, où les animaux comprennent aussi que des hommes devenus fous, pillent, violent et tuent . Bientôt vers le ciel, on peut voir monter les âmes de ces vies sacrifiées . Elles se posent alors sur le rebord de l'au-delà, pour veiller sur nous encore vivants, sur le pays ; elles ont juré de ne pas oublier ... NB un récit tragique sur les atrocités que l'humain peut engendrer, mais un récit sans haine de cet " autre " . |
Robot
2/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il est un mot que je retiens de ce texte, c'est mélopée. Car il s'agit bien ici de phrases mélodiques qui avec leurs anaphores donnent un rythme presque apaisé. Je ne vois pas ici un cri, non ce poème est un chant, une incantation mémorielle qui m'a beaucoup touchée.
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