Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Arielle : Tes doigts
 Publié le 09/10/15  -  36 commentaires  -  859 caractères  -  869 lectures    Autres textes du même auteur

...


Tes doigts



Tes doigts
qui promenaient ton désir sur ma peau
y dessinaient l’écho de nos émois jumeaux
tes doigts
maintenant vont
et viennent
et délient
les nœuds de mes douleurs que l’hiver multiplie

Sous le boisseau des ans
sommeille
dans sa braise
l’ardeur des nuits cambrées au rythme des fournaises
quand se ployaient
au jeu des flammes
nos caresses

Nous avions du plaisir une faim carnassière
mais les crocs de la vie ont rogné nos ivresses
pétrifié nos élans
la fatigue s’installe et masquant sa détresse
gante tes doigts tremblants
d’une huile de tendresse

Le flot des souvenirs qui roule
dans nos veines
de son baume apaisant soulage
bien des peines

Entre les doigts du temps notre amour est sans âge


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Vincent   
25/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le flot des souvenirs qui roule
dans nos veines
de son baume apaisant soulage
bien des peines

Entre les doigts du temps notre amour est sans âge

bonjour

un beau texte

décrivant tout d'abord

cette passion tumultueuse

qui emplit les deux êtres

assoiffés de désirs

opposée à cette calme tendresse lorsque la fin approche

j'ai beaucoup aimé votre texte

   cervantes   
26/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau poème sur le temps qui passe et la transmutation de l'amour passion en tendresse.

J'ai bien aimé ces doigts qui servaient aux plaisirs de la passion et qui à l'âge mûr soulagent les douleurs.

De très beaux vers
’ardeur des nuits cambrées au rythme des fournaises
quand se ployaient
au jeu des flammes
nos caresses

Merci pour ce partage émouvant .. et juste.

   Anonyme   
27/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le rythme, le découpage des vers irréguliers confèrent à ce poème une impression de sincérité.
Le thème est très... touchant.

Du souvenir des ébats fous de la jeunesse aux caresses tremblantes de la vieillesse, perdure la tendresse.

"Nous avions du plaisir une faim carnassière"
"Entre les doigts du temps notre amour est sans fin".

De la sensualité, et beaucoup d'émotion qui m'ont séduite.

   papipoete   
27/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Mes doigts qui furent explorateurs, découvreurs, mèches de dynamite sur ton corps au temps des " ardeurs des nuits cambrées au rythme des fournaises ", sont dès lors après le poids des ans, dé-noueurs de maux, des " douleurs que l'hiver multiplie " .
Ils surent éveiller le désir, maintenir le plaisir lors de nos émois jumeaux; aujourd'hui, bien sages ils te caressent là où tu as mal, mais savent encore écrire à l'encre sympathique sur ta peau, AMOUR.
Comme c'est bien écrit, comme vous vous aimez!
A la 3e strophe par exemple..." gante tes doigts tremblants d'une huile de tendresse "

   Curwwod   
28/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Vous traitez avec bonheur ce moment de la vie où la passion s'est muée en tendresse.
"Entre les doigts du temps notre amour est sans âge"
L'amour demeure mais le désir incandescent propre à la jeunesse
"’ardeur des nuits cambrées au rythme des fournaises
quand se ployaient
au jeu des flammes
nos caresses"
s'est petit à petit étiolé pour ne plus survivre que dans des souvenirs évoqués avec regret et douceur.
Est-ce vraiment un baume, je ne sais : cette évocation rend trop sensible l'écoulement du temps et de la vie et les ravages de l'âge.
"tes doigts
maintenant vont
et viennent
et délient
les nœuds de mes douleurs que l’hiver multiplie"

Une belle écriture pour un thème malheureusement universel.

   Vincendix   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Texte magnifique pourtant d'une réalité cruelle qui me tire des larmes.
Quand il faut tourner la page de l'amour charnel, je me demande si la tendresse parvient à compenser ? Vous répondez oui et c'est plutôt rassurant. Est-ce que les souvenirs atténuent le "manque", je pense qu'au contraire, au fond de soi, ces souvenirs provoquent des regrets, j'espère me tromper.
Les doigts ! Ce sont des vecteurs du plaisir et les pourvoyeurs de caresses, une excellente idée de les mettre en vedette.
Des images fortes comme... nos émois jumeaux... la faim carnassière...

   Anonyme   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle,

J'ai bien aimé votre texte à la facture impeccable. C'est malheureusement ce que nous sommes tous en train de vivre. Les coups de foudre s'en sont allés, les années aussi. Merci encore de dire joliment tout ça avec tant de naturel.

   leni   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
très beau poème d'une pudeur réservée C'est écrit avec grâce
Nous avions du plaisir une faim carnassière
mais les crocs de la vie ont rogné nos ivresses
pétrifié nos élans
la fatigue s’installe et masquant sa détresse
gante tes doigts tremblants
d’une huile de tendresse
ces vers ont ma préférence....mais je pourrais les citer tous
le dernier vers est d'un superbe sobriété
Merci à toi Amitiés Leni

   Anonyme   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Arielle ! Tes doigts m'ont tout de suite fait penser à Mes mains de Bécaud bien que celles-ci évoquent un amour perdu tandis que chez toi c'est la fuite du temps qui justifie ce poème.
Un texte très fort avec de très belles expressions...

Nos émois jumeaux, l’ardeur des nuits cambrées au rythme des fournaises
quand se ployaient
au jeu des flammes
nos caresses,

ou encore...

Le flot des souvenirs qui roule
dans nos veines
de son baume apaisant soulage
bien des peines...

Un très joli poème qui éveille en moi bien des regrets mais ainsi va la vie...

Bravo et merci...

   ameliamo   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Une poésie ayant des sens profonds. Un poème plein de sensibilité et tendresse, qui touche le cœur sans aucune d’importance leur âge, car « entre les doigts du temps notre amour est sans âge. »

   Francis   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Au fil du temps, la passion est devenue tendresse. La main traduit toujours ce lien magique qui réunit les êtres qui s"aiment. Elle est caresse, réconfort, présence. "Entre les doigts du temps, notre amour est sans âge." J'aime ce vers !

   Anonyme   
9/10/2015
Bonjour Arielle
J'aime beaucoup cette poésie douce-amère, à la fois tendre, nostalgique et diablement sensuelle.
Les aller à la ligne rythment avec justesse une écriture aussi fluide qu'harmonieuse.
Merci Arielle et bravo

   angelina   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Arielle,
Un thème souvent abordé mais quel beau poème ...merveilleusement bien écrit !
J'ai particulièrement aimé la troisième strophe si touchante .
En lisant ce texte j'ai su qu'il était question d'un véritable amour où la tendresse à l'âge mûr a toute sa place .

   Anonyme   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Une autre façon d'évoquer les atteintes du temps ; et quelle façon !
Un parallèle entre hier et aujourd'hui, sans nostalgie, sans les sempiternels regrets qui accompagnent habituellement ce thème.

Des images qui s'opposent, pour ces deux époques, élégantes et teintées aussi d'humour complaisant << les nœuds de mes douleurs que l’hiver multiplie >>

Une réussite dans son genre.

   Anonyme   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est un beau poème rempli de nostalgie et de tendresse, écrit avec pudeur et sincérité.
Je trouve intéressant le mélange de vers courts et d'alexandrins, certains très beaux :
"y dessinaient l’écho de nos émois jumeaux"
"les nœuds de mes douleurs que l’hiver multiplie"
"Entre les doigts du temps notre amour est sans âge"
Certains vers riment, d'autres pas, mais pourquoi pas ?
Très touchant, en tout cas.

   Anonyme   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir !

Ces doigts qui sont le feu ( illustrant ainsi la passion ) deviennent au fil du temps tremblants de tendresse ....une belle ballade sur le corps et surtout j'ai envie d'ajouter "que ne vienne jamais l'ennui de l'habitude "

J'aime le tout ....mais particulièrement

"Sous le boisseau des ans
sommeille
dans sa braise
l’ardeur des nuits cambrées au rythme des fournaises
quand se ployaient
au jeu des flammes
nos caresses"
En fait il me faudrait citer TOUT le poème ! :)
Bravo et merci

   pieralun   
10/10/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Très fluide, un rythme sans faille et spasmodique, comme les plaisirs nostalgiques de l'amour, comme les douleurs vraisemblablement plus actuelles.

Beaucoup d'intensité dans les mots qui se souviennent de la passion: braise, cambrée, fournaise, flammes, faim carnassière, crocs, rognés, pétrifiés, détresse.
Beaucoup d'apaisement " verlainien " dans ceux qui évoquent le présent: les 4 avant-derniers vers.


Quelques vers qui se suffisent à eux mêmes: 3, 8, 16, 20 magnifique, le dernier

Le thème de l'amour passionnel qui réussit sa mutation temporelle en une infinie tendresse peuplée de ses souvenirs, mille fois traité bien sûr, mais rarement aussi bien que dans ce poème.

Magnifique, tendre, futur idéal presque lorsque l'on commence à entrevoir les dommages du temps.

   Mona79   
10/10/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Je ressens tellement ce poème qu'il entre en moi et m'envahit comme une seconde peau. Toute la sensualité qui s'en dégage traduit l'émotion que ne submergent pas les regrets. Tout s'imbrique : la tendresse mêlée au désir, malgré "les crocs de la vie" la fatigue et la détresse qui en découle mais n'éteint pas ce feu qui brûle encore sous la cendre chaude des souvenirs. Merci Arielle pour ce partage.

   Robot   
10/10/2015
Bonjour Arielle,
Il y a des poèmes encore plus agréables à dire qu'à lire. Celui - ci en fait partie. L'oral lui apporte un rythme et des sonorités qui confortent les images de ce texte fluide.

   melancolique   
10/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle,

J'ai beaucoup aimé ce texte qui parle de passion qui devient tendresse, sans que l'amour soit altéré.

Plusieurs belles images:
"tes doigts
maintenant vont
et viennent
et délient
les nœuds de mes douleurs que l’hiver multiplie"

"la fatigue s’installe et masquant sa détresse
gante tes doigts tremblants
d’une huile de tendresse"

Et le vers final que je trouve magnifique:
"Entre les doigts du temps notre amour est sans âge"

Merci beaucoup pour cet instant de poésie.
Au plaisir de te relire.

   lala   
10/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Arielle,
C'est un moment tendre et intime que vous offrez au lecteur.
Les sonorités sont douces excepté à l'évocation du zénith charnel, des crocs carnassiers ...
La vie, le temps se déroulent avec leur lot de désagréments, mais la mémoire, la tendresse, la caresse, le couple permettent de se dégager de l'âge réel pour cueillir une paix nouvelle.

   jfmoods   
10/10/2015
Les mètres favoris d'Arielle (quatorze alexandrins, volontiers démembrés, et un hexasyllabe) bercent l'évocation. La prédominance de la première personne du pluriel (pronoms personnels : « Nous », adjectifs possessifs : « nos » x 5, « notre ») sur le contexte individuel (« ma », « mes », « ton », « tes » x 3) marque la lecture initiale du poème, entérinant l'image de l'entente profonde d'un couple. Un jeu d'oppositions se structure entre douces habitudes du passé (imparfait : « promenaient », « dessinaient », « se ployaient », « avions »), changement irréversible (passé composé : « ont rogné ») et constat général, approfondi, au présent (10 occurrences). La sensualité a, longtemps, été la clé de voûte émerveillée de la relation à l'autre (champ lexical : « tes doigts », « braises », « fournaises », « flammes », « plaisir », « faim carnassière », « ivresses », « caresses », « élans », personnification : « l'ardeur des nuits cambrées », expression : « nos émois jumeaux »). Cependant, le temps a marqué de son empreinte les corps, en a dégradé la vitalité (métaphores : « les nœuds de mes douleurs », « le boisseau des ans », « les crocs de la vie », participe passé : « pétrifié », personnification : « la fatigue s'installe... / gante tes doigts tremblants »). La saison mentionnée ici (« l'hiver ») peut aussi bien être interprétée, métaphoriquement, comme l'avancée inéluctable d'un crépuscule. À l'âge d'or de l'exaltation charnelle s'est substitué, par la force des choses, celui, plus discret, des marques d'attention mutuelle des partenaires (métaphore avalisant une certaine douceur : « une huile de tendresse »). Charge est maintenant dévolue à la mémoire commune de revivifier l'embrasement déchu du couple. Ainsi, cette assimilation implicite du « flot des souvenirs qui roule » à un sang neuf parcourant la totalité du corps réinvestit-elle, comme un remède (champ lexical : « baume », « apaisant », « soulage »), au cœur meurtri des amants (noms communs manifestant l'affliction : « détresse », « peines »), l'image d'une vigueur hier intacte. Le dernier vers propose une étonnante mise en abyme (« Tes doigts », « les doigts du temps »), inscrivant la relation indéfectible à l'être aimé au coeur d'une malléabilité, d'une plasticité jamais épuisée des jours.

Merci pour ce partage !

   Anonyme   
11/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau moment de sensualité, de volupté, de douceur, que sais-je encore, produit par le touché ("doigts qui pormenaient ton désir sur ma peau" etc.). Et même si l'on vieilli, restent toujours ces doigts, si délicats, qui caressent le corps...

"Entre les doigts du temps notre amour est sans âge"

Une belle conclusion.

Wall-E

   Arielle   
14/10/2015

   Coline-Dé   
15/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bravo, M'dame, pour ce bijou de tendresse ! Tes mots sont aussi brûlants ou caressants que les doigts que tu exaltes ici.

Si je peux me permettre un léger bémol : "la fatigue s’installe et masquant sa détresse"... la détresse de la fatigue ?

En revanche, j'ai adoré cette image flamboyante :
"sommeille
dans sa braise
l’ardeur des nuits cambrées au rythme des fournaises"
Et tout le reste !

   Dolybela   
27/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je trouve que ce texte est original et porteur d'un beau message. J'ai particulièrement aimé le dernier vers. Les images évoquées sont bien choisies et porteuses de profondeur (les crocs de la vie). Bravo et continue ainsi !

   fanbreizh   
29/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
tres beau , tres sensuel, bravo pour ce poeme.....

   widjet   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
A quelqu'un qui voudrait découvrir l'auteure, je ne pouvais pas rester sur "Libellule".

"Tes doigts" est beaucoup plus révélateur du grand talent d'Arielle.

Beaucoup de sensualité dans ce poème dont la structure est construite comme un ébat sexuel.

J'aime la fraicheur de la première partie (ma préférée)
Le côté torride, presque carnassier de la seconde
Et l'apaisement et la douceur de la troisième partie

Bien vu, bien...senti, si j'ose dire.

Et enfin, un ultime vers, émouvant qui a des parfums d'éternité.

Bravo

W

   Lulu   
19/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle,

j'ai beaucoup aimé ce poème qui dit à la fois la relation au temps et à l'autre. Tout est dit dans le dernier vers : "Entre les doigts du temps notre amour est sans âge". J'en ferais bien une morale aussi, mais je ne partage pas cette chance de pouvoir la dire...

J'aime rarement les poèmes en vers libres quand ils alternent vers longs et vers courts, mais ici, le rythme est irréprochable. C'est même carrément très musical.

Un très beau poème.

   Alcyon   
11/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour

le désir avec cette "faim carnassière"
la souffrance avec "les noeuds de mes douleurs que l'hiver multiplie"
la tendresse des souvenirs
la vie qui passe ou nous qui passons dans la vie
sur fond d'amour encore bien présent
que de thèmes abordés dans ce poème
beaucoup d'émotions à la lecture et malheureusement de la tristesse
mais la vie est ainsi
merci pour ce partage
j'ai pu découvrir des images "neuves" à la lecture

   troupi   
11/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Arielle.
Je me demande si ce très beau et émouvant poème m'avait échappé, toujours est-il qu'encore une fois ta sensibilité fait merveille. J'arrive si tard que tout a été dit, je ne vais donc rien répéter mais je t'adresse un amical salut et j'en profite pour lire quelques-uns de tes poèmes. Je suis sûr de passer un bon moment avec eux.

   Vincente   
15/10/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Arielle,

J'espère que vous ne vous lasserez pas d'un commentaire de plus... !?! Mais je ne trouve pas de bonne raison de ne pas vous dire combien votre poème m'a touché.

En le lisant, m'est apparue la conviction que vous aviez trouvé les mots justes pour dire ce que j'étais prêt à penser universel, la complicité des corps amoureux au fil du temps. Vous m'apportez là, par la qualité de votre verbe, une preuve de plus, mais une importante, que les années passant la passion se prolonge en complicité. L'une et l'autre se complètent, s'additionnent ou se compensent selon les circonstances. Ce n'est pas facile à exprimer en quelques vers, vous y avez réussi en sobriété et en force d'évocation.
Merci pour ce présent.

   lucilius   
22/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
On oublie la forme de ce texte pour suivre la musicalité douce-amère de ces doigts accrochés au rythme du temps et c'est joliment interprété. Je reviendrai vous lire.

   Damy   
10/8/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un érotisme à la fois délicat et enflammé où les doigts, par pudeur certainement, restent les organes actifs.
Y a-t-il vraiment un âge où seules les caresses ... ? Je le saurai un jour et ne me priverait pas de m'y livrer pour l' "amour sans âge".
Difficile de donner dans ce sujet mille fois abordé, mais mon émotion à ta lecture est authentique.
J'ai hésité un peu entre "crocs de la vie" et "accrocs", mais la suite du vers justifie les crocs.

Merci Arielle.

   Louison   
11/8/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'ai pris ce poème en plein coeur tant il m'évoque de choses. C'est tellement bien dit, avec tant de douceur et de réalisme. L'âge avance et l'ardeur diminue, restent les doigts qui délient "les nœuds de mes douleurs que l’hiver multiplie".

Les nuits camphrées remplacent chez moi aussi les nuits cambrées.

(très bien le camphre pour les douleurs multiples)

Plaisanterie stupide à part, j'aime énormément ce texte où tout est dit.

   embellie   
6/1/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
L'émouvante beauté de ce poème est très attachante.
"Le flot des souvenirs qui roule
dans nos veines
de son baume apaisant soulage
bien des peines".
Cette réflexion est sûrement juste quand on est deux à se souvenir, ensemble, encore unis...
Qu'en est-il lorsqu'on se retrouve seul ?
Très beau poème qui m'a profondément touchée. Merci Arielle pour ce partage.


Oniris Copyright © 2007-2023