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Anje
15/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Libre
Récit bref d'un coït court, des mots qui courent, vite. On atteint le dénouement avant même d'avoir goûté le dévêtement. Mais çà plaira à ceux qui préfèrent ne pas s'éterniser. |
Raoul
17/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Toujours difficile d'écrire un poème de sensualité - par nature intime - et de le livrer à la lecture publique. Puisqu'il s'agit de dire ses forces et ses faiblesses, je dirais qu'il y a de très belles choses (vers 3, 4, 9... par exemple) et puis d'autres beaucoup moins. "La pulpe des sens" reste pour fumeux, et ne m'évoque que des slogans qui "repulpent les lèvres" L'Oréalien. De même les "gouffres brûlants" et autre métaphore bouillantes sont devenues conventions du genre sans plus de signification. Ainsi ce qui peut être mignon--ne disait-on pas mignonner, jadis :)- peut devenir, cul-cul par glissement - si je puis dire - et j'ai bien l'impression qu'ici par moments on le frôle. Délicat de trouver le bon équilibre. Le peintre Boucher parvenait à ce charmant équilibre, ses suiveurs en revanche... Peut-être aussi que, comme disait je ne sais plus quel poète : Le premier qui compare la femme à une rose est un génie, le second est un ... C'est peut-être cela qui me manque, un manque de renouvellement, d'originalité. Une autre fois, certainement. |
Corto
17/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Oui, faire l'amour c'est beau quand "Le corps désire le corps".
Mais ce poème ne nous emmène pas très loin, ni dans l'approche, ni dans la complicité, ni dans l'extase. La dernière strophe nous amène une "grâce Divine" dont on ne sait pas quoi penser. Le thème de l'amour y compris charnel a donné lieu à de si belles envolées poétiques depuis la nuit des temps, qu'on trouve ce poème plutôt pauvre. A vous relire. |
dom1
17/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Les mers ou le flot ?
Bel écrit qui inspire l'imagination et les sens. Bien réussi donc. Bravo. domi... |
Vincente
4/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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On entre dans le vif du sujet sans préliminaires, pas de circonvolutions pour comprendre le désir qui s'épand. Mais l'érotisme qui jaillit dans ce poème est fort parce que sans réserve, toute image dite (bien que toutes assez convenues reconnaissons-le, sauf dans les deux derniers vers) parle à nos sens d'autant mieux qu'elles se délivrent par une écriture fougueuse.
J'ai beaucoup aimé la dernière strophe et en particulier les deux dernier vers. Sauf que le poète y convoque Dieu (avec son D majuscule !) et là je reste coi ! Car même s'il s'agit de grâce qui est en principe un domaine où il s'y connait, il faut y croire pour ne pas trouver assez décalée cette invitation bien peu érotique. Mais ce qui m'a plu c'est le côté subversif de l'expression, et puis cette direction tenue dans les vers cours, comme scandée par la houle du plaisir..., montrant les esprits faisant l'amour... |
papipoete
4/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Arthuluberlu
Le " feu " est allumé depuis un moment, à voir les sens à fleur de peau, et bientôt un volcan va exploser... sans faire de victimes ! NB à lire dans les journaux, à voire aux infos tous ces sacrilèges sexuels, je souris à voir vos ébats d'amour... consentis ! C'est joliment écrit, sans " grossièreté ", bien au contraire tous ces mots que jeunes, nous susurrâmes et nous tanguâmes à l'horizontale... alors qu'aujourd'hui c'est la position verticale qui nous fait tanguer ! |
senglar
4/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Arthurluberlu,
Oui c'est chaud et bien du tangage plutôt que du roulis (la prochaine fois pour varier peut-être ?...). Curieux mélange d'abstrait et de concret, curieux aussi de voir que ces corps en contractures si serrées et autres agrippements... flottent. La cible ultime est bien le sexe où l'on finit par nager après avoir été par deux fois convergée. "gouffre de feu" et "fleur sauvage" ici apprivoisée quoique... Poème ébullitif ! Ô la chair :))) senglar |
Anonyme
4/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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" Lèvres humides
À tâtons sur la pulpe des sens, La peau épouse la peau Le corps désire le corps " j'ai bien aimé ces quatre vers ainsi que " ton gouffre de feu ". Mais, j'ai trouvé la suite sans une originalité sensible. |
Cristale
4/4/2019
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Bonjour Arthur,
Cinq minutes de plaisirs, neuf mois d'attente, un de plus à table disait mon arrière-grand-mère...et la boucle est bouclée jusqu'au prochain round des chairs. Loin d'être poétique cette copulation ordinaire ne fait qu'obéir à l'instinct reptilien qui gère encore le cerveau de l'humain dans un seul but: la reproduction de l'espèce. Parfois, certains y mettent des formes avec des manières délicates et des sentiments...si si, je vous assure ça existe ^-^ Poésie libre, je ne dirai donc rien sur la forme vue mon incompétence. C'est chaud mais ça manque un peu de sensualité, de suavité et de sel...je me doute que l'auteur l'a voulu ainsi, un rien provoc...^-^ J'ai aimé : "À tâtons sur la pulpe des sens," "Mon sexe qui s'éploie Vers ton gouffre de feu," "Où mes muscles se tendent Vers ta fleur sauvage," "Quand bercé par tes houles" Ce n'est pas si mal tout bien vu, et lu. Avec mes encouragements, Cristale ...Je réfléchis en ce qui concerne la notation...je suis réellement indécise, que l'auteur me pardonne. |
BlaseSaintLuc
4/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Le bon
"À tâtons sur la pulpe des sens," " Mon sexe qui s'éploie Vers ton gouffre de feu, " Plus bateau "Lèvres humides" J'aime l'épilogue. " Puis la grâce Divine Quand bercé par tes houles En ton être, je nage." mais si vous êtes aussi rapide dans l'action que le lièvre, méfier vous au prochain tour du coup du lapin. Il faut de la volupté, de l'encens, de la bohème, des perles et de la retenue. (À cause des neufs mois qui peuvent suivre ! ) |
Lebarde
5/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Sans aucun doute la fougue de la jeunesse ou d'un auteur nostalgique vieillissant!
Si les deux acteurs y ont trouvé leur compte et ont atteint l'orgasme dans le septième ciel, ce que nous annoncent a priori les derniers vers: pourquoi pas! Pourtant le lecteur est un peu frustré par la célérité brutale de l'événement. La langueur et la volupté de "l'embarquement pour Cythère "ou plus simplement la montée de l'escalier et l'effeuillage en lumière tamisée ont aussi leurs adeptes. Le poème est enlevé et vigoureux mais les mots utilisés et les images sont éculés et manquent d'originalité et de "poésie". Deux ou trois lectures ça va, ensuite comme le reste la pression et l'intérêt risquent de retomber. Me croira qui veut, pour moi c'est l'intérêt qui est retombé avec mon enthousiasme! |
Donaldo75
6/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Arthurluberlu,
J'ai trouvé que la poésie était bien mise en avant dans cet érotisme subtil, alors que le mélange des deux est souvent périlleux. Bravo ! |