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Curwwod
23/2/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Les canons du rondel ne sont pas totalement respectés dans l'alternance des rimes et la composition des strophes (ABBA BABA ABABA. Le rondel comporte 13, voire rarement 14 vers en 3 strophes 4, 4, 5 ou 6) mais on ne vous en tiendra pas rigueur car dans ce poème passe le souffle du vent marin, le bruit des vagues et le vertige du promeneur. Beaucoup de musicalité que l'absence de ponctuation ne lèse pas.
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RebeccaVogel
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Votre poème m'a beaucoup plu et malgré la non-ponctuation il est assez facile et agréable à lire . S'il avait été ponctué (je pense) , peut-être aurait-il pu aller en néoclassique . A la deuxième strophe (ma préférée) , on se verrait presque au bord de cette falaise , attendant la chute vertigineuse dans ce gouffre carnivore ... ça me plait ! Et je dois dire que même si je suis plutôt portée vers la poésie classique voire néoclassique , j'ai aimé lire votre poème et le manque de ponctuation n'enlève en rien le rythme de la lecture . Edit : Encore que , comme le souligne un commentaire un peu plus haut , la concordance du nombre dans le titre par rapport au texte enlève quant à elle de l'harmonie et l'on s'y perd un peu . |
Francis
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est un coin de France que j'aime beaucoup ! Ces vers m'ont emporté à Fort la Latte où j'ai passé plusieurs séjours à Pâques. Je retrouve cette sensation de vertige du haut de la falaise. J'entends les cris des mouettes ou le ressac. Je revis ces promenades sur la sente côtière aux couleurs changeantes. Belle lecture. Merci.
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Pimpette
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Chez nous, le poème évoque le bord dangereux des falaises entre Octeville sur Mer et Le Tilleul.
Tout ce que tu écris, comme toujours, est d'une netteté absolue...on marche avec toi... "chemin d’Armor chemin des bords qui mord aux lèvres la falaise" "la mouette prend son essor en virtuose du trapèze son rire brocarde la mort" |
Anonyme
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle... D'entrée je suis séduit par ce joli quatrain
Chemin d’Armor chemin des bords qui mord aux lèvres la falaise dans un baiser de fer et d’or liant au roc la mer mauvaise. Une forme assez peu usitée de nos jours mais que je trouve parfaitement adaptée à ce thème... Je m'en vais de ce pas, comme chaque jour matin et soir, arpenter ma portion de ce "Chemin d’Armor chemin des bords "en pensant à ton poème qui ne pouvait mieux arriver... Mon secteur ne comportant pas de falaises, c'est le coin idéal pour les vieux marcheurs qui tombent de moins haut ! Merci Arielle |
Anonyme
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Joli rondel contemporain dont j'aime beaucoup les images : Qui mort aux lèvres la falaise : image+musique du vers. Dans un baiser de fer et d'or : idem. Aux dents du gouffre carnivore : ayant moi-même le vertige, malgré la peur, le vide nous attire. En virtuose du trapèze : image+musique encore une fois. Son rire brocarde la mort : j'aime moins, perso, le verbe brocarde même s'il a sa place. Au final, un joli petit texte avec beaucoup d'images et de musique comme je les aime. |
leni
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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j'ai eu une peur panique sur les falaises Ce souvenir est précis
J'ai lu ton poème en me référent à tes images particulièrement sonores C'est une broderie de mots Puis-je dire une dentelle(de Bruges)J'aime aussi les echos en or Très joli Merci Salut amical Leni |
Anonyme
19/3/2015
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Bonjour Arielle
En lisant ce poème à l'aveugle j'avais reconnu ta patte. Tu as choisi de cheminer entre libre et classique comme le sentier douanier entre la lande et l'océan. (Je ne suis pas mécontent de cette métaphore) Je parie que tu apprécies le sucré/salé. Merci Arielle pour cette balade au bord de la falaise (dans mon coin ce sont plutôt des dunes) |
Robot
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une promenade qui nous conduit au bord du précipice, le vertige nous prend sur ce sentier "qui mord aux lèvres la falaise" Comme une mise en danger lorsque la mouette rieuse en se lançant dans le vide semble nous lancer un défi. De belles métaphores ornent ce poème.
"aux dents du gouffre carnivore son haleine souffle des braises" On sent la respiration des embruns venus de l'abîme. |
Automnale
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Chemins d'Armor... Au pluriel dans le titre, au singulier dans le texte...
Je croyais, ce matin, faire une grande balade sur les chemins d'Armor. Or, à peine commencée, elle est déjà terminée... Il est vrai que les dents du gouffre étaient particulièrement carnivores... J'ai quand même aperçu la mer mauvaise liée au roc (ou vice versa)... Je ne me suis pas trop approchée du gouffre... Et j'ai aimé le rire de la mouette, cette ô combien virtuose du trapèze. Pour prolonger la promenade sur ce sentier des douaniers, j'ai imaginé une mélodie sur les mots - à eux seuls très musicaux - d'Arielle, le bruit du ressac et le chant des goélands.. J'en redemande, Arielle ! |
deep
20/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle,
Un poème très évocateur en peu de mots. Riche d'images et de sensations, il m'a projeté dès le premier vers sur ce chemin bordant la falaise, le vertige en prime. Juste un détail a perturbé ma promenade: "souffle des braises". Je crois que c'est le mot "braises" qui m'a obligé à faire une pause... En relisant votre poème sans le vers 7 j'ai retrouvé l'équilibre et ai pu profiter de ce magnifique paysage en votre compagnie. Merci Arielle |
papipoete
19/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Arielle; dans ce tableau vertigineux où le chemin des douaniers surplombe l'océan, on fait un pas en arrière à chaque ressac des vagues impétueuses! Même si la falaise de toute sa hauteur, fait barrage à la mer mauvaise, ça et là des morsures d'écume gangrènent ses bords, la muant peu à peu en meurtrières d'un donjon attaqué. Seule à ne point craindre la fureur des éléments, la mouette se joue de la mort, en virevoltant dans ses courants.
Un poème court, mais fort bien illustré par ces images spectaculaires. Je poserai en bémol la forme du rondel stricte (abba/abab/abbaa) qui n'est pas tenue, ainsi que le nombre de vers qui ne doit pas dépasser 13. C'était la forme d'écriture préférée de Charles d'Orléans, et je n'ai encore pas tenté de m'y frotter. Mais vous le faites en style contemporain, qui permet quelques incartades? |
Anonyme
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle
A chaque lecture de ce poème j'ai progressé lentement, non pas pour éviter un faux pas sur ces falaises (sourire), mais pour goûter toutes ces images superbes. " son rire brocarde la mort " celle-ci est ma préférée. |
Anonyme
19/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une chose est sûre : il vaut mieux ne pas avoir le vertige pour lire ce poème !
On imagine bien cette immense falaise où serpente un chemin au bord du gouffre ! En un mot : VERTIGINEUX !!! |
jfmoods
20/3/2015
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Le jeu, répété à distance, d'une gradation à rime interne à l'hémistiche (« Chemin d'Armor chemin des bords ») appuie sur l'escarpement de la perspective. L'anaphore du vers 2 (« qui mord aux lèvres la falaise ») met en relief le sentiment de prédation à l'oeuvre dans le poème (reste du champ lexical y afférant : « dents », « carnivore »). Au-delà de ces constatations liminaires, c'est bien à un subtil entremêlement des éléments que nous assistons ici. À l'assimilation de l'eau (« mer », « gouffre ») au feu (« braises », « enfer »), de l'eau à la terre (diérèse : « liant »), répond, en effet, un jeu d'opposition entre la terre et l'air, entre pesanteur (allégorie : « le vertige cloue ») et légèreté (diérèses : « mouettes », « virtuoses »). Les cinq sens sont également de la fête (toucher et goût : « lèvres », « baiser », vue : « vertige », ouïe : « rire », odorat : « haleine »). L'assonance en « è » et l'allitération en « m » concourent à la musicalité de l'ensemble. Ce texte mériterait, évidemment, une étude plus approfondie.
Merci pour ce partage ! |
Arielle
20/3/2015
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A propos des chemins d'Armor :
http://www.oniris.be/forum/les-chemins-d-armor-t20311s0.html#forumpost266876 |
Anonyme
21/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Tout a été dit déjà... finalement vous me réconciliez gentiment avec cette forme de poésie classique, musicale, élégante.
Cette image est magnifique : " Chemin ... qui mord aux lèvres la falaise" |
Pussicat
27/3/2015
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bonjour Arielle,
que tu épouses ou non à la ligne les canons du rondel m'importe peu, ici c'est le souffle marin qui se marie au souffle du vertige qui se marie au souffle des images qui m'importe et me font aimé ton texte. qu'importe aussi l'absence de ponctuation et même je le préfère tel. la lecture se fait coule et roule et encore une fois quel naturel dans le déroulé de la phrase... bien sûr qu'il n'y a rien de naturel mais cela lui fait ressembler tant le travail est caché, gommé, effacé par cette écriture, ce style si particulier à aucun autre pareil... le choix des images et cet art de peindre des paysage qui te sont propre me sidèrent à chaque fois... c'est un plaisir renouvelé de te lire. dès les premiers vers le lecteur respire Arielle entre dans Arielle : Chemin d’Armor / chemin des bords = répétition de "chemin pour pointer la géographie du texte, dessiner la carte du poème à lire" à cette répétition du mot vient s'ajouter une répétition des sons : d’Armor / bords / mord / d’or le rythme de cette première strophe est époustouflant ; il faut la lire et la relire... ça roule, ça coule quand soudain le lecteur bute sur le roc... le lecteur s'arrête puis reprend pour lire : "la mer mauvaise". quel coup de génie ! c'est superbe. le sentiment de vertige s'intensifie dans la 2e strophe pour clouer tout a à fait la promeneuse/le promeneur, et la falaise devient ogre, elle/il peut même sentir son "haleine", son souffle augmenter ce sentiment de peur, de vertige par ces mots : "souffle des braises". "braises / enfer", le 1er de la 3e et dernière strophe s'inscrit encore plus violemment dans ce registre. la promeneuse/le promeneur se retrouve maintenant au coeur de l'"enfer" qui le/la fait tournoyer... quand le lecteur, comme la promeneuse/le promeneur s'arrête une nouvelle fois ("roc") devant cette mouette qui va tranquille, prend son départ et s'envole, à l'aise, se permettant même de rire à la mort d'un rire criard, laissant la promeneuse/le promeneur comme deux ronds de flan. J'avoue une préférence pour les deux premières strophes. Et puis je retiens : "qui mord aux lèvres la falaise dans un baiser de fer et d’or" j'aurais bien voulu les écrire ;) Merci pour cette lecture de bon matin, je vais pouvoir m'élancer et commencer la journée autrement... A bientôt de te lire |
ikran
30/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je reconnais cet alliage d'un style puissant d'images intenses et d'un rythme porté par les mots, rien que les mots ! J'aime toujours autant. Belle journée, ikran |
zenobi
7/4/2015
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Un choix chantant qui me remet en mémoire vos tournures plus anciennes. Toujours aussi abouti, quel que soit le registre.
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