|
|
Anonyme
4/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ça se lit comme une comptine, il y a de la fraicheur, de l’espièglerie, de la profondeur aussi, bref j'ai aimé.
Fowltus en EL. |
Gouelan
5/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
J'ai beaucoup aimé " nouant avec un arc en ciel - le bouquet de les ritournelles". Le rythme est joyeux et entraînant. Au fil des expressions connues on savoure ces pas de danse, cet élan de vie. Merci pour cette lecture qui fait du bien. |
dom1
6/2/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
On doit danser avant que de ne passer l'arme à gauche du baudrier, c'est vrai...
Ici, certes, votre talent s'exprime, mais on gigote sans vraiment prendre ses pieds en main. Ou alors votre musique est trop soporifique. Dommage... domi... |
Myndie
8/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Quel joli poème, que tout concourt à rendre tout à la fois fringant et primesautier, charmant et badin! :
- le choix de l’octosyllabe qui donne le rythme et suggère véritablement une chanson accompagné d’une danse. Qui induit également un effet comptine, renforcé par quelques expressions plutôt enfantines (notamment la deuxième strophe). - le vocabulaire emprunté au langage médiéval (qui danse encore la giguedouille de nos jours ? :-)). Et puis je me délecte des ces délicieux vocables qui roulent dans la bouche et piquent la langue comme des bonbons acidulés : « calembredaines » « coquecigrues » « de mes chats gris de mes chagrins » C’est simple, mais il fallait y penser. Il y a de la joie dans votre texte et moi je reprendrais volontiers de ces clichés ! Une réussite. |
BeL13ver
10/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
L'auteur s'amuse avec ce petit texte sans prétention autre que de montrer comment profiter simplement, et sobrement, de la vie, à son avis.
Il n'a pas l'air de beaucoup apprécier conte, légendes, histoires à dormir debout et fait religieux, comme le rappelle les premières strophes. Que l'on soit d'accord ou non avec son point de vue, force est de constater que le style est maîtrisé, la plume alerte, acerbe, et le vocabulaire amusant, lui qui donne le sourire. J'aime en particulier la dernière strophe, dont je trouve qu'elle est un sommet de simplicité et de poésie. Beaucoup de qualités dans ce poème, séduisant et guilleret, qui fait passer un message épicurien, l'air de rien... BeL13ver, en Espace Lecture |
troupi
20/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Arielle.
Ça sent le printemps cette histoire. L'envie d'oublier le feu de bois et d'aller gambader dans les près. Quelle énergie dans le rythme et l'originalité de certains mots est amusante comme un petit piquant sur la langue. "Avant de mordre la poussière avant de brouter la racine des pissenlits qui est amère" Ça c'est du Brassens tout cru. Je vois bien que ce com ne t'apporte pas grand-chose en terme de poésie c'est juste un petit coucou de Provence qui attend aussi de pouvoir cavaler dans les champs. |
papipoete
20/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour Arielle
J'ai craint qu'on lise encore un texte sur la mort, et s'en trouve assombri pour la journée ; mais non, au contraire l'auteure dit que la faucheuse peut et doit attendre, et qu'il faut chanter, rigoler et danser ... la giguedouille avant que la carcasse ne rouille ! NB un poème à chantonner, avec ses images rigolotes, incongrues ' sous l'aile des coquecigrues " ( me voilà instruit d'un nouveau mot ! ), " je ne suis pas de ces grenouilles/qui couvent dans les bénitiers " et le dernier vers à peine ironique ! Très agréable lecture ! |
Donaldo75
20/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Arielle,
Voici un poème marrant, aux allures de chanson et de folie douce, sur un thème pas toujours facile à traiter en couleurs. La palme: "Je ne suis pas de ces grenouilles qui couvent dans les bénitiers Gober des œufs pour l'au-delà ne me tente pas plus que ça" Bravo ! Don |
Pouet
20/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bjr,
Un petit texte léger et sautillant, j'aime bien cette façon de traiter le sujet. De l'humour et de la dérision forcément salvateurs. Les deux derniers quatrains auront ma préférence. Derrière la fantaisie la poésie vient se nicher: "nouant avec un arc-en-ciel le bouquet de mes ritournelles" par exemple. Vient se nicher aussi la question de Dieu avec la troisième strophe. Et aussi quelque jeux sur les mots à l'instar de : "De mes chats gris de mes chagrins" Bref, un poème "complet" pour un moment de lecture aigre-doux. |
Damy
20/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Oui, un petit régal qui coule suavement dans mon vieux gosier dont les papilles sont, aujourd'hui encore, apte à distinguer le bon grain de l'ivraie.
Chanter "La giguedouille" et c'est l'ivresse. PS: je me demande s'il faut un "t" à "bénit". Pain béni, hostie bénie, non ? Merci, Arielle, pour ce bon moment de distraction |
Anonyme
20/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un pied de nez à la camarde et la chance de pouvoir " savourer avec tendresse
le pain bénit de la vieillesse ". Un texte empli d'optimisme, parsemé d'un humour pinçant- parfois - " je ne suis pas de ces grenouilles qui couvent dans les bénitiers Gober des œufs pour l'au-delà ne me tente pas plus que ça ". Tous les ingrédients réunis pour une poésie charmante. |
Quidonc
20/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Arielle,
Quelle saveur que cette comptine presque médiévale Avec des mots venus d'ailleurs comme calembredaine, coquecigrue, ritournelle et le titre bien sur la giguedouille Du pain béniT que ce joli poème Bénit(e) est employé comme adjectif pour parler des choses consacrées par une bénédiction rituelle (le pain, l'eau). Béni(e) est le participe passé ou un adjectif dans toutes les autres acceptions, en parlant des personnes ou des choses. Merci pour ce partage |
hersen
20/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Eh eh, on dansouille un petit coup sans trop se tracasser de ce qui arrivera inéluctablement, on profite de la vie sans se laisser envahir par la mort avant l'heure ?
Bravo Arielle, y a pas mieux pour l'éloigner ! Un petit poème sympa, la strophe sur les grenouilles de bénitier est excellente, d'autant plus qu'il paraît que certains agnostiques seraient tentés de tourner casaque pour "le cas où", quand l'heure approche. Je l'ai vraiment adorée, celle-là ! Mais les rêves, les chagrins, les merveilles, tout y est pour repousser le moment où il faudra bien mordre la poussière. Traiter positivement du sujet n'est pas simple; Tu l'as fait ! Merci Arielle. Edit : "avant que mes rêves ne rouillent" excellent. |
Anonyme
20/2/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Toujours d'humeur chagrine, quand je lis un très beau texte, où la ponctuation fait quelque peu défaut.
Bien sûr le rythme est là, vos rimes savent donner le tempo, et je me suis pris au jeu, de fredonner ces phrases entrainantes, elles s'accordent mélodiquement au son d'un bel humour, grinçant juste ce qu'il faut, sans tapage. Lecture sympathique, très distrayante. Un bon moment de fantaisie, comme il faudrait en rencontrer plus souvent en poésie. J'aime particulièrement : " Avant que mes rêves ne rouillent je veux danser la giguedouille et savourer avec tendresse le pain bénit de ma vieillesse " |
Louison
20/2/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
C'est savoureux, sautillant, ça donne le moral.
"Tant que mes poules auront des dents j'irai chatouiller l'air du temps sous l'aile des coquecigrues qui me pondent monts et merveilles" J'image cette bestiole poétique et je suis ravie. Bref, j'ai apprécié et je retourne lire une troisième fois, pour le plaisir. |
Luz
20/2/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Arielle,
Je ne sais que rajouter à tous les commentaires élogieux que je rejoins. C'est léger (beaucoup de travail sans doute pour arriver à cette légèreté), c'est très gai, comique (j'aime bien la racine des pissenlits qui est amère par exemple). En mettant une ou deux strophes et quelques rimes de plus (et de la musique...) on aurait une superbe chanson : le tube de l'été... Merci. Luz |
emilia
20/2/2018
|
Une espiègle ritournelle pour « chatouiller l’air du temps » avec une plaisante façon de jouer avec les mots et de réhabiliter des clichés en se moquant des interdits absolument honnis en poésie pour faire la part belle à quelques mots aux sonorités extravagantes et burlesques comme « calembredaines et coquecigrues… ; merci pour cette agréable fantaisie…
|
jfmoods
21/2/2018
|
Ce poème en octosyllabes, de forme libre, composé d'un sizain et de quatre quatrains, comprend 14 vers rimés (rimes suivies et croisées, suffisantes et pauvres).
Évoquant la perspective de sa propre mort (expression courante : "brouter la racine des pissenlits"), la poétesse, vieillissante, est loin de sombrer dans l'abattement (détournement du sens figuré d'une expression vers son sens propre : "sucrer les fraises", jeu d'assonances avec mise en apposition du complément d'objet indirect : "De mes chats gris de mes chagrins / je me lave"). Portant sur ses écrits un regard teinté d'auto-dérision (terme péjoratif : "semer des calembredaines", métaphore dépréciative : "sous l'aile des coquecigrues", expression hyperbolique : "monts et merveilles"), elle s'accommode, en épicurienne, de ce que la vie lui offre journellement (complément de temps : "chaque matin", participiale agrémentée d'une métaphore sensuelle : "nouant avec un arc-en-ciel/le bouquet de mes ritournelles"). Ce carpe diem (allégorie : "chatouiller l'air du temps", modalisation : "je veux danser la giguedouille et savourer avec tendresse", subordonnées de temps instituant une limite : "Avant de mordre la poussière", "Avant que mes rêves ne rouillent", métaphore laudative : "le pain bénit de ma vieillesse") est celui d'une femme proche de la nature (lexique : "les allées de mon jardin", "pondent", "couvent", "oeufs", "mes chats", détournement comique d'une expression courante : "quand mes poules auront des dents") qui ne s'encombre pas de préoccupations chimériques (jeu de mots assorti d'un démonstratif sur les "grenouilles de bénitiers", litote : "Gober... pour l'au-delà / ne me tente pas plus que ça"). Merci pour ce partage ! |
Louis
22/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Comme souvent, c’est une leçon de vie qui est proposé par Arielle dans ce poème, pas une morale, mais un art de vivre.
Parce que l’auteur est poète, et qu’il se nourrit de mots, il nous «sert» des « clichés », mais des clichés détournés de leur sens commun, subvertis, démarche sans laquelle le poème ne serait pas un poème, l’écriture poétique commence, en effet, par une lutte contre les clichés. La première strophe oppose deux façons de se nourrir : celle qui consiste à « mordre la poussière » puis à « brouter la racine / des pissenlits qui est amère » ; une autre qui consiste à « sucrer les fraises » et « semer des calembredaines ». Mort et vie s’opposent ainsi, comme deux repas bien distincts. La mort se repaît de mets sans saveur (la poussière) ou bien amers (les racines) qu’elle dévore grossièrement, comme le ferait un animal : « mordre » , « brouter », alors que la vie a ses fruits, son sucre, ses douceurs, ses desserts. Mourir : quel mauvais repas ! Vivre, au contraire : la belle invitation à cette table où l’on peut servir des mets raffinés ! Des mets et des mots : « les calembredaines ». Pas n’importe quels mots, des mots chantants : calembredaine ; des mots poétiques. Des mets et des mots, des mets qui sont avant tout des mots. Des mots à « semer » : ils fleuriront au printemps. Viendra le temps de l‘éclosion. Vivre, c’est se donner un avenir, quand mourir, c’est n’être plus qu’un passé. L’auteur ainsi se nourrit des mots, des mots de la vie, des mots qui font la vie. La mort est un éternel silence. Des mets et des mots, mais aussi des « monts et merveilles ». La deuxième strophe inclut, dans la nourriture qui fait la vie, les fruits de l’imagination. Vivre n’est pas survivre, et la vie s’enrichit de l’imaginaire. Le bon repas se déguste dans cette vie. Préparer un repas pour un au-delà, qui peut-être n’est pas, délaissant cette vie ici-bas, devenant l’une de ces « grenouilles / qui couvent dans les bénitiers », n’est pas la bonne voie. S’il faut se nourrir de l’imaginaire pour enrichir la vie, il convient de renoncer aux chimères qui la sacrifient. Sucrer les fraises réelles vaut bien mieux qu’espérer tous les nectars et ambroisies des dieux, trop accommodés au miel de l’illusoire, au doucereux irréel. Il convient donc de savourer « le pain bénit » de la « vieillesse », que l’on trouve du côté des jardins, et non de celui des églises. Il ne serait pas heureux de considérer la vieillesse comme la fin du repas terrestre, et le commencement des préparatifs pour un hypothétique festin dans l’au-delà. La vie peut se déguster, quand c’est possible, jusqu’au bout. Il convient de rester à table jusqu’au bout, et de ne pas « mordre la poussière » avant l’heure. S’il faut se lever de table, c’est pour danser. Danser la giguedouille. La giguedouille, parce que le mot, bien que suranné, sonne tendre et doux. On se nourrit de mots, on danse avec les mots. Vieillir et danser encore, de cette danse : le léger, le sautillant, le gai, de cette danse par laquelle on ne se sent pas écrasé, accablé, pliant sous l’esprit de sérieux, sous le poids de la gravité qu'exerce la proximité de la mort. Merci Arielle |
Ombhre
24/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Merci pour ce très beau poème, plein d'humour, de joie de vivre et de légèreté, sur un sujet pourtant grave. Le mélange est artistiquement dosé, et l'ensemble se lit et se relit avec plaisir.
La première et la dernière strophe sont pour moi les plus réussies, tressant ensemble l'enfance et la vieillesse. Merci pour cette belle lecture. Ombhre |
Arielle
24/2/2018
|
Remerciements par ici :
http://www.oniris.be/forum/la-giguedouille-un-pas-de-cote-t25318s0.html#forumpost338982 |
Vincendix
26/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Arielle,
Je l’aime bien cette giguedouille même si je me demande comment la danser. Prendre la vie du bon côté, c’est aussi ma philosophie, chaque matin je rase mes soucis et je plains tous les barbus à la mode qui tentent de les cacher derrière les poils, ce qu’ils ont l’air tristes. Ne pas laisser les rêves rouiller, continuer à chatouiller l’air du temps et plus, combien je suis d’accord. Vincent |