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Brume
20/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Un poème qui fait du bien grâce aux ondes positives qui traversent ma rétine, mais surtout grâce au souffle de vos mots qui nous fait ressentir cette sensation de bien-être. Des souhaits qui n'ont rien de surréaliste. La saveur "du vrai" accessible exprimée d'une jolie manière. J'aime tout particulièrement cette image pleine de malice : - en offrant aux moineaux Une miette d'audace" Vous m'avez fait rêver, et maintenant allez exaucer vos souhaits. |
Pouet
21/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
Un texte particulièrement évocateur et touchant. C'est bien dit, c'est fort sans être larmoyant. On passe de l'humour des premiers vers, à la poésie brute saupoudrée d'une pincée de métaphysique. Très bon moment passé à vous lire, de la très belle poésie me concernant. |
Zoe-Pivers
21/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je le trouve plein de charme et de fraîcheur ce poème. Et pourtant...
La fin pourrait être une fin résolument choisie au moment qui convient, partir le cœur comblé. avant qu'il n'y ait plus de fraise.. Mais ceci n'est que mon ressenti Merci pour ce joli moment de lecture Zoé |
Marite
22/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quelques brins d'humour léger parsèment des souhaits subtilement évoqués en images surprenantes et ravissantes :
" - Fouler au jardin ... quelques grains de folie ... - un rêve ou deux piaffant sous l’aile du ponant ... - offrir aux moineaux une miette d'audace ... sans oublier de leur offrir quelques vers sauvés des pages que l'on froisse." Une si belle manière de dire et penser : " Encore" ... quand les jours à venir sont moins nombreux que ceux déjà écoulés. C'est curieux, dès la première lecture, la scène s'est matérialisée très précisément devant moi et, j'ai relu bien sûr ... pour affiner les contours. Magique ! |
archibald
23/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Des alexandrins savamment mis en lambeaux, des métaphores délicates et une grande sensibilité : il n'y a guère de doutes sur l'auteure. Encore un poème qui suscitera une belle adhésion.
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Anonyme
5/8/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Accordé !
Voilà une demande en bonne et due forme à laquelle il serait malséant de ne pas accéder ; vous avez une belle façon d'entamer votre été finissant et je vous souhaite de nombreux verres avant de renverser le dernier. Rien à redire sur la forme pas plus que sur le fond, c'est toujours un peu frustrant de plaire mais c'est un peu votre faute aussi... Bravo |
Anonyme
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle,
Un poème tout en délicatesse, à la fois profond, triste et drôle. On ne sait pas trop si le sourire cache la larme ou l'inverse. Ta région de vie ressort très bien de ce poème sans être trop mise en avant, juste exprimer l'attache que tu as pour elle. Un brin de sensualité discret et donc très impactant se dégage de ses vers. Le vocabulaire conduit doucement à une image très précise de ce personnage bientôt en automne. À cette place dans l'année de la vie, personnellement, je suis conquise par ce poème. Le rythme régulier dans le déroulé des phrases ajoute une harmonie intéressante et la disposition en vers libres permet de bien saisir la ponctuation, la reprise de souffle, le sens voilé du texte. merc i et bravo ! |
Anonyme
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle... Prenez quelques alexandrins fraichement rédigés, découpez les en parts inégales puis partagez-les avec tous vos lecteurs ! Succès assuré comme le prouve ce texte doux-amer qui coule comme marée montante sur le sable du ponant.
Reste que renverser son verre est une solution que je n'approuve pas surtout s'il n'est pas vide ! Et j’aimerais surtout tant qu'il est moitié plein choisir de savourer mon verre enfin comblée Un joli texte ! Bravo et merci... |
papipoete
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Arielle,
L'héroïne parle à son âme, lui confie ses derniers souhaits de plaisir ; oh, bien sages et si simples , des grains de folie si douce . Profiter de son jardin ombragé et partager aux moineaux quelques miettes d'audace, avant de renverser son verre une dernière fois . NB cette prière est bien touchante avec " ses quelques fraises encore à sucrer " et ces vœux que la vie accordera bien sur à notre rêveuse comme " lécher les doigts du vent ... ". C'est doux comme un coussin de satin . |
Michel64
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé votre poème avec ses belles métaphores et son appel à vivre sa vie jusqu'à plus soif.
"Et j’aimerais surtout avant qu’il ne soit vide choisir de renverser mon verre enfin comblée" Il y a plus que deux ou trois vers à sauver de cette page. Merci pour le partage Michel |
widjet
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Moi qui ne commente guère plus de poésie, je sais que je vais trouver chez Arielle des poèmes comme j'aime, simples (mais pas niais), accessibles et surtout harmonieux.
Jamais facile d'être original lorsqu'il s'agit d'évoquer la mort, l'auteur a choisi l'humour (fraises à sucrer), la légèreté, et le plaisir espiègle (lécher le doigt du vent) de profiter de ce qu'il reste à vivre au lieu de se morfondre. Le reste est à l'avenant en matière de fluidifie et d'images délicates. Pas déçu. Mais ce que je retiens surtout, c'est le choix (subtilement et joliment insinué dans les derniers vers, ultime symbole de plaisir festif que le verre - de vin -) d'être la maîtresse du jeu jusqu'à la fin, la sienne. De jouer le premier rôle jusqu'au bout comme un pied de nez à la Dame à la faux. W |
wancyrs
5/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un deuil qui se prend avec le côté jovial de la chose ; peut-être une fin de vie, peut-être une fin de relation, peut-être juste une maison qu'on laisse... je retrouve ici le positif qu'on cultive dans ma culture face à la fatalité.
Merci pour la douceur et le stoïque de ce départ Wan |
leni
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Arille
En écrivant ce poème je pense que tu t'es bien amusée en SURFANT sur les mots Les mots choisis comme à l'accoutumée Il y a des i qu images qui me plaisent et parfois m'étonnent j’aimerais saupoudrer de clairs éclats de rires la fin de mon été J’aimerais caresser un rêve ou deux piaffant sous l’aile du ponant lécher les doigts du vent qui souffle de la mer C'est simplement beau et maitrise Bravo Amitiés LENI |
Anonyme
5/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Il va de soi que j'avais reconnu l'auteur du poème en Espace Lecture ! Et m'étais donc abstenue de commenter à l'aveugle.
Raffinement, élégance, discret humour, tout est là. Et comme je te l'ai peut-être déjà dit, pour moi c'est le problème. Je trouve que, à l'instar d'Alexandre, tu tends à ne pas quitter ta zone de confort lorsque tu écris. Je comprends pourquoi : tu y excelles, tu sais ce que tu fais. On trouve bien deux vers impairs dans le texte, les deuxième et troisième, mais dans la mesure où ils se suivent et englobent un même groupe grammatical (les fraises à sucrer), je me dis que ces deux trisyllabes représentent un hexasyllabe déguisé. Dommage, pour moi. Tout au long, on se promène entre hexasyllabes et dodécasyllabes. Seule la dernière strophe (ma préférée) casse un peu le schéma puisqu'elle se décline en 6-6-2-6-4... Sauf que 2 + 6 + 4 = 12. Bon. Je regrette donc que tu ne développes pas davantage les possibilités offertes par la forme libre. Même pour exprimer somme toute la sérénité devant le temps qui passe, pourquoi ne pas passer par du doute, des affres ? Tout est-il donc si facile ? Je me répète, désolée, et je me rends bien compte que ce reproche que je te fais correspond entièrement à mon tempérament de lectrice. Toi, autrice, sais ce que tu fais et le réalises très bien. Mais, pour moi, cela manque de disharmonie... |
Cristale
6/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Peut-on choisir de renverser son verre lorsque l'on juge le moment venu ? Une décision sans retour possible...
En attendant j'ai choisi de vous lire et j'ai rempli mes yeux de vos vers pleins et déliés. La première strophe est ma préférée. Je constate que vous aussi restez dans votre espace confortable, vous faites ce qui vous va le mieux ; écrire de la Poésie :) et si elle est aux antipodes de la mienne, elle me séduit, je reste sous le charme de vos mots bien après ma lecture. Bravo et merci Arielle ! Cristale EDIT : je viens de voir sur mon com datant d'hier que je disais à peu près la même chose que Socque concernant le "confort", c'était sans l'avoir lue :) |
Raoul
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ha… Voilà de la poésie !
J'aime la qualité du langage, les évocations qui sortent des sentiers rebatus - la fleur de sel du beurrier, "rhaaa lovely", comme dirait l'autre -. J'aime la liberté, les associations d'idées, les sauts qui font que le texte progresse, avance, se ramifie sans être une construction ostentatoire. Juste… (car oui, je suis un pinailleur de drodophile) le "ponant" et "crissant" un peu trop maniérés à mon goût, mais bon. Beaucoup aimé le poème et la qualité de son "cours naturel" d'écriture. Merci… fait du bien de lire un tel texte. |
Louison
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir,
Il émane beaucoup de douceur dans ce poème. Le sujet est triste par ce qu'il évoque, mais la lecture est joyeuse, sautillante. J’aimerais bien encore à ma table de fer croquer la fleur de sel tapie dans le beurrier en offrant aux moineaux une miette d’audace deux ou trois vers sauvés des pages que l’on froisse J'aime l'idée des "vers sauvés des pages que l’on froisse" Quant à choisir le moment de renverser son verre, c'est un doux rêve, et vous le dites si bien. Un grand plaisir que cette lecture. |
David
5/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle,
"Puisqu’il me reste encore quelques fraises à sucrer" J'ai tout de suite été happé à la lecture de ce passage, je lui vois un air de haïku en rédigeant, ça pose un rapport au temps, une philosophie autours d'un mot familier... un "amènes ta fraise !" en quelques sortes. Et la suite est doublement "sur un air", celui très mélodieux des sons et des rythmes, et un autre dans la contine des propos plantant une atmosphère contemplative de sensations bucoliques. |
Donaldo75
6/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle,
Dès le vers "Puisqu’il me reste encore quelques fraises à sucrer", j'ai senti que ce poème allait le plaire, ce qui n'est pas toujours le cas en forme libre. Les images sont agréables, les vers légers, et le dernier quatrain conclut bien l'ensemble. C'est réussi et se lit tranquillement, à plusieurs reprises pour revenir sous le charme. Bravo Merci pour les fraises Donaldo |
ClorisMenset
6/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très fin, faussement naïf, très simple et délicat. On entend simultanément la voix d'une vieille dame et celle d'une petite fille.
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Recanatese
7/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir Arielle,
j'ai adoré chacune de mes lectures de ce poème. Les vers sont savamment disposés et vous parvenez à insuffler une dimension philosophique au poème, sans lui faire perdre sa dimension hautement poétique. Le goût et le toucher sont à l'honneur, j'ai particulièrement apprécié les deux dernières strophes. Une prière tout à fait légitime et que j'aurais plutôt tendance à partager. À vous relire avec grand plaisir. Recanatese |
jfmoods
8/8/2017
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Si la poétesse sait se plier à la contrainte de la forme, notamment à sa forme la plus exigeante ("Nymphéas"), une inclination naturelle la porte à trouver sa liberté ailleurs, hors du champ balisé, rassurant, de la strophe et de la rime. Cependant, l'alexandrin et l'hexasyllabe (tronqué en dissyllabe, trisyllabe, tétrasyllabe), imprimant leur régularité, demeurent les points d'appuis privilégiés de son style.
Se riant du sens figuré d'une expression familière (sucrer les fraises), la locutrice, toujours gaillarde (subordonnée marquant la cause comme évidente : "Puisqu'il me reste", adverbe : "encore" x 2), proche de la nature (complément de lieu : "au jardin", gérondif : "en offrant aux moineaux") et hantée par l'écriture (complément de lieu : "à ma table de fer", litote : "deux ou trois vers sauvés"), affiche sa résolution : prolonger, avec le maximum d'intensité ("folie", "audace"), le bal des sens (goût : "saupoudrer", "quelques grains", "lécher les doigts", "croquer la fleur de sel tapie dans le beurrier", "une miette", "mon verre", ouïe : "de clairs éclats de rires", "piaffant", "vent qui souffle de la mer", "des pages que l'on froisse", toucher : "fouler", "crissant sous mes pieds nus", "caresser"). La gradation anaphorique ("J'aimerais", "J'aimerais bien", "j'aimerais surtout"), qui structure la progression du poème, met en relief la vigueur de sa chute. La poétesse formule le désir de conserver jusqu'au bout (euphémismes : "la fin de mon été", "l'aile du ponant") son libre arbitre (subordonnée de temps : "avant qu'il ne soit vide", forme infinitive avec rejet significatif : "choisir / de renverser", adverbe et adjectif qualificatif : "enfin comblée"). Merci pour ce partage ! |
Oslow
8/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce poème est doux comme un petit-déjeuner d'été... Certains évoquent un deuil qui ne m'apparaît pas à la lecture. Je ne trouve dans ces lignes que légèreté et lumière d'or.
La scène baigne d'une douce nostalgie, est imbibée d'un silence que ne rythment que les bruits les plus purs. Les vers sont simples, mais loin d'être vides. Le rythme et le découpage sont parfaitement adaptés au fond. Ce texte est une véritable réussite. Félicitations ! |
emilia
9/8/2017
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Merci à vous pour cette leçon de belle Poésie, vous qui possédez l'art de faire ressentir vos émotions et dont la lecture nous laisse tous sous le charme...
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Anonyme
10/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Il y a, dans la première strophe, un réemploi positif de l’expression vernaculaire : Sucrer les fraises (signifiant "être gâteux") qui laisse penser que la locutrice n'est pas l'auteur du texte, mais bien une personne âgée qui voudrait profiter encore des petits bonheurs simples de l’existence avant de sombrer dans le Néant, à l'heure qu'elle aura choisie. Cette dernière volonté, exprimée si laconiquement (mais d'une façon qui, si elle n'est pas nouvelle, demeure éloquente, avec cette analogie alcool/Vie) dans la strophe de clôture, fait vibrer la corde sensible du lecteur. Tout cela est exprimé dans des vers simples et beaux. A. |