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Anonyme
13/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une réelle musicalité liée évidemment à la structure chantante de la villanelle qui me parait bien s'accorder au ton désabusé et mélancolique de ce court texte. Le fond est traité de façon linéaire et exprime bien la sensation d'impuissance qui étreint lorsque l'on ne parvient pas à exprimer les sentiments qui vous habitent. Ce n'est pas d'une folle originalité pour ce qui est du sujet mais la réalisation est plutôt réussie.
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Anonyme
28/1/2014
a aimé ce texte
Bien
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Marrant, je n'avais pas commenté en Espace Lecture parce que je pensais avoir identifié l'auteur de ce poème... et je m'étais trompée.
Il y a là une morosité, en effet, plus forte me semble-t-il que la douceur désabusée qu'on peut souvent lire dans tes opus, un véritable sentiment d'échec s'en dégage. Le ton est univoque, appuyé, renforcé par des allitérations au bord du calembour ("si je bêle se rebellent", le rapprochement "mots"/"moroses") et par le rythme d'octosyllabes au lieu d'heptasyllabes pour une villanelle. Je pense d'ailleurs que c'est ce choix du pair qui déséquilibre (à mon avis) ton poème, l'alourdit. Sinon, de la musique, oui, les mots passent avec aisance... mais, à mes yeux, la répétition des vers propre à la villanelle s'accommode moins bien d'un rythme pair, surtout au vu du sujet tristoune. |
Anonyme
28/1/2014
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Salut Arielle
La Vilanelle, inspirée des danses villageoises, est plutôt joyeuse et volontiers légère. La tienne prend la ronde à contre-pied et se prétend morose. Comme déjà signalé, le mètre pair corsète un poil la chansonnette. J'imagine que c'est intentionnel (mes mots sont las des airs moroses) et que ta morosité tient surtout de l'autodérision. "Les mots me somment de me taire mes vains soupirs les indisposent les mots me fuient les mots me manquent les mots sont las des airs moroses" Merci Arielle et bravo, pour cet interlude morose |
Anonyme
28/1/2014
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Bonjour Arielle
Pas grand spécialiste de ce genre de poésie, je trouve (mais d'autres l'ont déjà dit avant moi) qu'il se dégage une très grande musicalité dans cette fuite de mots. J'aime bien l'enchaînement bêle rebellent, entres autres, et le quatrain ultime. Pas d'appréciation, je n'y connais rien ! Bien à vous. Hananké |
senglar
28/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Arielle,
Très très musicale cette villanelle qui siérait à merveille à la voix de Juliette Gréco où à la malice de Jeanne Moreau dont un air me trotte dans la tête, m'en vais t'en mettre la référence en EDITION quand j'aurai farfouillé dans mes CD. - "bêle" m'a bien fait rire - "se tirent [t'a] aériens" m'a été le seul hic Très très ''aériens'' effectivement pour barrer la remarque précédente ces mots rebellent qui charrient gentiment l'auteure de cette 'chanson' gentimorosement obséentraînante :))) Au galop... Au trot Au trot... Au petit trot qui bat l'amble :)))))))))))) 'Hé 'Hé Merci Arielle Brabant EDITION : Voilà j'ai retrouvé l'air en question, c'est celui de "Quelle histoire". Bon ça m'est peut-être personnel hein (lol) |
Anonyme
28/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle. Nous étions prévenus, c'est une fausse villanelle car selon le sieur Boulmier...
Pour faire une villanelle Rime en ‘elle’ et rime en ‘in’ La méthode est simple et belle. On dispose en kyrielle Cinq tercets, plus un quatrain, Pour faire une villanelle... Etc. Soit ! Ici avec moult rimes, et bien que le fond ne soit pas très joyeux, tu nous invites à danser sur ces mots qui font fi de tes défaites. C'est parfaitement rythmé, très musical et la lecture à haute voix donne toute sa valeur à cette morose villanelle. Bémol, le "tirent aériens" passe assez mal même pour un ex aviateur. Conclusion, un court texte qui devrait te réconcilier avec ces mots que tu arranges, une fois de plus, de fort belle manière. Lecture agréable, sans flagornerie aucune ! |
leni
28/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle
Un exercice de style Plutôt un amusement Tu jongles avec les mots qui rebondissent Et ce qui me frappe c'est la sonorité du texte lu à haute voix Les mots me fuient les mots me manquent Voilà une superbe sonorité! Merci J'ai joué le jeu Salut cordial à toi leni |
Charivari
28/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arielle.
Rien à dire : c'est une mélodie extrêmement harmonieuse, et des mots qui ont un vrai sens, une vraie profondeur. Alors que reprocher ? Rien, si ce n'est, peut-être, un thème peut-être un peu trop éculé, même si la forme est originale. |
emilia
28/1/2014
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Une forme efficace pour exprimer un sentiment que l’on ressasse… ; cette lamentation impuissante adressée aux mots prend une dimension plus poignante à travers les expressions familières « se défiler, se tirer… » qui traduisent bien la rébellion contre laquelle l’auteure s’insurge, mais le combat est inégal…, complicité ou jeu avec le langage, ils auront le dernier mot…, qu’il soit rose ou bleu…
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melancolique
29/1/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir Arielle,
Un poème au rythme très musical, je l'ai lu à haute voix et j'ai beaucoup aimé la fluidité de l'écriture. J'aime surtout les strophes: "Les mots se tirent aériens vers de plus vertes villanelles les mots sont las des airs moroses" Et "Évanescents quand je voudrais les cheviller à mon chagrin" Merci beaucoup pour cette lecture. Au plaisir de vous relire. |
wancyrs
29/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut Arielle,
Un texte assez jasant pour quelqu'un en manque de mots. Une mélancolie dans la musicalité qui rend bien ce moment de tristesse, et la villanelle avec ses répétitions ressort bien cet effet de platitude lorsqu'on est morose. Bien aimé Wan |
Arielle
30/1/2014
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pieralun
1/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'adore !!!!
Je ne connais pas bien les villanelles, mais apres plusieurs lectures, je crois en avoir compris la structure. C'est vraiment très joli, fluide, rythmé, simple. ""Les mots sont las des airs moroses"": au début, on n'y prête guère attention, mais au fil des lectures on en ressent la densité poétique. Superbe également: " les cheviller à mon chagrin" ta poésie, Arielle, me semble évoluer. Elle adopte une grande simplicité apparente qui, lorsque on s'y arrête, peut masquer beaucoup de travail. je me trompe peut-être mais le résultat est là: poétique en diable, à la portée de tous, musicale, Verlainienne si j'osais. |