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LeopoldPartisan
9/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très étonné et en même temps fasciné par ce qu'un petit objet bien anodin, puisse éveiller dans le regard d'un auteur et qu'avec une telle précision, il nous le rapporte.
J'aime tout particulièrement la première strophe avec la vision de l'enfant (innocence) et celle du vieillard revisitant son passé. J'ai aussi relevé de bien belles trouvailles dans certaines images comme: "contemplant dans le puits des copeaux d'arc en ciel" "un monde-cathédrale blasphème de lumière" "et la rose des vents s'effondre sur sa tige essaimant des flocons irisés des vertiges" Petit bémol il y a soit une lourdeur soit autre chose qui nuit à ma compréhension et à la lecture à voix haute des vers suivants :peut être une meilleure césure. Le soleil prisonnier de ces remous trompeurs blesse nos yeux fragiles de moins âpres ardeurs nous parvient plus subtil au ventre de la grotte masqué d'ombres légères qui dansent pour nous plaire je suis aussi moins convaincu, par la magie qui disparait au profit du cyclope. Très bel effort quand même |
Garance
9/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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Je suis sensible à ce thème qui est fort bien traité, avec sensibilité, dans les trois premières strophes.
Ma lecture a perdu sa fluidité aux quatre derniers vers et c'est dommage, et ce malgré l'interrogation. Je pense qu'il faudrait trouver une autre formulation si vous tenez à garder les mêmes images. |
bulle
9/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte très attractif..
Le premier passage met en scène toute la suite, et ce parallèle entre l'enfant et le vieillard est une symbolique que je trouve très forte, d'entrée. "font tourner dans leurs doigts de la même manière un monde-cathédrale blasphème de lumière" La ronde est bien menée par des images fouillées, et significatives. "et la rose des vents s'effondre sur sa tige essaimant des flocons irisés des vertiges" Tous les passages sont reliés les uns aux autres par de petites boucles musicales. J'y entends aussi des sonorités séduisantes en chuchotis : "et ce vieillard pensif visitant son passé" en claquement : "ce cristal de cyclope aux échos interlopes" Par contre, j'accroche ici pour le "de moins âpres ardeurs" que je trouve un peu lourd. Ce dernier détail ne nuit en rien à l'ensemble que j'apprécie beaucoup. |
Marite
10/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Les deux premières strophes sont très belles.
J'ai beaucoup aimé: "... copeaux d'arc-en-ciel...blasphème de lumière... flocons irisés des vertiges ... le tendre avec l'amer emmêlent leurs couleurs..." Je trouve que la poésie est moins présente ensuite, surtout dans la dernière strophe (que je n'ai pas très bien compris...) |
Anonyme
11/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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Alors déjà rien que la phrase de résumé, ironique j'espère, m'a fait bondir...
Une vision qui se propage étrangement au rythme des mots, des images bizarroïdes au fil du poème. Je n'ai pas été convaincue, parce que, contrairement à ce que le titre nous promets, j'ai une vision monochrome, monotone, loin des couleurs chatoyantes du kaléidoscope... Désolée. Bonne continuation |
colibam
12/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une poésie d’excellente facture. La lecture est limpide, les mots s’écoulent avec beaucoup de fluidité.
« Cet enfant ébloui penché sur la margelle contemplant dans le puits des copeaux d'arc en ciel » : quelle image magnifique (Pour moi, symbolique de la margelle du temps, opposition ébloui / puits et ces « copeaux d’arc en ciel », je suis fan !). « vitrail de verre pilé » : les vitraux chamarrés de l’existence, pilés par la mémoire assassine qui dilue le pigment des souvenirs. « la rose des vents s'effondre sur sa tige » : là encore, c’est splendide ! Plusieurs niveaux de lecture sont possibles, les mots s’expriment avec beaucoup de saveurs, il y a une réelle maîtrise. Bravo et En-co-re ! |
pieralun
14/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Joli poème!! Un fond original, bien pensé et très bien exécuté par ce jeu permanent de lumières. J'aime la comparaison de l'enfant et du vieillard, cherchant, l'un par curiosité, l'autre pour adoucir la réalité, les effets de lumière...toujours dans le jeu de sa décomposition. J'aime le mariage du tendre et de l'amer, et je trouve très beau le vers: "et la rose des vents s'effondre sur sa tige": un magnifique alexandrin.
J'aime la question posée par la chute à laquelle je réponds non; non!!! surtout pas, car c'est ce cristal qui permet à l'immense majorité de notre monde d'en supporter le triste sort. |
ristretto
21/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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je suis charmée !
"copeaux d'arc en ciel " ! quelle belle image ! une lecture sans ombre merci Arielle pour ce début de journée illuminé par les couleurs " tendre-amer' envoutantes |
Chene
21/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Content de retrouver ce "Kaléidoscope" en publication et de pouvoir le commenter. Autant les deux premières strophes ont agréablement coloré ma lecture, autant j'ai trouvé les suivantes de moindre facture. Les images me semblent moins "parlantes". Le "qui danse pour nous plaire" ne me semble pas à la hauteur. Peut-être en substituant aux verbes les substantifs "danse" et "plaisir"... (pareil pour "masqué", d'ailleurs). Je ne suis pas fan non plus du mot valise "monde-cathédrale", c'est choix d'auteur, mais aussi impression de lecteur. Cependant, mon ressenti est positif, l'auteur a su me surprendre par nombre d'expressions très poétiques (y compris le dernier vers). Cordialement Chene |
Anonyme
21/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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"Faut-il nous arracher des griffes et des leurres
que nous plante en plein front ce cristal de cyclope aux échos interlopes ?" Rien que cette strophe, résume pour moi l'ensemble du texte. C'est artificiel et un peu facile. Je n'aime pas déjà la signature en haut, je la trouve très critiquable et comme elle semble servir de base à ce poème, je la suis. Il y a dans ce texte, certes une certaine qualité d'écriture, c'est indéniable, mais le fond est creux, plat, avec une étonnante faculté à dire des choses que je juge convenues. La dernière strophe en est l'exact reflet. Bref, je n'ai pas aimé, je ne m'en cache pas, mais je souhaite à l'auteur de faire un texte qui me plaise. Bon courage tout de même. |
ANIMAL
21/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup de musicalité dans ce joli poème tout en ombres et lumières.
A haute voix, il est chantant et équilibré, sauf sur ces vers : et la rose des vents s'effondre sur sa tige essaimant des flocons irisés des vertiges qui pour moi auraient gagné à l'oreille à être distribués ainsi : et la rose des vents s'effondre sur sa tige essaimant des flocons irisés, des vertiges C'est le seul petit travers que j'y vois car je trouve chaque mot à sa place, formant les facettes changeantes de ce kaléidoscope. Alors que le résumé est à l'opposé de mes convictions, j'ai pourtant lu ici un poème plein de charme. |
jaimme
21/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai décidé de négliger l'incipit, que je maudis et piétine rageusement! D'ailleurs je ne comprends pas bien le lien immédiat avec le reste car les rêves sont quand même maltraités (interlopes par exemple).
Bon, je me calme. Promis. Le poème lui-même est très évocateur. Parler avec force et grâce de l'indescriptible (ou presque), c'est très fort. Un peu surpris par les changements profonds qui interviennent entre la première strophe, les deux suivantes et la dernière. Mais pourquoi pas. Je ne relèverai pas les meilleurs passages, d'autres l'ont très bien fait. J'aurais quand même voulu en savoir plus sur cette dichotomie rêve/réalité. Merci Arielle. |
Anonyme
21/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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mettre en libre des alexandrins qui se cachent et forment un quasi classique à recomposer, pourquoi pas ?
Le travail sur le rythme et la rime ne trompe pas, il est beau et bien fait, mais désolé, ce n'est que du faux libre... C'est dommage de ne pas assumer ses choix d'écriture, mais c'est un bon test pour définir la perspicacité du lecteur. Bravo ! Pour le fond, c'est léger, mais pas désagréable. Les copeaux d'arc-en-ciel, j'aime assez. Je visualise bien le kaléidoscope aussi, alors merci et surtout, bien joué, puisqu'ici il se kaléidoscope jusque dans la forme ! |
domi
21/2/2010
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je ne comprends pas bien la forme
pourquoi aller à la ligne, apparemment "gratuitement", dans le seul but (peut-être) d'appeler cela "poésie libre", alors qu'il s'agit d'une poésie néo classique, disons, "non complètement aboutie" au niveau des rimes ?... j'en resterais là sur mon commentaire car ça me perturbe ; ce n'est pas comme cela que je conçois la poésie "libre"; il me semble qu'en libre il y a une recherche à faire à un autre niveau... (je ne suis pas spécialiste mais j'apprécie parfois beaucoup le libre)... explications, please ? |
Anonyme
21/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un très joli phrasé, poétique, une imagerie rêveuse, de la lumière et du scintillement. J'aime bien ce genre d'écriture en poésie, j'aime aussi cette douceur.
Pour l'exergue, ça aurait été sympa de préciser que Proust en est l'auteur :) |
Arielle
21/2/2010
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Voir en "discussions sur les récits" une tentative d'explication. Désolée, je ne sais pas mettre de lien ...
[édité : http://www.oniris.be/forum/au-sujet-de-kaleidoscope-t10262s0.html#forumpost121800] Merci pour le lien ! |
Anonyme
21/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Arielle ! Ouais, c'est du "néo détricoté" ( ou comment inventer une nouvelle catégorie poétique ! ) mais personnellement ça ne me gène pas... Et puis tes copeaux d'arc en ciel sont quand même exceptionnels. J'aime moins le dernier vers, le cristal de cyclope aux échos interlopes.... Peut-être un "ope" de trop ! Un bon poème...
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domi
23/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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a-t-on droit à un deuxième commentaire...?
je l'espère Arielle, (que je remercie pour sa réponse sur le choix de la catégorie, même si je ne partage la conception du "libre", rires!) j'ai bien relu ton poème, sans me focaliser sur la forme: il est magnifique... et lumineux ! c'est peu de le dire.. (à part le derrier vers que j'aime paps trop) je note maintenant : très bien |
David
25/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Arielle,
Je suis aller rechercher "interlope" dans un dico, je n'en avais plus qu'un sens trop diffus en tête. Y'a une idée de contrebande, de fraude dans le mot, de commerce un peu trompeur, entre cet enfant et le fond du puit, entre le vieillard et... Je ne sais pas trop ce qu'il regarde, la direction plutôt, mais l'enfant rêve les yeux vers le bas, j'ai tendance à me dire que le vieillard est nostalgique les yeux au ciel, perdu dans le vague, ce qui fait un drôle de contraste. Je ne voudrais pas ironiser sur des croyances surtout, mais le blasphème serait dans le fait que chacun, enfant et vieillard, prie pour lui-même, égoistement, dans le recueillement de leurs songe et nostalgie. Je suppose que c'est imagé, pour souligner le côté spirituel de ces actes tout simple, rêver ou se souvenir avec émotion. À moins que ce ne soit de la supertition-qui-ne-se-l'avoue-pas-parce que-ça-porte-malheur :) |