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Lulu
14/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte simple qui fait le portrait d'un personnage sans toit.
J'ai bien aimé ce texte sur ce personnage qui a des choses à dire ; son émotion face aux enfants ; ses souvenirs de jeunesse ; son espoir face aux hommes... Rien n'est développé dans ce poème, mais cela me semble bien ainsi. Tout est suggéré. Or, la suggestion me semble essentielle en poésie. |
RebeccaVogel
28/3/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Arlet,
Votre poème n'est pas (à mon goût) assez facile à lire : "Elle dit" créé une redondance assez lourde qui malheureusement , associée aux rimes "ni oui ni non" , apporte ici bien peu de profondeur . Cependant, vous suggérez tout le long du poème et je trouve cela intéressant . |
Vincent
28/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Arlet
j'ai des difficultés avec votre texte car ce sujet est violent, l'horreur d'une femme dans la rue et vous le décrivez de manière anodine en fait je ne ressens pas grand chose |
Pimpette
28/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce traitement d'écriture simpliste convient totalement au sujet.
On a l'impression en lisant que c'est cette pauvre femme démunie de tout qui écrit le texte et nous le coule dans l'oreille. Ce n'est pas simpliste, c'est vrai; Si l'auteur avait pondu un sonnet bien fagoté, je ne crois pas que l'émotion aurait été au rendez vous! |
Robot
28/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte que j'ai aimé relire. Une écriture simple mais qui parle sans trop en faire dans l'émotion. Les quatrains et les vers en six conviennent bien au sujet par ce rythme d'une phrase par strophe.
Et personne n’a rien vu Lorsqu’elle a essuyé Du revers de la main Une larme oubliée. Une strophe toute en sensibilité retenue. |
Pussicat
28/3/2015
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bonjour Arlet,
j'ai bien aimé votre texte simple d'apparence mais qui en "dit" beaucoup. Ce que j'aime est cette forme d'une phrase par strophe qui donne une force particulière au propos. l'anaphore : "Elle dit" n'est pas anodine, elle est là pour habiller cette sdf, lui donner une identité... "Elle dit"... quelque chose, elle fait, malgré sa misérable vie, "Elle dit". le choix du verbe a son importance aussi : dire. Elle ne parle pas de... "Elle dit..." Pour tout ce que je viens d'écrire, je vous dis que j'ai aimé votre texte. A bientôt de vous lire, |
Francis
28/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un monologue dépourvu d'artifices, simple et poétique. Même pauvre, elle est riche de sa sensibilité, de son passé. J'aime les sourires des enfants, son espoir, son utopie, sa larme pudiquement cachée. Et les autres indifférents parfois, que disent-ils ?
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Anonyme
28/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
S'il n'y avait pas cette dernière strophe, ce serait un poème ordinaire sur la pauvreté de tous les jours avec son habillage pathétique usuel. Mais voilà, ce vers ultime donne une toute autre dimension à ce petit texte, comme quoi il ne faut pas grand chose pour changer le cours d'un écrit. |
Anonyme
28/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Notre regard se détourne généralement quand nous apercevons ces personnes dans un coin de nos villes. Le dit-elle que nous sommes las de ces misères, le dit-elle que nous sommes indifférents, trop souvent ? Peut-être pas au fond de nos cœurs, la compassion malgré nous nous assaille sûrement, mais nous sommes indifférents en perpétrant notre mode de vie qui crée de telles situations. Par ce "elle dit", cette personne devient réalité, redevient être humain doué de paroles et de pensées, s'extirpe de ce flou d'indifférence dans lequel nous l'enfermons sans doute. Ce poème est simple, mais non simpliste, mais par le choix des mots seulement. Le message qu'il délivre même s'il est ressassé est pesant pour nos consciences. Merci à vous de nous le rappeler. Bravo pour l'écriture de ces simples mots qui ne disent pas... n'importe quoi. |
papipoete
28/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Arlet; elle dit, elle parle aux passants...A croire que certains l'écoutent, puisqu'on sait tout cela d'elle; qu'elle fut belle et élégante, mais que les chagrins qui prennent tout, on les garde pour soi!
C'est tout ce qui lui reste le chagrin car, assise sur un banc elle mendie, harangue les gens pour une pièce. Malgré la plus belle obole qu'elle reçoit, le sourire des enfants, elle essuie une larme que personne ne voit. Elle dit tant de banalités, quelques vérités, mais aussi n'importe quoi tel " un jour tous les hommes se tiendront la main "! Un poème écrit à l'encre grise, celle qu'enfant j'utilisais pour une rédaction; d'un langage qui m'est coutumier, d'un vocabulaire qu'un riche ou pauvre d'esprit comprendra sans qu'on doive lui faire deviner de quoi parle l'auteure. Un poème comme un dessin où quelques images suffisent à planter le décor. Je n'en suis pas pour autant, tellement admiratif pour d'autres plumes divines que je ne puis imiter. Merci Arlet pour cette simplicité, si forte d'émotions! |
Anonyme
29/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir !
C'est dit simplement .....MAIS bien dit pour apporter l'émotion " Elle dit que les sourires Que donnent les enfants Sont des cadeaux du ciel Les plus beaux des présents." Et ça ce n'est pas du n'importe quoi ! Merci pour cette lecture appréciée |
Anonyme
29/3/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Elle dit tout et n'importe quoi... mais elle dit ce qu'elle pense, pourrait-on dire !
En tout cas ce poème est poignant. Les sans-abris passent souvent inaperçus. Cette femme aux "pauvres habits" a été "élégante et jolie", comme vous le dites si bien, et "personne n'a rien vu lorsqu'elle a essuyé une larme", vite oubliée "d'un revers de la main". On pourrait passer à côté de cette femme sans la voir. C'est ce que nous faisons même tous les jours. Peut-être avons-nous perdu toute humanité ?!? En tout cas nous restons la plupart du temps indifférent... |
AnneMariesquieu
30/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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Le style simple de Arlet rend bien la transparence de cet " être à la rue " qu'on a tellement l'habitude de croiser qu'on ne la voit pas plus qu'un arbre (et encore , de celui-ci on peut remarquer ses espoirs dans les premiers bourgeons et ses chagrins quand il pleure ses feuilles... ) ; le style nous donne à entendre ce qu'elle dit, ce qu'elle a à dire, témoignant ainsi de son existence .
La dernière strophe montre une naïveté peu crédible de la part de cette femme "de la rue "même si la réalité revient à la dernière phrase . |
Anonyme
2/4/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir Arlet,
J'aime la simplicité de ce texte qui correspond à la réalité dénué d'artifices que vivent certaines personnes. Le thème traité est bien connu et le risque de tomber dans un pathos larmoyant est là ; mais je trouve que vous avez su l'éviter - notamment grâce au dernier vers -, pour finalement en faire un texte plus léger, mais toujours sincère et loin de la caricature. J'ai surtout aimé : "Elle dit que les chagrins Faut les garder pour soi" avec l'irruption de sa voix à elle, de ses mots, de son parler populaire... Pour en revenir à ce dernier quatrain, je ne le perçois pas comme de la naïveté de la part de cette femme, mais plutôt comme les stigmates qu'une vie difficile peut imprimer sur la raison d'une personne âgée, et un besoin vital de garder espoir en la possibilité d'un avenir plus beau et plus solidaire. Bonne soirée à vous ! |