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David
21/8/2008
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Arthurhidd,
À la fin de la première strophe, pour "Et j'ai pris tête nue le chemin nu Fidèle à l'honneur de l'aube" J'ai pensé à Rimbaud et son poème "sensations" : "Sensation Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue : Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infini me montera dans l'âme, Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, — heureux comme avec une femme." Mars 1870. C'est un poème que j'aime bien, et "tête nue", "chemin", même "honneur de l'aube" ça m'a évoqué le nom du poète. Plus loin il y a aussi ton "Rondes comme des seins de femmes" qui m'évoquent la fin de Sensation. Il y a aussi la fin, la "coupe de rosée" servit "Lorsque la nuit froide m'ouvre ses ailes", une rosée du soir... Ton poème à un côté froid, désenchanté, il dit même dans ces vers que la fougue n'est plus là : "Le vent n'appelle plus mon coeur à battre Le fer des virils vacarmes" Et puis j'y trouve du Rimbaud hantant les mots. |
FisherKing
21/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis agréablement surpris par l'originalité des images renvoyées, ce regard plein de lucidité qu'on pourrait croire froide sur une vie sentimentale où je lis néanmoins une promesse en cette coupe de rosée.
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Anonyme
3/8/2016
a aimé ce texte
Pas
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Dans ce texte, la "Vie" est éteinte, les mots sont sans saveur, leur tonalité est glaciale, et les images ténébreuses.
Le côté trop sombre de l'écrit, n'a pas rendu ma lecture agréable. Il manque à cet écrit un côté mélodieux, chaleureux. En rien, le fond n'a retenu mon attention, il y a bien trop de distance entre vos mots et ce que j'aime à rencontrer dans une lecture. |