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Anonyme
2/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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Première impression spontanée : la majuscule systématique en début de vers plombe votre poème. C'est comme si un volet mal fixé claquant contre le mur par une nuit venteuse m'empêchait justement de glisser dans le sommeil en suivant le fil de ma rêverie… En plus les vers sont courts, le volet tape sur un rythme soutenu.
Mais je suis douée pour dormir, je m'accroche dans le lâcher-prise sans m'arrêter à la contradiction de la chose. Et j'arrive à Les cheveux noirs De Matisse Qui tissent Une toile Remplie d’étoiles Pour moi c'est pile ça, l'errance de la pensée au seuil du sommeil. Bien vu ! Patatras, les vers continuent ainsi : Qui s’alignent Je trouve la succession rapide de relatives introduites par "qui" fort maladroite, en plus du volet qui claque voilà que j'ai cette impression, vous savez ? quand on s'endort et que soudain, tout près de l'engloutissement, on "rate une marche"… Mais ensuite je retrouve le chemin béni du dodo à partir de Je vois J'ai connu des assoupissements plus faciles, cela dit celui-ci, au final, fait le boulot. |
Gemini
12/2/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve que la forme ne correspond pas à ce que le titre offre en perspective : de la langueur, de la rêverie, de l’évanescence...
Les vers courts non plus qui semblent dresser une liste de visions successives et désordonnées. Désordonnées, soit, le rêve le permet, mais trop fugaces et manquant de force et de consistance à mon sens. Le pari d'embarquer le lecteur avec si peu de matière est osé. J'ai bien aimé les deux premiers vers, avec cette idée de hisser la voile pour un départ nocturne. Ensuite, la "filature" avec la "chevelure de Matisse" ne m'a pas convaincu (bien que l'idée de trame, avec ses divers sens, apparaisse). Je pense qu'il me manque du contexte. Peut-être aurait-il fallu accoler le tableau (évoqué en filigrane) au texte. Le final, encore plus général : "Des plis... De l'étrange" ne m’a pas plus transporté. Du flou, du mystère soit, mais offrez un petit indice au lecteur. Il m’a semblé que « limbes » aurait mieux convenu que "langes", incompréhensible pour moi. Je crois enfin qu’avoir fini par une reprise du titre n’est pas une excellente idée. Le texte semble être serti dans ses griffes, à rebours des caractéristiques de l’évasion onirique. |
Donaldo75
12/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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C’est très court mais l’impact à la lecture est réel ; le découpage en longueur rend le poème vivant. La phrase de début et de fin qui reprend le titre scande le chant poétique et imprime la tonalité à un ensemble dense et compact. Ce n’est pas simple d’obtenir un tel résultat en aussi peu de mots et je ne peux qu’applaudir ce tour de force.
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Cyrill
12/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai bien aimé ce poème court, je l'ai trouvé efficace. Il donne bien une idée de la perte de sens qui accompagne les images affluant au cerveau au moment de l'endormissement.
Ces "langes de l'étrange" m'ont bien plu. En revanche le vers qui ouvre et clôt le texte est un peu en dessous, trop banal à mon avis. |
Anonyme
17/2/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Asaf,
Un poème simple et court, un peu trop d'assonances faciles pour que je m'immerge vraiment dans ce que vous essayez d'exprimer par la voie poétique. Fort heureusement il est suffisamment rythmé pour qu'à l'instar de son titre Anna ne s'endorme. Au plaisir de vous relire Anna |
papipoete
17/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonsoir Asaf
le soir quand tout s'endort, je hisse la grand-voile pour un univers resplendissant où je croise sur une mer d'étoiles... NB un poème un peu trop court, dans lequel ces vers libres semblent manquer de couleurs, pour que je réussisse à poser la dernière touche, et dire " il me plaît ! " |