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papipoete
13/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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quel charmant tableau que le corps allongé de "Mademoiselle" sur l'ivraie pour d'ardents frissons; cette moquette verte qui accueillit tant d'amoureux "en herbe". Me souvenant de ces moments merveilleux dont seule la Lune était témoin, j'accompagne Mademoiselle 50 ans plus tôt, tout au long de ses vers délicats.
Je regrette seulement quelques virgules, points ça et là pour haleter, m'enflammer, dire votre poème du mieux qu'il soit. |
Anonyme
12/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Je trouve ce poème d'une grande fraîcheur ; tout en douceur pourrait-on dire, en tout cas très délicat. Je m'interroge toutefois sur "Mademoiselle chansonne" : "chantonne" serait plus juste, même si je comprends ce que vous voulez dire. La fin m'a surpris ; je ne m'y attendais pas, et c'est une belle surprise ! Du coup j'ai relu plusieurs fois le poème, pour essayer de comprendre ce que vous avez voulu dire. Littéralement je pense à une femme allongée sur l'asphalte, qui saigne en attendant la fin. En tout cas je m'interroge, ce qui ne me déplait pas du tout, bien au contraire. Bien à vous, Wall-E |
Anonyme
6/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Asrya et merci pour ce poème tout en délicatesse relatant différentes étapes de la vie de Mademoiselle quand bien même la dernière est des plus dramatiques...
Désespoir écarlate Allongée sur l'asphalte Une chute qui surprend mais sort ce texte du tout venant... Au plaisir de vous lire. |
Robot
6/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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La construction originale de ce poème lui donne un rythme qui convient à chaque quintil. La phrase séparée vient presque à chaque fois en contrepoint pour souligner les vers précédents. Le contenu est exprimé avec beaucoup de délicatesse, en tableaux qui sont chacun une étape jusqu'au dénouement.
Chansonne est un peu surprenant car chansonner c'est écrire une chanson (souvent satirique contre quelqu'un). Mais pourquoi pas, peut être que c'est réellement ce que fait Mlle qui en pensée compose une chanson pour dénoncer quelqu'un qui lui aurait fait du mal. C'est ainsi que je peux comprendre le vers. |
Anonyme
6/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le cheminement de l'existence de" Mademoiselle "; tout en élégance et sobriété.
Mais elle n'a pu tenir tête à certaines choses de la vie. " Mademoiselle abandonne Son passé l'engloutit " Joli poème empreint de réalisme. |
jfmoods
6/3/2015
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L'anaphore, la distribution des rimes et la construction en tiroir confèrent un charme singulier à ce poème. L'hexasyllabe met en évidence deux procédés : la synérèse (« Mademoiselle », aux vers 20 et 32), qui tend à créer une forme d'intimité entre le personnage et le lecteur et les diérèses (« nuages », au vers 4, « conscience », au vers 35), qui appuient tantôt sur l'espoir porté, tantôt sur l'intensité de la douleur éprouvée. Cette douleur est ailleurs palpable derrière l'assonance en « i », assez prégnante au fil du texte, ainsi que dans le glissement progressif du ciel incanté et ivre de promesses (verbe à connotation méliorative : « séduit », allégorie : « Un voile de comète / Applaudit », périphrase : « l'admirable ») vers la terre revêche, déceptive (négation : « n'est pas », verbe à connotation péjorative : « Singe », oxymore : « grâce infâme », allégorie : « son passé l'engloutit »).
L'ambiance générale du poème, entre envol et noirceur, n'est pas sans rappeler celle, particulière, qui auréole certaines chansons de Babx. Merci pour ce partage ! |
Bleuterre
8/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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Il y a un véritable élan dans ce texte, donné par le rythme des vers, construction impeccable.
Ensuite, chaque paragraphe me fait penser à un petit tableau impressionniste, peint par petite touches, des petites scènes de la vie de mademoiselle... L'apostrophe à Mademoiselle n'est pas sans me rappeler la chanson de Bashung, 'Madame R^eve' Le choix de la progression du texte est bon, on sent poindre le drame final, bref, une lecture intéressante pour moi où je ne me suis pas ennuyée un poil. |
Anonyme
11/3/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve cette poésie inégale, qui va du très bon "Des nuages s'émiettent/Au-dessus des érables" au très lourd "Singe une grâce infâme".
Idem pour la structure. Si les quatrains sont plutôt réussis, les vers isolés ne sont pas du meilleur goût, franchement peu musicaux. Cet "Éréthisme incurable" par exemple m'écorche les oreilles. Enfin il y a un souci de cohérence. Si "Mademoiselle pardonne" comment en vient-elle à ce profond désespoir qui va lui coûter la vie ? En général le pardon est signe de guérison. Le tout dernier vers ("Allongée sur l'asphalte") me semble trop explicite, trop appuyé, comme si vous vouliez absolument que l'on comprenne. Vous auriez dû le faire passer avec plus de subtilité dans le quatrain final. J'aime bien l'aspect global mais ces petits défauts me freinent quelque peu. |
Fanch
19/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un style qui bien que "libre" n'en est pas moins rigoureux et construit avec de belles images évitant les effets inutiles |
Anonyme
3/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je vous trouvais très "scolaire" dans l'écrit précédent "Exposé au Soleil", et me voilà très surprise, face à un autre style d'écriture, bien plus affirmé, au phrasé profond, qui m'interpelle.
Un écrit étrange d'une certaine façon, déjà par sa forme, sollicite de l'intérêt, puis vient s'ajouter le fond en accentuant l'émotion dégagée. "Allongée sur l'ivraie, Mademoiselle..." phrase comme un leitmotiv présente mots après mots, le tourbillon d'une vie, fait de joie et de tourments, succession de tableaux de vie qui s'offrent au lecteur, entre ombre et lumière. Dans l'ensemble ce poème a su me captiver, en créant un certain mystère autour de ce personnage, qui me l'a rendu émouvant. |
Damy
6/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'ivraie n'est pas à séparer du bon grain, elle fait l’essence enivrante de ce poème. L'ivresse des pensées de Mademoiselle qui la fait passer du bonheur à la mélancolie soudaine jusqu'au geste fatal a mis à mal l'estime d'elle-même dont l'origine est un chagrin d'amour où elle se noie. Pourtant la polygamie était pleine d'étoiles. L'amour s'étiole-t-il toujours dans la monogamie ?
J'ai beaucoup aimé la délicatesse de l'écriture dominée par la nostalgie des vers en exergue, dès le premier et surtout "l'éréthisme incurable" qui laisse présager le final "désespoir écarlate". Un poème qui m'a ému jusqu'à l'âme. Merci, Asrya. |
Eki
8/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Les vers sont tendres, frémissent par leur souffle poétique...
Du rythme, des belles images et de la délicatesse... Même avec la chute brutale... J'espère que je vous relirais sur ce site. |