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Donaldo75
7/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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J’aime bien cette chanson aux vers courts et à la tonalité douce et triste ; c’est en tout cas mon impression de lecture en ce qui concerne le ton et plus je relis cette page qui ne s’étire pas en longueur car elle est bien rythmée, plus cette sensation s’ancre dans mon esprit. Ici, la rime est mélodique et mélodieuse, les deux qualificatifs étant coordonnés pour la rendre musicale et m’orienter vers une version chantée plus que de la poésie à laquelle elle pourrait s’apparenter. Quant au fond, au thème, il me laisse matière à l’interpréter en fonction de mon humeur du moment, même si une tendance ce détache. Le dernier quatrain donne cependant le la de cette mélodie et quand je relis cet ensemble, mon interprétation prend une autre nuance.
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papipoete
12/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Ascar
" je pourrais décrocher la Lune, si tu me le demandais... " me vient tout-de-suite en tête à lire ce billet-doux, sur lequel un musicien charmeur pourrait poser sa voix, et fredonner ce délicieux refrain " j'ai cru en ta présence... " NB une déclaration d'amour intemporelle, mais Saint Valentin approchant, quel plus beau présent qu'un poème, comme celui qu'on écrivait à Maman, tout petit. Je préfère donc le refrain, mais des strophes couplets, le seconde me plaît ! Un bel exercice d'assonances, qui dit tout, qui dit rien... pour ceux qui n'aiment pas. |
Corto
12/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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Je suis partagé sur cette chanson qui attend sa partie musicale.
J'y trouve de belles images évoquant un amour attentionné et auquel tient vraiment le narrateur: c'est le cas des deux premières strophes par exemple. Mais en troisième strophe, après ces trois beaux vers "J’ai cru en ta présence, J’ai cru aux lendemains, Mon Amour, ma substance," pourquoi utiliser ce "Mon Tout et mon Rien" qui pour moi fait figure de monstre, car je n'arrive pas à supporter ce "Rien" associé à une phrase d'amour. Cette seule sensation qui se répète ensuite gâche mon plaisir alors que les strophes suivantes sont belles et fines mais où revient tout à coup le monstre "Rien". Vous avez compris que j'applaudis la démarche mais je bloque sur ce concept que je trouve incongru. Merci du partage. |
Ascar
12/3/2022
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Mes remerciements ici :
http://www.oniris.be/forum/mon-tout-et-mon-rien-t29976s0.html#forumpost419341 |
Lulu
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Ascar,
Je n'avais pas vu passer votre texte... Je le trouve très beau, très musical. On se laisse porter légèrement par sa musicalité, en effet, mais aussi par certaines images que l'on devine chaudes, du fait notamment de la présence des "déserts immenses / et [...] vertes prairies"... Cette douce chanson est sans doute si musicale du fait de ses quelques anaphores qui renforcent le plaisir des rimes. J'ai notamment aimé les rimes de la quatrième strophe qui viennent en rappel des premières de la première strophe. Puis, le "silence des Ors", ce que c'est beau... Cependant, j'ai eu du mal avec "Et regrets en confit"... J'ai buté sur ces mots que je n'ai pas compris. Avant de lire ce texte, j'ai beaucoup aimé le titre que vous avez d'ailleurs explicité en forum et que l'on découvre au travers de ce texte qui semble comme nostalgique, quelque part. Peut-être ai-je cette impression en raison du ton un peu basé sur le regret qu'exprime peut-être le premier quatrain, mais surtout le dernier qui emploi le passé composé, comme si c'était finalement trop tard. Au plaisir de vous relire, et bonne continuation. |
Cristale
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Ascar,
L'ambivalence de ce qui est et de ce qui n'est pas est traitée de façon très musicale et quelques expressions prêteraient à sourire comme : Entre chèvre à enclore Et licorne en sursis, ...si ce n'était le côté désolé de ce regard sur soi-même: Sur le fil du rasoir Ou dans le ventre mou, Entre la voie des arts Et les chemins de boue, Le refrain utilise un champ lexical évolutif et non répétitif contrairement aux refrains lambdas ^^, d'ailleurs on obtient un tout cohérent en les lisant indépendamment les 3 se suivant, en ce sens le travail de l'auteur sur la dualité de ses ressentis est remarquable. Le rythme balancé en hexasyllabes entraîne les lignes jusqu'à l'anaphore, le pivot central, qui claque comme un cri : "Mon tout et mon rien", avec ses 5 syllabes brisant l'harmonie de toute sa force. Un beau texte à chanson effectivement. Merci et bravo Ascar. Cristale |
Evelit
17/6/2022
a aimé ce texte
Bien
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C'est joli, la répétition donne un rythme au texte :"Mon tout et mon rien", "J'ai cru en ta présence"... Il y a de belles trouvailles: la première strophe avec le regret en confit et les jours inodores, j'aime beaucoup. J'aime aussi la 5ème strophe: "sur le fil du rasoir etc".
Ca se laisse lire facilement aussi. La lecture est agréable... Mais il me semble qu'il manque quelque chose... Quoi? Peut-être un brun de folie? Une touche de couleur? Je trouve le texte un peu pâle mais je ne parviens à saisir ce qui manque. Ceci dit bravo car je ne suis pas capable d'en faire autant. |