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Poésie libre
Ariumette : Mon oubli
 Publié le 25/05/08  -  6 commentaires  -  607 caractères  -  194 lectures    Autres textes du même auteur

Un être passe, on panse son âme...


Mon oubli



J’ai tapissé ma caverne
Du papier fin de l’insouciance.
Sous mes pieds j’ai posé la mousse,
Çà et là quelques champignons.
Aux fenêtres inexistantes,
J’ai mis la perception, les voiles…
Et les quartz recouvrent l’entrée
Afin que passe la lumière.

À l’abri de mes illusions,
Je rêve encore à toi, mon ange.
Ton ombre absente,
Le vide me gagne.
J’abhorre l’air que tu ne déplaces…

Les quartz se jouent de la lumière,
Parfois,
Je crois t’apercevoir…

Écarte-toi de mon oubli
Car je m’y cache pour te pleurer.


 
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   ristretto   
25/5/2008
 a aimé ce texte 
Bien
cette lecture s'est déroulée d'un flot
maquiller, planter un décor pour se tromper soi même

illusion

merci

   strega   
25/5/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui, très agréable en effet. Tout en négation sans jamais être négative. Ca m'a un peu fait penser à "la non demande en mariage" de Brassens. Bon pas dans le fond bien sûr.

J'ai bien aimé, vraiment.

   Anonyme   
25/5/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Belles images. "Parfois, je crois m'apercevoir" me semble un peu faible à l'oreille, mais sinon j'aime bien. Surtout la première strophe.

   Bidis   
26/5/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai bien aimé ce poème et surtout ces deux derniers vers :
"Écarte-toi de mon oubli
Car je m’y cache pour te pleurer."

   aldenor   
27/5/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Très beaux les deux premiers vers.
Si tu l’a tapissée, c’est déjà sous tes pieds, donc je trouve une certaine redondance à « sous mes pieds ».
« J’ai mis la perception » me laisse perplexe, comme « Ton ombre absente » ; est-ce l’ombre qui est absente ou est-elle ce qui reste ?
Joliment dit : «J’abhorre l’air que tu ne déplaces… »
« Écarte-toi de mon oubli » me fait un peu trop penser à « Ote toi de mon soleil », mais la conclusion reste belle.

   Christo   
3/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Puissant.
Désolé pour mon commentaire négatif sur votre poème sur votre enfance en Corse. Mea culpa, la critique négative est vaine. On ne m'y reprendra pas.


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