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Anje
28/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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Néo-classique.
Une âme en peine qui soigne sa tristesse dans l'ivresse et marche sans but. Mon cœur et moi, brisés ? Pour éviter le hiatus de "moi_et". Mon coeur étant brisé, je dois l'être aussi donc le sens ne me paraîtrait pas fondamentalement modifié. Anje en EL |
papipoete
30/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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néo-classique
Toi, mon cher complice, tu ne me lâches pas malgré ces rudes moments où il fait froid en moi, par toute saison ! je t'écoute et te suivrai là où tu iras, mais le coeur n'y est pas ! NB peine de chair et peine d'esprit guident nulle part, le héros qui n'a pas fini d'errer ; un bateau ivre qu'aucune grève n'accueillera ... la dernière strophe montre bien ces 2 amis, que rien ne pourrait désunir ! vos hexasyllabes sont parfaitement " néo-classiques " ! papipoète |
Anonyme
14/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est un poème qui me fait un peu penser au célèbre "Il pleure dans mon coeur" de Paul Verlaine :
"Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s’ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s’écoeure. Quoi ! nulle trahison ?… Ce deuil est sans raison. C’est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine !" Certains vers sont très proches : "sans haine et sans rancoeur" et : "sans amour et sans haine", par exemple. Le vocabulaire utilisé présente des similitudes : coeur, trahison, pleure, peine... Ce n'est pas un hasard, je suppose ? Mais j'ai bien aimé cette balade un peu triste, sur des vers courts (6 pieds), pas faciles à maîtriser... |
Anonyme
14/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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La relation d'une peine profonde exprimée avec sobriété.
" Mille épées dans le cœur, Bateau privé de grève, Sans haine et sans rancœur Oh, ma peine est sans trêve ! " beau quatrain. " Encor plein de tristesse, On marche seuls, grisés, Dans un brouillard d’ivresse, Moi et mon cœur brisé. " L'errance parviendra-t-elle à apaiser le chagrin ? " On marche seuls, grisés " Ne serait-il pas plus approprié d'écrire : Nous marchons seuls, grisés , afin d'éviter le pluriel avec " On " ? |
Castelmore
14/12/2018
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Un thème intime qui touche chacun de nous, des vers dégageant globalement une certaine harmonie...
mais à la deuxieme lecture un thème éculé avec des vers "chevillés" et des images convenues ou empruntées... Le dernier quatrain sort du lot par son originalité et sa délicatesse pour dire la plongée du narrateur dans l'alcool. En synthèse un goût d'inachevé... |
Anonyme
14/12/2018
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Bonjour Arthaume,
Dans le mot néo-classique il y a classique. Si la catégorie autorise des largesses, il est bon de ne pas les cumuler si on veut qu’elle ait encore un sens. Non alternance des rimes masculine/féminine au changement de strophe + Rimes singulier/pluriel + Rime déconseillée cœur/rancœur + hiatus Moi et, encore alourdi par les deux monosyllabes, ça ferait beaucoup pour Malherbe ou Banville. Et ce que je ne comprends vraiment pas, c’est pourquoi un auteur qui se libère autant des règles du classique, n’hésite pas à utiliser l’apocope du e de encore, qui date du moyen âge, et qui est sans doute la cheville la plus artificielle et la plus arrangeante de la versification. Ensuite, il est bon de ne pas trop disperser les métaphores mais plutôt de les filer. J’accepte bien l’idée du voyage, de l’horizon, du bateau, mais pourquoi lui planter tout à coup mille épées dans le cœur ? Mille épées dans le cœur, Bateau privé de grève, La métaphore ici est dévoyée par le changement impromptu du thème de l’analogie. Dans la confusion on voit d'ailleurs qu'elle tombe un peu à l'eau lorsque le bateau se met à marcher : Encor plein de tristesse, On marche seuls, grisés, Dans un brouillard d’ivresse, Moi et mon cœur brisé. Sans doute la volonté de bien faire mais encore trop d’approximations pour un contexte « classique ». Vous avez le mérite de vous y être frotté. |
Corto
14/12/2018
a aimé ce texte
Pas
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Oui mais encore ? La tristesse mais pourquoi ? comment ? On peut compatir mais on ne comprend guère.
Quand on est si malheureux il faut parler, mettre des mots sur la ou les causes. Sinon qui comprendra ? A moins qu'on souhaite rester dans son malheur, seul, et si malheureux. Je ne vois ici ni histoire, ni éventuelle résilience, ni recherche. L'aspect poétique m'échappe. |
Annick
14/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Contrairement au poème de Verlaine, votre coeur à vous ne pleure pas sans raison. Il y est question de trahisons.
Votre texte est joli comme un coeur. Votre sensibilité y palpite et me touche. Mais j'aurais aimé en savoir davantage à propos de ces trahisons.. Le quatrain que j'ai préféré : Encor plein de tristesse, On marche seuls, grisés, Dans un brouillard d’ivresse, Moi et mon cœur brisé. |
Anonyme
14/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Oui votre poeme fait penser à celui de Verlaine . C'est pour ma part comme un appel au secours tant la souffrance due a cette trahison est grande . Un beau poeme . |
domi
15/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très joli, "comme" une improvisation sur un thème connu.
j'aime tout, la ponctuation, les répétitions... (un peu moins le vers 4 qui n'est pas aussi fluide). belle simplicité et douce émotion dans ces vers courts. "Loin, loin des trahisons" sonne pour moi presque comme un appel à une sorte de paradis perdu.... merci |
BlaseSaintLuc
15/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sans rentrer trop dans l'intime, voilà une peine dites de belle façon, c'est élégant, un peu trop détaché peu être, le trouble, la grande tristesse, l'abandon, la solitude, la perte, sont frôlés, mais tout est dit dans un néo classique certes poétique, mais sans vraies émotions, pour un gouffre, il ne semble pas si profond, allez savoir pourquoi ?
beau néo tout de même . |
Ioledane
15/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le style est simple, un peu maladroit, non dépourvu de clichés comme "le coeur à l'envers" ou les "épées dans le coeur" ; mais le ressenti n'en est pas moins présent. Les vers courts viennent accentuer la souffrance, celle de la trahison, celle qui pousse à l'ivresse.
Deux mots me paraissent faire un peu "cheville" pour passer dans le moule de l'hexasyllabe : "Oh" et "Encor" sans e, licence poétique qui passe en classique, mais que je trouve artificielle et peu appropriée ici. Dans le dernier quatrain, j'aurais mis plutôt "Nous marchons seuls, grisés". |
Miguel
15/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une charmante élégie que sa simplicité rend encore plus poignante ; le coeur souffrant à l'état naturel, tel qu'est parfois le nôtre dans la vie. C'est du vécu universel, et par là même accessible à chacun de nous. C'est simple, sans fioritures, sans rhétorique savante, et ça fonctionne.
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Lulu
18/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Arthaume,
J'ai lu ce poème avec un grand plaisir... J'ai pensé à Racine bien avant d'achever ma lecture, sans forcément me dire que c'était lui tout caché, mais l'émotion suscitée était largement à la hauteur, notamment du fait de la tonalité qui m'a particulièrement touchée. J'ai aimé la simplicité de ce poème. Nul besoin de se triturer le cerveau pour comprendre, puis cette sincérité qui affleure qu'il s'agisse d'une pure narration fictive ou plus vraie. J'ai aussi aimé ce côté dépouillé du texte, et sa brièveté. Il n'en est que plus percutant. Le néo-classique me va bien ici. A un ou deux détails près que je n'ai pas relevés dans ma première lecture, on oublierait même qu'on est hors classique du point de vue impact et émotion... Mes encouragements. |