|
|
Mokhtar
9/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
« Poésie libre » qu’ils disaient !
Foin d’hypocrisie. On voit ce que la subtile harmonie de ce texte doit à l’alexandrin émietté. Le foyer peut-il capter la tempête ? Moi je capture : « l’âtre cajolant le bûche…sur son divan de braise…Il postillonne…libérant l’essaim qui pétille… » Pour me les resservir, quand « ronronnera serein » le feu de ma cheminée. La dernière strophe sort du descriptif, pour entrer dans la métaphore en jouant sur le mot foyer. Et l’on comprend mieux pourquoi l’auteur s’est épris de l’idée de capter les tempêtes. Il préparait sa conclusion. Très habile. Pas une banalité et rien de disgracieux dans ce joli poème. « Subtil ». Je me répète. C’est le qualificatif qui me vient d’emblée. Mokhtar. En EL |
Brume
13/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour
Magnifiques vers ! Mes sens en éveil. J'entend tout, je vois tout, je sens tout (niveau tactile). Une présence douce et chaude émane de ce cocon alors que dehors chante l'hiver. J'avoue que je n'ai pas envie de décortiquer car mes mots ne seront que banalités (j'ai fait une rime). Juste relever la tonalité de la seconde strophe que je trouve magique! Quelle autorité ! Et l'unique ponctuation du poème, l'exclamation, a bien raison d'être là, car au moins je mesure le niveau de fermeté de la/du narrateur.trice pour mon plus grand bonheur. C'est fort. Je me sens trop bien chez vous sous la caresse de la flamme qui "sifflote une romance à coups de langue rousse pique dans ses cheveux des brins de doubles croches" . Une pure merveille. |
Gouelan
13/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
De belles métaphores. Un foyer qui n'est pas que chaleur, où le vent entre parfois, et la maison grelotte. Le bonheur s'y réchauffe au creux du feu, il s'évanouit aussi, mais en jolies notes croches. L'ensemble est coloré, musical. On sent la vie dans tous les coins, même les plus sombres. L'hiver chante. |
papipoete
16/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
libre
Toute sa bande nous a tellement fait peur, ah Carmen Eleanor et consorts, soufflèrent si fort dans les branches, sur nos tuiles et dans nos cheminées ! Maintenant que la colère éolienne est passée, je fais une prière au vent, allumant un feu dans l'âtre, et je m'aperçois qu'il m'a écouté ! NB et la vision des flammes attisées par un vent " gentil " est si poétique que je ne sais quel passage relever ! ( le vent ) dans l'âtre cajolant la bûche/il postillonne "... ( la bûche ) " sous l'oeil complice des tisons ... alanguie s'effondre en libérant un essaim qui pétille " . Quel orfèvre êtes-vous pour ciseler ainsi vos mots ? papipoète |
Queribus
25/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
La bonne surprise du matin et du grand art ou comment pratiquer habilement le vers libre sans tomber dans le"n'importe quoi"; en effet, une habile disposition des mots et des phrases, malgré les apparences, donne à l'ensemble un côté très construit(et réussi). Le texte est empli de très belles images poétiques sans tomber dans le précieux avec même un côté chanson avec ces mots qui reviennent plusieurs fois: J'ai allumé un feu pour que chante le vent, l'hiver. Sauf erreur de ma part, vous devez avoir une très longue pratique de l'écriture poétique et si vos autres textes sont de ce niveau, je dis chapeau. |
Anonyme
25/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Arielle,
Superbe !!! La quintessence de la poésie. L'huile essentielle du vent. Une goutte sur une bûche et le monde change... Merci. |
Anonyme
25/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Déjà le titre "Les étrennes du vent" est très agaçant, vient la lecture
de l'écrit, et là c'est une explosion de belles saveurs. Au fil de cette lecture les mots éclates en mille petites images délicieuses, vraies, fortes que je savoure, bien plaisamment alors votre phrasé ronronne mélodieusement. Alors remercions ces vents, d'être venus ainsi inspirer si savamment votre plume magique et talentueuse. Quel bien merveilleux cadeau que voilà, nous sommes gâtés. |
troupi
25/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Arielle.
Je suis pourtant habitué depuis des années à la qualité de tes poèmes mais là c'est encore meilleur que d'habitude. Alors il a suffi d'un feu de cheminée pour que le vent furieux vienne s'y réfugier. Bravo l'idée est excellente et servie par une plume experte qui nous fait voir le vent ronronner comme un chat. C'est juste magnifique. |
Vincendix
25/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Arielle,
Ô vent retiens ton souffle ! Un superbe poème dans lequel le vent devient sympathique en chantant, cajolant la bûche, attisant les braises, sifflotant une romance et ronronnant, en opposition à sa violence destructrice souvent reprochée. Ce soir je vais chercher les quatre coins de l’ombre autour de ma maison ! Vincent |
Anonyme
25/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Vous faites voir, entendre et sentir l'impalpable et l'invisible. Tout s'anime ( le vent , la bûche et les tisons ) dans votre poésie pleine d'âmes ( anima : souffle ) , c'est le souffle des poètes qui s'est levé ce matin. Bravo et merci.
|
Quidonc
25/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Bonjour,
Mais oui, mais c'est bien sur ... le vent Je ne peux qu'ajouter ma voix à ce concert d'éloge et crier BRAVO Le reste a déjà été dit. Ces vers ronronnent comme votre foyer sous la bise. Merci |
leni
25/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
texte superbe d'équilibre aux images vives et habilement choisies
C'est pure beauté Parmi tous tes écrits celui-ci fait partie des plus beaux Les tempêtes d’hier et celles de demain s’obstinent à plomber nos ciels de leurs aigreurs mais sur son lit de cendre en douce compagnie le vent pour ses étrennes s’est offert un foyer où ronronner serein entre deux cris de rage ce dernier groupe de vers Est superbe Merci Arielle Amities LENI |
Anonyme
25/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Bonjour,
C'est devenu un gros nounours ce vent-là vautré près de votre feu. Comme vos mots ont si bien su l'amadouer, l'aimer, le calmer. Il ronronne comme nous ronronnons de vos mots délicats et parfaits en leur rythme délicieux et parfait. C'est une merveille que ce texte ! Quelles images devant l'âtre, que ce vent et ce feu ! Du grand art. Mille bravos. |
Louison
25/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
La tempête devient doux zéphyr auprès de ce foyer, voila un poème qui
apaise. J'ai beaucoup aimé la douceur qui émane de ce poème. "Dans l’âtre cajolant la bûche il postillonne sifflote une romance à coups de langue rousse pique dans ses cheveux des brins de doubles croches tandis qu’elle blêmit sur son divan de braises" C'est très beau. |
Anonyme
25/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Lorsque je vois apparaître une publication de Arielle, je sais d'ores et déjà que je vais connaître un fort beau moment de lecture.
Un libre dont la disposition ne parvient pas à masquer de beaux alexandrins. Les images sont superbes pour demander au vent " qu’il oublie de se plaindre et cesse de mugir ". Alors, il "s’est offert un foyer où ronronner serein entre deux cris de rage " Comme je le pressentais, une lecture suave. |
Anonyme
25/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour
vous êtes une vraie dompteuse des vents. Il n'y a plus eu de vent ni de tempête depuis (sauf en Corse). Merci merci. Mais est-ce vous ne pourriez pas écrire un poème contre la pluie maintenant ? Je vous en supplie, une petit effort. AMitiés |
deep
25/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Arielle,
Vraiment magnifique. Quelle maîtrise ! Je ne peux que savourer en silence la douce chaleur que procure la description de ce foyer et, tandis que tous les sens en éveil crépitent , alanguie comme la bûche, je m’effondre avec bonheur sous le poids de tant de belles images. Vous savez allumer le feu ... Bravo |
Anonyme
25/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Arielle ! Si j'en crois les commentaires précédents, la technique de l'alexandrin déconstruit a de beaux jours devant elle... mais ce n'est pas un reproche d'autant que ça n'aurait pas suffi pour écrire ce poème où fourmillent de jolies trouvailles mises en page par une plume qui nous enchante depuis bien longtemps...
Bravo et merci... |
jfmoods
26/1/2018
|
La poétesse, qui tronque avec bonheur l'alexandrin et en modèle subtilement le souffle (allitérations : b/p, f/v, assonances : an), joue les entremetteuses. Elle l'avoue d'ailleurs de manière un peu voilée dès l'entête...
"J’ai eu envie de demander au vent une petite trêve…" Aussi va-t-elle s'attacher à détourner, un moment ("pour ses étrennes", "entre deux cris de rage"), la colère obstinée de cet ogre inflexible... "qu’il oublie de se plaindre et cesse de mugir / aux quatre coins de l’ombre autour de ma maison !" Le subterfuge auquel la poétesse a recours (anaphore : "J’ai allumé un feu" x 2) intrigue d'abord le lecteur car le but poursuivi (gradation anaphorique : "pour que chante le vent", "pour que chante l’hiver") semble impossible à atteindre au regard des circonstances. Cependant, ce vent, passant des étendues inhospitalières et glacées du dehors à l'intimité chaleureuse, enveloppante d'une cheminée, s'adoucit, succombant peu à peu, à l'image d'un homme ébloui, au charme d'une ensorceleuse (cette bûche du vers 8 que l'on a pris soin de présenter à la flamme). La douce fête des sens peut alors se déployer (ouïe : "chante" x 2, "crépitent", "postillonne", "sifflote une romance", "des brins de doubles croches", "un essaim qui pétille", "ronronner", goût : "sous sa dent", "à coups de langue rousse", toucher : "pique dans ses cheveux", "cajolant", "Pelotonné"). La dévoration voluptueuse de la bûche (double sens du mot "foyer", personnifications : "elle blêmit", "alanguie", effet de gradation des métaphores : "sur son divan de braises", "sur son lit de cendre") en signera l'apothéose, réduisant même un instant au silence l'hôte assagi ("le vent s'est assoupi"). Merci pour ce partage ! |
Pouet
26/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bjr,
Des éloges amplement mérités auxquels je n'ai pas grand chose à ajouter. Ainsi je vais me contenter de relever de minuscules choses dans un esprit d'insigne chipoteur... "cesse de mugir": le vent qui mugit manque un brin d'originalité. Et puis... Ben et puis c'est tout. :) Même si je suis un peu moins fan de la dernière strophe, mais bon ça me regarde. J'aime particulièrement l'image de "l'essaim qui pétille". Bravo. |
pieralun
26/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bien ! Il faut tout de même un brin de critiUe au sein de ces louanges...
Difficile de dire pourquoi, je n’aime que modérément le 7eme vers; peut être l’association « ma maison » ?? Très beau quintil en suivant où, « cajolant », « langue rousse » font merveille. Puis sublime tercet de « pelotonné »......à « qui pétille » Indiscutablement de la poésie |
Anonyme
26/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Que dire encore, après tous les louanges sur ce texte ?
C'est à la fois beau, simple, évident, musical : "J’ai allumé un feu pour que chante le vent" J'aime particulièrement les alexandins "perdus" au milieu des vers libres... (avec, parfois, une vague rime, "rousse/braises", "alanguie/pétille") Un grand bravo admiratif. |
emilia
26/1/2018
|
Une poésie libre comme le vent qui s’appuie sur une expression très prosaïque et qui ne s’embarrasse pas d’hiatus : « J’ai allumé un feu… », sous le prétexte d’offrir à l’hiver une jolie flambée et de nous la faire partager avec plaisir, plus particulièrement les 3 e et 5e strophes, quand s’anime de façon si vivante et expressive la romance sonore du foyer qui ronronne, crépite, postillonne, sifflote sa partition en chef d’orchestre respectant les « doubles croches », jusqu’à libérer « un essaim qui pétille » (rappelant « l’exquise friture d’étoiles ») avant de s’assoupir et s’alanguir en passant du « divan de braises » au « lit de cendre », quand tout est consumé afin d’apaiser ce quêteur d’étrennes personnifié par sa dent, sa langue rousse et ses cheveux, dans un tableau très imagé… ; merci à la narratrice d’avoir su si bien conter une histoire sans doute banale d’un simple feu de cheminée, mais sublimée par son talent…
|
framato
3/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonsoir Arielle,
J'ai vraiment été accroché par la première strophe de ton texte. La suite est presque à l'avenant. Pourquoi presque ? Le rythme me semble trop régulier. Il endort un peu le lecteur, donne une impression de ronronnent, me semble-t-il. Ensuite, il y a quelques juxtaposition qui sont belles dans la musicalité (langue rousse, par exemple) mais où je cherche le but du qualificatif (en dehors de la beauté juxtapositoire, je n'ai jamais vu de langue rousse). Merci Arielle de nous avoir offert une belle petite poésie, mais j'ai trouvé qu'elle manquait parfois un peu de vigueur (le rythme trop régulier me donne cet impression) et de profondeur. Au final, je trouve ce texte moins puissant qu'il aurait pu. Le vent s'assoupit à bien peu de frais... Il n'empêche, c'est un texte de belle facture. |
Arielle
27/1/2018
|
Quelques escarbilles ici :http://www.oniris.be/forum/les-etrennes-du-vent-merci-t25203s0.html#forumpost337938
|
Donaldo75
27/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Arielle,
Dès le premier vers, je sais que j'aime ce poème. "J’ai allumé un feu pour que chante le vent" Les métaphores sont soignées, le refrain est bienvenu. Le lecteur passe un bon moment. Bravo ! Donald |
Cristale
27/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Dans les vers de l’auteur, le vent s’est fait musique et je l’ai vu frôler les ‘quatre coins de l’ombre’, hurler le long des murs, hanter la cheminée s’enrouler en crachant sur ‘la bûche alanguie’ au chaud d’un ‘lit de cendre’ et s’endormir enfin dans le crépitement du bois incandescent qui doucement s’effondre en un amas de braises.
Le vent s’est offert un foyer chez Arielle, une magicienne de la poésie et c’est toute décoiffée que je lui dis merci pour cette bouffée d’air en liberté. Merci Ana, Carmen, Bruno, Eleanore d'avoir permis une si belle inspiration à l'une des poétesses les plus talentueuses d'Oniris. Cristale |
Damy
4/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Toujours un grand plaisir à te lire, Arielle.
Musicalement je te préfère cependant dans des alexandrins déstructurés de manière régulière. Ici, j'ai plus de mal que d'habitude à suivre le rythme en 1° lecture et je ne sais trop te dire pourquoi. "pique dans ses cheveux des brins de doubles croches" est l'indicateur du rythme, malheureusement mes leçons de musique sont trop anciennes et je n'ai pas retenu ce qu'est une double croche. C'est dommage car J'aurais bien tenté de chanter ce poème au rythme de doubles croches. Je trouve très bien faits les rejets du cod des strophes 1 et 4, mais c'est peut-être eux qui me semblent casser le rythme. J'ai du mal aussi à la dernière strophe, mais bon. Je ne suis vraiment chez moi, à l'aise, tranquille à l'abri du vent, que dans la musique classique de la 5° strophe. Bien. Tout cela n'est que mon ressenti personnel en lecture rapide. Je prendrai le temps de venir réécouter "Les étrennes du vent" quand celui-ci se sera calmé :-) |
jlouisgillis
22/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
joliiiiiii et superbe !
Bien que n'y connaissant pas grand chose en poésie, j'aime votre texte car, je trouve qu'il se rapproche très fort de la poésie chinoise qui fait appel à nos 5 sens... Il réchauffe mon âme qui aborde l'été indien de ma vie avant de tendre vers l'automne sans langueur monotone suivit du général Hiver... ;-) bonne continuation et bien cordialement jlg |
Anonyme
2/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
crépitements, senteurs, chaleur et musique... j'y suis, j'y reste...
|
Gabrielle
21/5/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Une petite accalmie au fil de votre plume...
Merci pour ce reposant partage. Bien à vous. G. Michel |