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Poésie libre
Arielle : La rentrée
 Publié le 02/09/10  -  12 commentaires  -  735 caractères  -  384 lectures    Autres textes du même auteur

Quelques pincées de sable entre les pages d'un cahier et deux ou trois coquillages au fond d'une poche... nostalgie !


La rentrée



Qu'il serait doux de lire
les cris de craie des mouettes
nous vrillant les tympans sur l'ardoise du ciel

Qu'il serait doux d'humer
par les rues crucifiées
l'odeur de pins froissée dans le vent des falaises

Qu'il serait doux d'oser fleurir nos boutonnières
du chardon à l'œil clair qui étreignait la dune
de sa poigne de braise

La semelle éculée
des sandales au long cours qui flânaient sur les grèves
serait douce à traîner sur le béton des cours

Traçant le mot "rentrée" dans sa coque de nacre
le bel été renâcle à prendre son cartable
affecte de sortir
à la façon des crabes
poivrant de sable en grains les pavés de septembre


 
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   Marite   
26/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Joli poème, des expressions très originales et imagées qui rappellent les souvenirs de fin d'été en bord de mer, une fois les vacanciers partis.
"les cris de craie des mouettes... l'ardoise du ciel...chardon à l'oeil clair... le bel été renâcle à prendre son cartable"

   Lariviere   
31/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour !

De très belles et originales images grâce à l'ingéniosité des associations de mots. La sensibilité et l'imagination de l'auteur doivent aussi tenir une part importante dans cette réussite.

Toutes les strophes sont belles et bien écrites, le rythme est globalement plaisant. Je heurte juste sur l'inversion de la construction des strophes trois et quatre (strophe trois : deux alexandrins puis un vers en hexasyllabe. Strophe quatre, entame identique à strophe un et deux : premier vers cours en hexasyllabe puis deux alexandrins.). Les deux strophes sont bien construites mais ne se lient pas harmonieusement à mes oreilles. En lisant le quatrième vers, je suis dérouté phonétiquement, car j'ai encore la musicalité imprégnée par la découpe différente de la strophe trois. C'est la construction singulière par rapport aux restes de la strophe trois qui gène à mon avis. Cet effet est peut être intentionnel ? Sinon, une virgule de césure au milieu du premier vers de la strophe trois pourrait arranger la chose en facilitant la constance du rythme et la fluidité de la lecture.

Sur le fond, je regrette juste l'aspect "écolier", un peu puéril, que je ne trouve pas personnellement adapté au ton du poème (vocabulaires et images poétiques choisis), et qui lui enlève par contraste, beaucoup de valeur potentielle.


Je pense que ce type d'écriture, incisive, moderne, presque surréaliste, est plus amène d'exprimer la gravité et la profondeur d'un sentiment ou d'un propos que la légèreté de la fin des vacances d'été. Sur ce texte, l'auteur à visiblement choisi la légèreté. Je ne partage pas ce choix mais bien sur, je le respecte.

Bonne continuation !

   framato   
31/8/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Superbe ! Un très très beau rythme, une poésie à lire à haute voix, des images décalées, marines et belles entre la cour et la plage : j'ai adoré !
Une superbe fluidité, un texte "Oral" comme il y en a peu : rien n'accroche !

   Anonyme   
2/9/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Je regrette le manque de ponctuation, par moments le rythme en est faussé à mon sens.
Comme par l'apostrophe devant humer qui me déplait. De humer me semble plus correct. Mais j'ai du mal avec les nouvelles règles d'orthographe.
Certaines images me convainquent moins l'odeur des pins froissée dans le vent des falaises par exemple ne me parle pas du tout.
Sinon, c'est frais, de saison, bien qu'assez loin de mes gouts personnels.

   Anonyme   
2/9/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
On dit DE humer. H aspiré. Qu'une faute aussi grossière ait pu passer le sas de la correction m'étonne...

Sinon j'aime les images. Surtout celle de la dernière strophe qui contient un très bel alexandrin : le cartable de l'été.

   Anonyme   
2/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ah que voilà une belle rentrée "pincée" par la nostalgie des vacances. J'ai senti en lisant ce poème l'odeur des pins froissée (il faut dire qu'il y en a à 20 mètres mais sans les falaises... on ne peut pas tout avoir). Vraiment, un beau poème de rentrée... Vous allez en quelle classe ?

   Anonyme   
2/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Arielle ! Coincidence ou pas, la date de parution est bien choisie. J'ai trouvé dans ce texte de très belles images poétiques mais je retiendrai particulièrement

les cris de craie des mouettes
nous vrillant les tympans sur l'ardoise du ciel...

Une lecture très agréable où les odeurs de dunes prennent encore le pas sur celles des cartables neufs. Merci !

   doianM   
3/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
la semelle éculée/ des sandales au long cours....
La chardon à l'oeil clair....et autres paillettes semées sur le parcours.

Agréable lecture.

Pour la rentrée scolaire...et toutes autres rentrées de la saison.

   bulle   
3/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Fantaisie et poésie s'allient avec grand plaisir ici.
Je ressens aussi une pointe d'espièglerie par ces mots qui dansent.

J'aime beaucoup la portée de ces images, et leur sens.
"du chardon à l'œil clair qui étreignait la dune" (wow)

La rentrée à reculons, ou de côté.
Une contrainte bien amenée, sur un air d'exotisme très agréable.

Et puis, il y a ces jeux de sons que j'apprécie particulièrement :
"les cris de craie "
"l'odeur de pins froissée dans le vent des falaises" (comme si on y était).

Un très beau moment pour moi, et un plaisir plus que certain.

   pieralun   
3/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Souvenirs d'été, souvenirs de bord de mer, l'océan avec ses dunes et ses falaises très joliment embarqués à la ville qui attend le retour tant redouté.
Seul le qualificatif de "crucifiées" pour les rues me semble déplacé dans un contexte ou le rêve s'impose dans la douceur.
En revanche, j'aime énormément le trajet trainant des sandales éculées.
A qui as-tu emprunté le magnifique "bel été"...je ne m'en souviens plus.

   Arielle   
6/9/2010

   Axiome   
13/9/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Trés jolie poéme, agréable a lire du début à la fin bien que je n'accroche pas au vers "par les rues crucifiées" et à la répétition du dernier vers "de sable en grain".
J'aime beaucoup les images qui me transporte aisément de la pinède aux pieds des dunes, du bord de mer au contour d'une classe.
Dommage que la fin du poème ne se termine pas par deux tercets.
Bonne continuation !


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