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Poésie libre
Atala : Le soleil d'un poème
 Publié le 24/03/16  -  8 commentaires  -  913 caractères  -  281 lectures    Autres textes du même auteur

Un moment d'hésitation entre la lumière et le silence.


Le soleil d'un poème



Quand tu verras ce que je vois
et que je saurai ce que tu sais
nous irons ensemble
boire à la fête du printemps

Nous boirons du vin et du vent
en attendant la pluie
pour verser nos larmes de couleurs
sur les blessures du temps

En déchirant les nuages
nous ouvrirons le ciel
à tous les oiseaux sans voix
d'une main légère
nous cueillerons quelques instants de lumière
pour les glisser dans les sous-bois
de la misère et de la haine

Nous suivrons l'horizon
au-delà de l'ivresse
pour faire de chaque jour
une prochaine confidence
entre la vie et l'espérance

Nous avons si longtemps attendu
le soleil d'un poème
que nos chants se confondent
et que résonne leur présence
dans la nuit des enfants

Quand tu verras ce que je vois
et que je saurai ce que tu sais


 
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   Lulu   
29/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

je trouve le titre bien choisi. Le texte appelle à le vivre de par son optimisme, son ton enthousiaste. Il est plein d'entrain.

J'ai eu un peu de mal avec "et que je saurai ce que tu sais". Il m'a semblé que c'était lourd d'un sous-entendu qui m'échappait et cela a freiné un peu ma lecture. Ce qui est évident pour l'auteur ne l'est pas forcément pour le lecteur. Mais je me suis faite à ce vers en le lisant au premier degré.

J'ai aussi un peu de mal avec "et que résonne leur présence", me demandant à qui ou à quoi renvoie le pronom "leur"... Pas si évident, même en relecture.

   StayinOliv   
6/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Votre texte contient quelques belles images ( " nous cueillerons quelques instants de lumière pour les glisser dans les sous-bois de la misère et de la haine " ) mais l'ensemble m'apparait un peu trop simple. Je pense que vous pouvez le retravailler de manière à le rendre plus poétique dans la tournure de vos phrases. De plus je n'ai pas compris le titre, le soleil d'un poème ? Qu'est ce ?

   Francis   
24/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Beaucoup de tendresse, de douceur et, malgré les blessures du temps, la misère et la haine, il y a l’espérance d'un beau printemps. J'aime beaucoup " Nous cueillerons quelques instants de lumière pour les glisser dans les sous-bois". Le poète semble transmettre son expérience, ses rêves, ses espoirs à un enfant qu'il aime. Je comprends le dernier vers mais il me semble moins "musical" que les autres.

   Anonyme   
24/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Des images intéressantes dans ce poème où transparaît l'envie d'une vie ensoleillée.
" Nous boirons du vin et du vent
en attendant la pluie
pour verser nos larmes de couleurs
sur les blessures du temps "

"Nous suivrons l'horizon
au-delà de l'ivresse
pour faire de chaque jour
une prochaine confidence
entre la vie et l'espérance "
j'aime particulièrement ces deux strophes.

" à tous les oiseaux sans voix " est-ce que ça existe ?

   Pouet   
24/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bjr,

Pour les deux vers d'entame et de fin du poème, "Quand tu verras ce que je vois/et que je saurais ce que tu sais", cela me semblerait plus mélodieux si vous enleviez le "et".

Sinon j'aime bien ce genre de poèmes personnellement.
Les images un peu décalées, ça me parle.

Mais je trouve ici que les images "décalées" ne le sont pas tant que ça finalement, on reste un peu en terrain connu. Souvent, on navigue un brin entre deux eaux, on y va pas assez franchement à mon goût.
Le coup de "déchirer les nuages" et "d'ouvrir le ciel" par exemple c'est pas vraiment révolutionnaire. Quant aux "blessures du Temps"... Je pense qu'on peut trouver mieux. Bon.

J'aime bien "Nous boirons du vin et du vent" mais moins les trois vers (verres) suivants d'autant que la répétition "boire"/"boirons de façon si rapprochée (me) dérange un peu.

J'aime aussi "Nous cueillerons quelques instants de lumière" même si là encore "cueillir la lumière" n'est pas inédit mais il n'est pas forcément évident de trouver des images fortes et originales je vous l'accorde.

J'aime enfin, ce que j'aime le plus je crois: "Pour faire de chaque jour/une prochaine confidence" sans restriction cette fois-ci. Sauf que le vers qui suit contrebalance négativement l'effet à mon avis.

Au final j'aurais aimé aimer passionnément ce poème car j'aime l'intention de l'auteur, la peinture des images par les mots.

Je demeure un peu sur ma faim.

Cordialement.

   Teneris   
24/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup ce poème pour sa profonde simplicité, ses vers faciles en apparence qui pourtant nous entraînent plus loin qu'il n'y paraît. Bien que les images esquissées ne soient pas toute très originales, je les trouve fort bien utilisées, liées les unes aux autres dans un délicat entrelacement de sentiments. J'aurais juste une petite remarque : je trouve que les deuxième et dernier vers cassent un peu trop le rythme, leurs neuf pieds s'accordant mal avec ce qui les entoure. Je suggèrerais de remplacer « et que » par « quand » dans chacun d'eux (et d'ajouter une virgule à la fin des premier et avant-dernier vers).

Dès la première strophe, c'est une véritable invitation que vous nous offrez, à cette « fête du printemps » suggérant l'infinie palette des accords entre deux âmes. Manquant peut-être un peu d'originalité et/ou de force, elle pose cependant l'atmosphère du poème d'une fort belle manière.

Je trouve la deuxième très réussie. Tout y semble délicieusement irréel : la pluie est attendue, les larmes « de couleurs », comme un monde vu à travers le prisme de l'Autre. Les fragments d'assonances « vin » / « vent » et « larmes » / « couleurs », ainsi que l'inversion des sonorités douces et rugueuses des vers 2 et 4 soulignent harmonieusement ces liens tissés d'imaginaire. Et les « blessures du temps » ponctuent la strophe d'un rayonnant point d'orgue, peut-être pas très original mais, à mon sens, fort bien placé.

La troisième strophe est ma préférée, pour l'impression d'envol qu'elle suggère, d'indicible liberté soudain retrouvée. Chaque image y est percutante, inattendue et puissante, à l'image d'un Soleil nouveau que l'on imagine percer les lambeaux de ciel. Seul petit bémol : le dernier vers de la strophe me semble un peu trop plat, trop terre à terre.

La quatrième strophe est également délicieuse. Plus posée, aérienne, elle ressemble à un regard lancé vers l'avenir, plein de la douceur de l'espoir qui renait. Le vers « au-delà de l'ivresse » est particulièrement mélodieux et souligne parfaitement l'idée du précédent.

Dans la cinquième, j'ai surtout aimé le retour du titre qui éclaire l'ensemble d'un jour nouveau, matérialisant ce « soleil d'un poème » d'une gracieuse manière. Enfin, la dernière strophe reprenant les deux premiers vers de la première donne une agréable sensation de cyclicité.

   lala   
24/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Atala,
Il y a beaucoup de mystère dans vos mots, des hésitations, des rêves qu'on n'atteint pas, des réalités qui blessent.
Il y a aussi de l'espoir, de la joie, de la sérénité enfin trouvée.
Ainsi se lisent des hésitations "entre la vie et l'espérance".
Les vers d'entame et de conclusion me semblent maladroits.
Heureusement, l'essentiel est imprégné de musicalité et d'images associées.

   Methos   
29/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Vous employez de forts belles images, très bien amenées !
Une tournure comme "verser nos larmes de couleurs
sur les blessures du temps" ne serait qu'une explication froide dans la bouche d'un psychologue ou d'un psychanalyste, elle perdrait alors toute sa force !
Il n'y a que la beauté qui parle à l'homme, rien ne peut surpasser l'énergie enfantine et l'invitation au voyage d'un petit poème comme celui-ci.

Un grand bravo !


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