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papipoete
17/5/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour AUDEVAL,
C'est peut-être une coïncidence, mais ce texte m'évoque quelque-chose ? Ne l'ai-je pas commenté en " aveugle " ? Ce tas de feuilles, qu'inlassablement le vieux jardinier ratisse pour donner à manger au pourrissoir ; et hop, un coup de vent ôte de la bouche du tas de fumier ! NB le premier quatrain est très chantant ; le second s'enflamme au rythme des andalouses ; le 3e prend la pause et le dernier s'envole avec frénésie ! Dommage que les métriques soient inégales, le " néo-classique " n'était pas loin ! |
Zorino
17/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Audeval,
Je me suis laissé porter par la musicalité de vos vers et telle une feuille, j'ai pris mon envol et me suis posé tout en douceur au creux d'un arbre, qui m'a pris sous sa branche et m'a dit : la poésie pastorale, il n'y a que ça de vrai, surtout lorsqu'elle est bien ficelée. Tout ça pour vous dire que j'ai adoré votre poème. Une vraie promenade à travers dame Nature pour qui j’éprouve le plus grand des respects. Je laisse aux experts le soin de s'occuper de la partie technique. Merci pour votre partage |
Vincendix
17/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le tableau représenté dans ces quatrains est évocateur, je vois le vieux jardinier batailler avec les feuilles mortes, moi aussi à chaque automne je passe des heures à cette tâche un peu ingrate mais je profite du feuillage de mes arbres pendant la belle saison et ce plaisir a un coût.
Et puis les feuilles, mélangées au gazon et aux brindilles me procurent un excellent terreau. Je juge plutôt le sujet qui me "parle" que le traitement qui comporte quelques entorses à la prosodie. |
Anonyme
17/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette pérégrination des feuilles mues par le vent est très visuelle.
" Au fumier gourmand il donne sa pitance " original ! "La rude bourrasque qui soudain s’élève Dissipe dans l’azur le festin attendu." belle image |
MissNeko
17/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir
ca fait un moment que je n'ai point commenté sur oniris... je tente un commentaire pour ce poème que je trouve très rythmé et d'un charme fou. à la lecture, on s'imagine aisément la scène : c'est pour moi un bon point que de faire travailler " la visualisation" du lecteur. Ensuite je trouve ce texte empli d'une poésie parfois proche de la comptine " Les feuilles légères virent-virevoltent Tournent-tournicotent dans le jardinet blanc" parfois recherché et pertinente : "Le jardinier âgé à petits pas s’avance Un râteau pour outil tout rouillé de lenteur." rouillé de lenteur : est ce le jardinier ou l'outil qui est rouillé ou les deux ? cela ressemble à la figure de style que l'on nomme l'attelage. bref, ce poème sous ses airs simples et légers est une petite pépite. bravo ! |
Michel64
18/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Audeval,
il y a quelque chose de réjouissant mais aussi d'émouvant dans ce poème. Il me semble voir une scène d'un film de Tati. Je regrette un peu quelques vers à 11 pieds (il me semble) qui cassent un peu la rythmique si belle des alexandrins. Par exemple : "Au milieu du verger près des oliviers." ? "...le long des oliviers, aurait suffit à sauver l'alexandrin. de même les vers 11, 13. Merci pour ce partage Michel |
plumette
18/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour AUDEVAL,
je trouve ce poème très visuel et touchant. Touchant de par le "combat" de ce vieux jardinier avec les éléments. La troisième strophe est ma préférée avec le râteau tout rouillé de lenteur, assorti à cet homme dont le ratissage est peut-être l'un de ses derniers plaisirs de jardinier. Et puis, il y a les couleurs, le jardinet blanc et l'or des feuilles, et puis cette bourrasque brutale qui anéantit tout le travail accompli. C'est simple, accessible, de la poésie de la vie! comme je l'aime. Plumette |
Anonyme
18/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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"rouillé de lenteur"est une pépite ,mais que ce pauvre jardinier est bien pessimiste, il baisse les bras devant un malencontreux coup de vent ,ressemblerait il à l'auteur? Mais que l'ensemble est réussi et très dix neuvième!
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Marite
19/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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La tempête désinvolte et le fumier gourmand apporte un brin de fantaisie à ce poème d'automne et en compagnie du vieux jardinier, ils font vivre ce tableau poétique. L'ensemble m'a séduite sauf le vers : " Vives Andalouses, elles fêtent janvier !". Je n'ai pas vraiment réussi à l'associer aux images suggérées. Peut-être a-t-il un rapport avec le kiosque d'or ?
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Proseuse
20/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Audeval,
Il y a dans ce poème de très belles images et comme le souci que rien ne s' arrête vraiment, rien ne meurt , le mouvement toujours perdure au travers des saisons et des éléments .. je lis ce poème comme une continuité ! je ne sais si ma lecture est la bonne, mais voilà, c' est la mienne :-)) Merci Audeval pour ce partage bien rythmé ! |