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Anonyme
10/12/2013
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé le passage d'images d'Épinal du bon Noël aux horreurs de la guerre. Le glissement est vraiment habile, des "chagrins" au désespoir du doux Jésus. Une trouvaille, ces "soleils" qui giclent et la fin glaçante !
Bon, c'est bien fait, cela dit l'astuce est quand même un peu grosse à mon avis. Vous maniez habilement votre rhétorique, cela me paraît clair, mais je la trouve aussi très facile, le contraste entre "ici" et "ailleurs" des plus éculés. L'expression "rêves pain d'épices", avec son ellipse élégante, est un poil maniérée à mon goût. |
Bidis
25/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est un poème qui me donne l'envie d'aller lire d'autres textes de cet auteur, car je trouve l'écriture ici extrêmement belle et poignante.
Et qui replace le monde tel qu'il est au milieu de ce jour de fête... |
melancolique
25/12/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Arielle,
C'est un beau poème, qui décrit l'ambiance de Noël avec des images simples mais jolies, j'en cite: "vieux Noël enfariné" "lécheur d'étoiles sur les vitres" "grimaces ravies des santons" La fin est juste magnifique, avec ce contraste entre les vers qui précèdent, je trouve qu'elle dégage une forte émotion, j'adore surtout: "Là-bas ! Là-bas où l'on s'éveille du sang séché plein les souliers" Merci pour cette lecture. Au plaisir de vous relire. |
Anonyme
25/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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j'ai beaucoup aimé cette évocation dérisoire de nos noël enfarinés et préemballés, beaucoup. Bien sûr je comprends la remarque de socque, mais je ne la fais pas mienne. Certes l'opposition entre nos gentils noëls occidentaux et les tragédies d’ailleurs est une antienne, mais tout est dans la manière et là ça fonctionne plutôt pas mal et même très bien. On est cueilli à froid par pichenettes de dérision jusqu'à l'uppercut final qui vous laisse un K.O. Il y a la toute la finesse d'Arielle avec son air de ne pas y toucher tout en vous poignardant d'un gros coup de cafard en guise d'au revoir. Bravo !
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senglar
25/12/2013
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Bonjour Arielle,
Je suis un peu réservé (je n'évalue donc pas)... Bric-à-brac de mes observations : - "Noël d'ici et d'ailleurs" : Noël n'est pas une fête pour les musulmans et encore moins une fête religieuse (lol). Ce poème semble renvoyer en premier lieu à la Syrie où il y a une guerre civile pour le moment, doublée d'un affrontement sunnites/chiites. - "rêves pain d'épices" : C'est plutôt la Saint-Nicolas, non ? Noël est plus consumériste, foie gras et tablettes tactiles. - "Les grimaces ravies des santons" : Je suis d'accord, et surtout des santonniers dont ils ont fait la fortune. - Le "désespoir du doux Jésus" ne doit effectivement pas faire de doute (d'ailleurs il est toujours en croix dans nos églises) mais y a-t-il eu un âge d'or ? Là, je doute. En cette période festive de Noël pour les pays occidentaux il était évidemment tentant de faire le parallèle avec l'Orient en guerre et en révolution. Gare cependant au côté tarte-à-la-crème, il est tout aussi tentant de s'en pourlécher la figure. Mais, soit, ce poème est certainement une bonne action :) Euh ! Joyeux Noël quand même l Brabant Ben oui quoi ! :) |
troupi
26/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Arielle.
Tu sais que je suis fan de ton écriture qui dit tant en si peu de mots, je sais d'ailleurs que tu t'y appliques et tu réussis fort bien. Cette fois-ci tu nous laisses croire que pour Noël tu vas nous faire déguster une papillote bien sucrée et l'on s'aperçoit à la dernière seconde que c'est une bombe qui était sournoisement emballée dans son papier doré. Petite piqure de rappel pour ne pas trop nous endormir dans les rires et sourires de nos petits-enfants à l'heure intense de Noël. A bientôt Arielle. |
Robot
28/12/2013
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Rien à dire sur la rédaction de ce texte dont la composition est parfaite. Cependant, ce type d'écrit véhicule une certaine philosophie dont on doit tenir compte. Peut-on mettre en opposition le Noël occidental avec les "la bas où les soleils". N'est-ce pas un peu oublier ces conflits plus proche de nous, les manquements des pays européens de "culture chrétienne" à leurs propres valeurs. Je pense que ce texte se serait enrichi de chercher ici même nos propres contradictions afin de les y ajouter. Les horreurs commises "La bas" deviennent pour moi trop éloignées si on oublie les atrocités que nous perpétrons "Ici"
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Arielle
28/12/2013
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Un petit mot par ici :
http://www.oniris.be/forum/sur-noel-d-ici-et-d-ailleurs-t18213s0.html#forumpost236523 |
Anonyme
5/1/2014
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Salut Arielle
J'apprécie l'architecture de ce poème qui avec ses quatre strophes rappelle celle du sonnet. L'opposition est radicale entre les deux premières et les suivantes. Sur le fond comme sur la forme . Si les premières sont en vers libres les secondes forment un quatrain d’octosyllabes. Le ton monte en registre jusqu'à la chute, terrible "du sang séché plein les souliers" Bravo et merci Arielle, |