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Poésie libre
Archie : Poussières
 Publié le 10/01/10  -  12 commentaires  -  1048 caractères  -  220 lectures    Autres textes du même auteur

Un texte libre... les questions de la vie, sur la vie...


Poussières



La coquille est vide, regarde...
Et les zestes d'orange ont séché
Sur ce rebord d'étoile
Que tu as lâché

Les renards mentent-ils, dis-moi...
Quand leur prince veut s'échapper
Et que la lune est pâle
En pétales de poussière

Si je savais quelle forme ont tes ronds dans l'eau
Je pourrais en changer quelques contours
Je suis impuissante aux portes de tes enfers
Les mains tendues ou perdues à mon front

Et ces zestes d'étoiles qui te brûlent la peau
Et ces poussières de lune qui obscurcissent
Pourras-tu les laisser aux retours de bataille
Quand tu te sauras mieux, renard ou prince

Elle sera seulement la fleur, juste la seule
Minuscule au creux de ce bouquet immense
Bousculée par les vents ascendants
Attendant l'Heure pour exhaler son parfum

Brise la coquille et regarde...
Plus besoin d'oranges amères
L'étoile, vers toi penchée
Attend tes larmes...



25 août 2009


 
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   Anonyme   
10/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
une revisitation du petit prince, mais quoi ?
ça me fait une impression de non abouti, de pas fluide... je suis ennuyé par le manque de rythme, par la répétition des poussières aussi...
Par ce juste la seule que je trouve assez faible, surtout dans le contexte. Passer de l' UNIQUE à "juste la seule", je suis pas fan.

L'absence de ponctuation me dérange aussi, car par moment ont la voudrait présente pour donner l'intonation qui reste plate à la lecture. Il ne faut pas oublier qu'une occupation adéquate de l'espace disponible sur la page peut être porteuse de cette respiration intonation.

La coquille à briser, ça me paraît hors contexte aussi...

Je trouve le rythme de la troisième strophe moins fluide que le reste du texte et ça aussi c'est ennuyant. Une poésie qui mériterait un rien de travail en plus, mais qui se laisse lire.

   Anonyme   
5/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un poème qui me plait par sa douceur, sa finesse et une grande délicatesse.

la première strophe est excellente de douceur, d'amertume aussi, la suite malheureusement est un peu moins bonne, avec quelques vraies faiblesses ("Si je savais quelle forme ont tes ronds dans l'eau
Je pourrai en changer quelques contours
Je suis impuissante aux portes de tes enfers
Les mains tendues ou perdues à mon front" cette strophe est très maladroite je trouve, trop simple, trop évidente)

Mais il y a des choses superbes enfin: "Bousculée par les vents ascendants
Attendant l'Heure pour exhaler son parfum"

Un peu dommage la dernière strophe, trop classique.

Un poème qui parle plus au coeur qu'à la raison .

   wancyrs   
7/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il s'exhale de ce texte une force incroyable... ah ! si seulement j'avais lu " Le petit Prince" de St Exupery, je crois que je comprendrais mieux.

J'aime la troisième strophe, elle me révèle qu'il s'agit d'une femme qui aimerait tant faire pour sauver son amoureux de cette peine derrière laquelle il se mure. cette strophe parle aussi d'impuissance à agir devant les situations qui peuvent survenir dans l'existence.

Tant de beaux mots pour nous suggérer à la fin de nous laisser aller aux pleurs lorsqu'on en peut plus, cela peut soulager.

Merci pour ce beau texte.

   shanne   
7/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
De belles images...oui, des sons très doux, j'entends un murmure et j'aime. J'ai adoré la troisième strophe, oui, si je savais, je suis impuissante: une dure réalité de la vie cette impuissance. La quatrième strophe me parle de la notion de se définir, s'affirmer. La cinquième: je suis minuscule mais dans ce bouquet, j'ai mon utilité, la dernière: ouvre toi, regarde, libère toi
Lecture agréable qui donne en miroir une réflexion personnelle sur notre vie, oui des questions de la vie, sur la vie
Merci à vous

   Lulu   
10/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une lecture assez agréable...
Je ne suis pas gênée, personnellement, par le manque de ponctuation. Je crois qu'il n'y a pas de règles absolues en la matière concernant la poésie libre et nous trouvons le rythme donné par l'auteur sans difficultés car le sens commande l'ensemble, de même que la forme versifiée...
Cependant, j'ai pensé que des vers plus équilibrés (en longueur) auraient donné un rythme plus fluide et plus vivant... Ainsi, les deux premières strophes, ainsi que la dernière, me semblent bons à cet égard... et leur sens en est décuplé. Les autres strophes sont plus longues (trop, pour moi) et, du coup, me désintéressent...
Je n'aime pas tous les vers, mais l'ensemble me paraît convenable, peut-être encore perfectible. La répétition de "zeste" est dommage ; on peut l'éviter. Une répétition est intéressante quand elle signifie, mais là, le mot revient sans valeur particulière... Mais le côté perfectible, à mon sens, se situe surtout au niveau de la longueur des vers. S'il est vrai qu'en poésie libre, on peut jouer sur la longueur des vers, des strophes... etc, il faut aussi que ce jeu ait une valeur, un sens... ne serait-ce qu'au niveau de la sonorité d'ensemble.
Voilà, mon sentiment.
Bonne continuation.

   jaimme   
10/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Poussières, zestes et coquilles... Un désir d'exprimer la fragilité. De montrer que ce qui manque pour... est douleur mais bien peu de choses. Pour elle.
J'ai trouvé magnifique:
"Si je savais quelle forme ont tes ronds dans l'eau
Je pourrais en changer quelques contours ".
Le thème est très fort, le désir d'exprimer par la douceur et la force évident. Mais je suis un peu partagé sur la musicalité et l'uniformité de la qualité des images dans ce registre. Celle de l'étoile, par exemple, est trop usitée et affadie l'ensemble.
Le prince des renards est une image forte, car j'y trouve une accusation portée contre cet homme... résiste-t-il et veut-il briser la coquille ou est-il le prince des menteurs?
"Quand tu te sauras mieux, renard ou prince": confirme cette lecture. Il a semé de l'amour, mais...
La narratrice attend les larmes (dernier vers). Elle porte un regard lucide sur cet homme au milieu de ses fleurs, voudrait pouvoir agir. Y croit de toutes se forces.
Un très beau thème, exprimé de façon intelligence, avec de beaux flashs de douceur qui cachent une immense douleur.

Je pense qu'il faudrait retravailler (à mon goût) la première strophe (qui ne trouve sa force qu'à la lecture de la dernière), les deux derniers vers de la troisième et la cinquième.
Globalement j'ai beaucoup aimé ce poème, original et souvent très poétique autant par le fond que par la forme. Touché, même.

Merci Archie, vraiment.

   pieralun   
10/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne sais pas s'il suffit de parler d'étoiles, de zestes d'orange, de renard, de prince (et pouquoi pas petit), de lune pâle et en pousières, de ronds dans l'eau, re-de zestes d'étoiles, re-de poussières de lune, re- de renard ou de prince...e.t.c, pour faire un poème.
Ainsi aurait pu avoir lieu la discussion entre St Ex et son petit prince, combien de poussières d'étoiles et de zestes en tout genre avont nous croisés dans nos lectures, d'oranges amères, et quelle Françoise Hardy ou Michel Legrand n'as pas utilisé les ronds dans l'eau.
Une belle quantité de clichès joliment agencés.
Mais il s'agit d'une première publication, et je suis sûr qu'en utilisant des bases un peu moins visitées, la qualité de l'écriture permettra d'obtenir de beaux et bons textes.

   feexlin   
10/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un bon poème, quoique j'ai beaucoup de mal avec les deux dernières strophes. La première par contre m'a beaucoup plu, et c'est elle qui m'a même poussée à continuer ma lecture.

Certaines images sont percutantes :
-"Et ces zestes d'étoiles qui te brûlent la peau".
J'aime bien, mais il ne faudrait pas en abuser, c'est peut-être pour cela que le vers suivant m'a fait un petit peu moins d'effet :
-"Et ces poussières de lune qui obscurcissent"

   bulle   
11/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Des lignes tremblantes, fébriles, une douce fragilité qui s'entend tout du long..

À la manière d'un conte (on y retrouve le Petit Prince, d'évidence).

Il y a ces répétitions de mots ou de formules
"zestes, étoiles, poussières" en insistance, non en redondance.

J'ai apprécié ce joli moment.

   FABIO   
12/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Moi perso je suis perdu dès les premiers vers, le sens me parle pas du tout, et au bout de la troisième lecture idem, c'est joli tous ces mots mais on en perd le sens, lire des textes ou il faut faire une étude approfondie me fatigue un peu, dommage car je suis persuadé que l auteur voulait être sincère mais pour moi c'est non

   domi   
14/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
c'est un joli poème, touchant, sur l'impuissance à aider l'être aimé..et la patience de l'amour...
la référence au petit Prince ne me dérange pas, elle est en toile de fond, douce...

   Anonyme   
8/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Après plusieurs lectures, je n'arrive pas à mieux apprécier ce texte, je trouve qu'il y a trop de référence, comme celle au Petit Prince, bien trop présente à mon goût.

J'aurais aimé un écrit avec davantage de ressenti personnel, un récit avec moins de clichés, comme aussi "poussière d'étoile, zestes d'oranges, coquille, et j'en passe".

Je sens qu'une émotion se dessine, qu'elle est présente, mais trop cachée et gâchée par environnement de ces formulations cela me place à la limite de l'agacement. C'est vraiment dommage, car l'idée est là.


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