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shanne
20/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour,
Poème court comme ce baiser " exilé " le temps d'une inspire et expire...J'aime la définition , c'est un baiser obscur, c'est un cliché pâli, c'est un baiser froissé Poème émouvant, merci à vous |
ristretto
20/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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un court poème mais si tendre pour un baiser fané
qui revient à la nuit, petit fantôme d'amour, hanter l'insomnie .. roulé sous l'oreiller dans la main d'une vieille. merci |
Anonyme
20/11/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Marrant la recherche de la rime en poésie libre, je suis pas habituée...
J'aime bien "baiser obscur aux lèvres du sommeil aux rives d'un rituel bois flotté au squelette de sel. C'est un baiser froissé comme un mouchoir de soie Par contre, ça je trouve ça affreux : roulé sous l'oreiller dans la main d'une vieille. Voilà elle ne m'a pas spécialement touchée cette poésie... Parce que je trouve la fin absolument euh... pas belle. Pas question de politiquement correct ou quoi. Juste que c'est pas beau. Ni dans l'image, ni dans la musicalité, ni dans le sens ou la logique du reste du poème. J'ai pas compris. Après je rate peut-être un sens profond qui m'échappe. Et si je suis curieuse, ça ne changera pas mon avis sur le tout. La fin me gâche tout. Et selon moi, mais je peux me tromper, la fin est l'impact qui reste dans l'esprit quand on termine un poème. ça doit être fort, beau ou obscur une fin... là non. Pas pour moi en tout cas. Désolée. Bonne continuation. |
Anonyme
20/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beau, pathétique... et prenant.
Pour qu'un texte aussi court soit réussi, il faut qu'il contienne une puissance évocatrice suffisante, et ici, je trouve que c'est le cas. J'aime beaucoup la double lecture possible, soit qu'on lise réellement la description d'un baiser donné par "son vieux" à "sa vieille", baiser triste et fané, ne contenant plus que le reflet pâli des festins d'antan... soit qu'on y lise l'allégorie de la vieillesse elle-même, qui vient vous cueillir comme un "baiser obscur aux lèvres du sommeil". L'image de fin est dans tous les cas percutante. Jolie lecture du soir, merci. |
jaimme
21/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Court comme ce baiser de l'habitude.
Comme d'habitude. Tout aimé, sauf le mot "vieille". Cette femme, qui ne l'est peut-être pas d'ailleurs, offre ses lèvres comme une poignée de main molle, comme elle offrirait son corps parce que ce couple fait la vaisselle, l'amour et les courses. Tout ensemble, parce qu'il faut le faire. "aux lèvres du sommeil", "bois flotté au squelette de sel", "qui couraient sur la mer se roulaient dans leurs draps", "baiser froissé comme un mouchoir de soie roulé sous l'oreiller dans la main": tout est dit, superbement, en si peu de mots! Peut-être aussi le mot "exilé", car ce rituel ne l'est pas, exilé, il est. Très fort. Et si réel. Bravo Arielle. |
Anonyme
21/11/2009
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Bonjour arielle,
Poème court certes, mais qui décrit bien le baiser sous ses différentes formes, attisant le regard du lecteur. De bonnes images et expressions reflétées, bravo ! |
Coline-Dé
21/11/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Magnifique de désenchantement ! L'impact du dernier mot, qui souligne la cruauté de cette dégringolade depuis les liesses jusqu'à la triste habitude, donne froid dans le dos et confère toute sa force déchirante à ce texte.
Bravo, Arielle et merci ! |
brabant
21/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle,
L'exergue, aveu inexorable d'une inéluctable impuissance qui monte en ... puissance avec le vieillissement, Brel nous l'a chanté sur un ton bien plus noir... que fort heureusement tu ne le fais. Ce "baiser naufragé" se froisse et se noie dans un ""océan"" de soie, soupir maîtrisé, caché, étranglé dans la main d'une vieille, comme le rêve, le souvenir d'un trésor qu'elle conserve néanmoins, envers et contre tout, envers et contre la mort. L'émotion poétique est causée par une unité, comme la vague qui bouge, mais on sait bien que les vagues sont immobiles (j'en appelle à James bebeart), elles ondulent et se cabrent, et elles ne déferlent que pour mieux se retirer, en faisant du surplace. Je me suis demandé où était l'unité, la vague ondulatoire de ton poème. Qu'est-ce qui le traverse tout en ne bougeant pas ? Ta muse m'a dit : Le sel ! Les baisers sont salés. Or il est deux sortes de sel : Le sel de la vie : "... des liesses de naguère Qui couraient sur la mer se roulaient dans leurs draps." et le sel de la mort, celui de l'habitude, de l'indifférence qui détache, du sahel qui gagne en désengageant, des déserts affectifs, d'Uyuni, de Salt Lake, d' Atacama, évaporés, qui dessèche et blanchit : "bois flotté au squelette de sel." Pour nous être trop nourris de sel, voilà donc que le sel nous brûle, heureusement il nous reste les mouchoirs de soie, pour tricher encore un peu... avec le régime sans sel (lol) de la vieillesse mélancolique, doucement nostalgique. Merci à toi, Arielle. Je m'en vais défroisser mon mouchoir au sel de mes yeux, au sel de ma bouche, humecter ma peau au sel mouillé, celui de l'amour, de la vie. |
pieralun
21/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bravo Arielle,
Juste les quelques mots pour en dire suffisament dans une poésie et un rythme présents partout. Superbe poème |
FIACRE
21/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ma préférence va toujours au texte court, le travail est difficile, exigeant.
Comment en peu de mots donner l'essentiel au lecteur ? Comme ce texte, en allant droit au coeur. |
Lylah
23/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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La première strophe est de toute beauté :
"bois flotté au squelette de sel.", superbe ! La concision pour dire tant de choses, je ne peux qu'aimer :) mais la dernière phrase aurait sans doute gagné en force sans ce mot "vieille", trop explicite, je crois. Mais un poème qui mérite le détour. |
Lariviere
23/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime bien la déconstruction et le contre temps phonétique crée par le rejet d"exilé" dans la première strophe.
J'aime bien l'écriture de ce poème un peu court. Court comme le temps qui passe... a peine le temps un soupir. Il y a un parallèle effectué entre la vie et ce baiser. Les deux se boivent trop vite.... J'aime bien les métaphores et les comparaisons. Ca parle. Sur du court, c'est bien. "C'est un baiser froissé comme un mouchoir de soie roulé sous l'oreiller dans la main d'une vieille." C'est la clé du poème, non ? Au plaisir de te lire... |
AR-A
23/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
déjà, j'apprécie la longueur limitée de ton poème, car je trouve qu'en poésie libre, un poème court gagne en efficacité par rapport à un poème trop long qui risque de se déliter. Le premier vers est particulièrement évocateur : "un baiser obscur aux lèvres du sommeil". A partir d'un certain âge, le plus anodin des gestes semble mériter d'être retenu comme un signe ou un reliquat d'amour... Par contre, le mot "roulé" que tu utilises dans l'avant dernier vers, a un peu cassé l'image portée par les 3 derniers vers : je le trouve trop quelconque. Je me permettrai de suggérer peut-être un mot contenant des sonorités en "s" dans la continuité de la douceur. Je suis aussi restée sceptique par rapport au découpage formel du poème, masi c'est peut-être voulu ainsi. |
Anonyme
23/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ! Peut être que le 5em vers m'a fait un peu trébuché le "squelette du sel". Mais j'aime beaucoup la forme et puis ce baisé du soir il donne envie. Le titre correspond bien au poème.
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Anonyme
23/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème très court qui pourtant dit l'essentiel pour moi.
J'aime ce vers: "C'est un baiser froissé comme un mouchoir de soie" Mais je regrette qu'il n'y en ait pas un peu plus.... C'est beau un baiser. |
Anonyme
23/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Arielle... Un poème court comme doit l'être ce baiser froissé et naufragé... un poème fort qui colle à la réalité...
C'est sans doute cela la véritable poésie... tout au moins pour moi. Merci... Amicalement. Alex |
Anonyme
24/11/2009
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je reve encore... Merci
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Anonyme
25/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un court poème rempli de belles images.
Seul le titre me parait un peu "léger". Peu de mots, mais beaucoup d'émotion. Bravo. |
domi
25/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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poème très touchant.
la concision, la forme, tout concourt à le rendre émouvant |
Lhirondelle
25/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Tout a été dit dans les coms précédents, je vais être banale, seulement avouer avoir été très touchée par tes mots.
Un poème qui laisse flotter son essence poétique dans l'air après la lecture... Au plaisir de te relire L'hirondelle |
LEVENARD
25/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est beau comme tout.
C'est mignon ( j'insiste pour que nul ne prenne ce mot à la légère). C'est une bulle de savon pleine de reflets irisés. Au sortir de cette lecture, on se sent plus léger, on se dit que le monde est finalement peut-être un peu meilleur qu'on ne le pensait (ça ne dure pas, je vous rassure). On se dit que la vieillesse est peut-être encore un temps pour le rêve, que tout n'est pas passé... qu'il reste la douceur du sommeil, la douceur du songe, et des adieux qui ne sont que provisoires en attendant... |
Anonyme
25/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est tout court et tout tendre... J'aime le bois flotté qui rapelle les Marquises de Brel (déjà en introduction).
De belles images aux mots pesés, simples et bien choisi, un bien beau murmure. Merci pour ce petit bijou... Une très belle fluidité aussi et pour cette très très belle dernière strophe. Bravo |
Chene
25/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir Arielle
J'avais lu il y a quelques jours ton poème, mais pas eu le temps de le commenter... Ce qui me frappe dans ton poème, c'est son rythme et la conséquence de ce rythme, sa fluidité. La raison en est simple : la structure même de tes vers... Des alexandrins, des demi-alexandrins et une rupture franche (celle de l'exil, très bienvenue la correspondance forme et sens). Et puis non seulement il y a du rythme, mais également un agencement subtile des sonorités - ce ne sont pas des rimes - mais bien des sonorités positionnées en "écho" au coeur des vers ou en fin de vers répondant à des sonorités présentes par ci, par là. Voilà pour la structure superbement combinée : voulue, travaillée, intuitive, peu importe le résultat est là, tout à fait convaincant. Ensuite le thème de ton poème. Ce baiser du soir qui évoque le souvenir qu'on suppose lointain déjà ("naguère"), mais encore très prégnant au soir de la vie, le souvenir de l'Amour, quand il ne reste plus que ce "mouchoir de soie roulé sous l'oreiller", ce seul lien qui reste avec ce "cliché pâli". Tout cela est superbement dit. Comme quoi, la poésie libre peut mettre en contraste une structure élaborée et des éléments déstructurés qui s'enrichissent mutuellement. Pour conclure, un bravo pour ce poème en tous points remarquable. Au plaisir d'une nouvelle lecture. Chene |
David
26/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle,
Une jolie illustration de "dormir à poing fermé", qu'est-ce qu'il peuvent bien retenir, les nouveaux-nés, dans leurs petites mains. Le "rituel" pour écrire à propos du moment de s'endormir m'a un peu amené à penser à l'enfance "squelette", "cliché pâli" y mettaient déjà un bémol, mais dans le fil des images, ça passe inaperçu je crois. La fin tombe comme un rideau sur une pièce de théatre, une certaine violence dans le dernier mot, une idée de lucidité, mais plutôt humoristique pour ce "Baiser du soir" qui décidemment, n'a pas d'âge. |
bulle
26/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il n'est besoin de longues tirades pour concentrer l'émotion dans un texte.. La preuve en est ici..
J'avais lu, que l'on me le pardonne, "dans la main d'une veille" que j'avais plus qu'apprécié.. Je constate le "vieille" et, tout comme Alauda, ça m'a un peu cassé l'effet final.. Il n'en reste pas moins un superbe ressenti.. |
Anonyme
26/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une réussite que ce bref et pourtant intense poème.
Et belles images extraordinaires, au sens littéral. |
Melenea
27/11/2009
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Autant j'ai aimé les 4 premiers vers autant je n'ai pas accroché la fin... ma lecture me laisse moi sur ma faim.
Peut être un baiser du soir à ne pas lire le matin. Le choix des mots comme "naufragé" "bois flotté" "squelette" "cliché pali" ... donne un relief trop sombre à ce baiser. Désolée mais je n'ai pas accroché du tout. |
kamel
2/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Arielle
Ce poème vivra lontemps parceque c'est une peinture parlante ou les mots n'ont de sens que par rapport à leur opposition. "Baiser du soir" s'oppose à "Baiser du matin" alors qu'en réalité la pensée s'oriente vers l'acte original pour mieux conserver la fin dans une forte intimité de la sagesse des vieux en offrant au lecteur une image symbolique de ce baiser insolite . |
thea
2/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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bien sur que j'aime ce "baiser naufragé"
un texte d'une force incroyable...qui vous touche profondément...parce qu'il dit tout haut ce que l'on n'ose se dire tout bas... terriblement vrai Bravo |
Anonyme
27/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour que vous lisiez un beau poème ce matin au réveil.
Avec ou sans baiser du soir, la veille... A quoi servirait un catalogue sur un site de partage si l'un ou l'autre n'y feuillettait, de temps en temps, des pages pour les autres ? |
Alcyon
11/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour
voilà un baiser qui éveille les émotions juste un bémol je le trouve guère fluide à la lecture pour en dire plus il faudrait que je l'écrive pour voir quand j'irai à la ligne... |
jfmoods
8/12/2017
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La poétesse tente de rappeler à elle le cérémonial sans doute le plus doux de l'enfance : celui du coucher (titre : "Baiser du soir", métaphores : "aux lèvres du sommeil", "aux rives d'un rituel").
Trois phrases assorties d'un présentatif ("C'est") s'efforcent de donner corps à ce souvenir. Cependant, le jeu filé des adjectifs qualificatifs ("obscur", "naufragé", "exilé", "pâli", "froissé", "roulé") traduit le caractère fuyant, insaisissable, inaccessible, de cette recherche à dimension proustienne. Au fil du temps (extrait de Brel de l'entête : "... Mais vieillir... Oh ! vieillir."), l'essence de ce moment de bonheur (imparfait de l'habitude : "des liesses de naguère / qui couraient sur la mer se roulaient dans leurs draps") s'est progressivement diluée, s'est douloureusement dissoute (personnification : "un cliché pâli", image du vestige désincarné : "bois flotté au squelette de sel", comparaison poignante : "comme un mouchoir de soie / roulé sous l'oreiller / dans la main d'une vieille"). Merci pour ce partage ! |