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jaimme
1/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je laisse à chacun le soin de découvrir le personnage.
Sauf que la description commence très tôt dans le poème, ce qui n'était pas évident à la première lecture. C'est sympathique, mais je n'ai pas été emporté par le vent de cette histoire. Sauf le rapport au père, bien sûr, qui est un bel écrin pour cette description. Je ne connais pas grand chose à la poésie et me laisse porter ou pas par elle pour donner mon avis. J'ai buté par exemple sur: "Sous un vieux cognassier Du Japon ou fruitier !" Une dernière remarque:le père n'a pas l'air d'aimer Shakespeare pour le laisser en plein vent!! |
Anonyme
1/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir Automnale ! Que te dire ? Première strophe, j'aurais supprimé le dernier vers qui arrive là comme un cheveu sur la soupe... Reste que c'est toi l'auteur et tu as tes raisons. Ensuite on passe au Père Noël (de neige, évidemment ) là j'ai tout saisi, même si certaines tournures me gênent un peu... mais ce sont des vers libres lus par un type qui ne jurent que par l'alexandrin, donc pas de jugement sévère !
Pour la conclusion, j'aurais tourné cela comme suit : Il gelait à pierre fendre, ce matin de Noël, Quand soudain retentit un appel destiné Au petit malvenu, découvrant, solitaire, Un bougre populaire sculpté dans l’éphémère. Encore le réflexe du classique, ne m'en veux pas ! Merci et bonne soirée. Amicalement. Alex |
Melenea
1/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Moi j'y vois un bonhomme de neige... et pas le père noël, mais je peux évidemment me tromper.
Par contre le malvenu je n'ai pas trop compris... un enfant ? J'ai bien aimé cette description de ce bonhomme... Et les vers libres ne m'ont pas du tout gênés. |
Anonyme
1/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai apprécié le sujet.
Par contre, je trouve la forme assez inadaptée au fond. Le bonhomme de neige (si j'ai bien tout compris, sinon, mea maxima culpa) est un personnage léger, voire limite con con dans ma mémoire... et là j'ai une description qui part dans le grandiloquent... ouaip... bof... moi j'aurais aimé un bonhomme de neige rigolo, joyeux... au temps pour moi... Désolée mais oui pour le fond, non pour le traitement. Mais vraiment oui pour le fond... Donc, je note au milieu... EDIT : je pige pas trop le rapport entre le titre et la description de personnage, pour moi ça n'explique rien, ni sur le bonhomme, ni sur le narrateur. C'est donc pour moi un détail qui aurait pu être éludé, comme le cri de la fin... + aussi l'usage du Il pour le père d'un côté et le bonhomme de l'autre qui crée une confusion permanente. Pour moi ça manque de rigueur... scuzi! |
pieralun
2/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai du mal avec la musicalité, le rythme des vers libres, mais le thème m'a touché: nostalgie de l'enfance bien sûr, de ces périodes de Noel.
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Garance
2/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème très dense qui raconte une histoire entre les lignes.
Dans les deux strophes médianes, se trouve la description du père tel qu'il apparaissait à son enfant dans le quotidien. Encadrant cette description est dépeinte - l'attente (voir la joie) de l'enfant surpris pour une fois de voir la silhouette de son père venir à ses devants. - la déception, le cri de la prise de conscience, une sorte d'effroi ; là où l'enfant imaginait son père n'était qu'un bonhomme de neige ! Ce poème est dur, il montre comment peuvent se heurter deux réalités. Il montre la confrontation entre la réalité physique et la réalité émotionnelle ; une déchirure. Voilà comment je l'ai perçu... et je suis bien embarassée pour mettre une notation. Très bien pour l'histoire qui s'est dessinée, mais ....il y a ici une densité qui nuit à la lecture. (j'ai connu ce problème pour une poésie dont j'ai dû revoir la présentation) |
Bidis
2/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Le petit malvenu est le nom que donne le père à l'enfant, cela je l'ai bien compris.
Par contre, j'ai diffilement démêlé le bonhomme de neige du père, parce qu'on parle de l'un, puis de l'autre. Tout de même, c'est le père qui lit du Shakespeare. Or on vient de parler du bonhomme de neige. Et rien ne me fait revenir à ce bonhomme, je reste sur l'idée du père quand je bute sur les yeux de bille... Je retourne donc au bonhomme de neige et j'y reste jusqu'à la fin du poème, mais je garde une impression gênante de confusion. Sinon, c'est tendre et nostalgique. J'aurais mieux apprécié si j'avais mieux compris. |
brabant
3/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le petit malvenu bienvenu ou le récit d'une réconciliation...
Bonjour Automnale, Curieux homme de neige que voilà! aux allures de... La Pérouse avec son nez bourbonien, D'Oscar Wilde lisant du Shakespeare, De Jules Verne promenant Michel Strogof sur les pas de Tolstoï dans l'Oural et sur le Iénissi, De Stendhal en grognard napoléonien!... Ainsi il gèle en Touraine, non loin de chez Joachim, où poussent des cognassiers; les hommes de neige y sont studieux comme de vieux étudiants aux écharpes (libertaires?), écologiques (Paul- Emile Victoriens?), roulent des yeux d'agate comme des billes tourmentés ou étonnés, et s'habillent de blancs manteaux (sartriens?) à boutons d'officiers (de marine? boutons dorés) pour mettre en valeur un ventre de notaire. Il sort tout droit du marché au puces, du mont de piété ou de l'armée du salut, d'un vide-grenier ou de chez un fripier, ce cher homme de neige! Jamais un bonhomme de neige ne m'avait fait voyager ainsi, et dans l'espace, et dans la culture, et dans l'imaginaire, le merveilleux populaire, pour conclure sur le bougre, moujik de Hongrie, ogre malicieux de bon sens et de bon acabit, homme rustre et bon homme bonhomme, cadeau fait au fils par le père repenti qui , soudain, crie! La haine est éphémère. Que de voyages dans l'espace d'amour quand fond le bonhomme éphémère! Dans mon esprit G.-Pl. dead-head avec Pieralun à 3/1, mais il y a des outsiders. Quelle différence entre un cognassier du Japon et un cognassier fruitier? |
David
10/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour automnale,
J'aime beaucoup l'expression "à pierre fendre" je me suis glissé dans le poème comme sous une couette accueillante, c'est chaleureux, malgré les mots qui décrivent exactement le contraire. |
Anonyme
12/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Des mélanges de genres heureux. C'est ici de la tendresse mêlée à de la truculence. Automnale use d'un phrasé classique, presque convenu mais cela sert très bien le poème.
Touchée, attendrie. |
Selenim
15/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Sous une forme plutôt classique, je me suis laissé embarqué. Pour qu'un bloc de glace arrive à dégager autant de chaleur, il s'agit déjà d'une prouesse.
Même si certains passages sentent un peu la naphtaline, il se dégage de l'ensemble un sentiment d'unité, de beauté fraîche. Et le nez bourbonien, excellent ! Selenim |
Anonyme
17/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Je ne suis pas sûre d'avoir cerné toutes les subtilités du poème, mais j'aime assez le ton (faussement ?) naïf du narrateur, qui paraît croire à la vie des bonshommes de neige (ou des pères Noël), peut-être pour oublier l'insuffisance de son propre père ...
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Anonyme
19/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour automnale
Bien aimé cette histoire mais va savoir pourquoi, j'ai vu dans la dernière strophe le père congelé d'avoir trop attendu. C'est très doux et très visuel. Ca ressemble assez à un conte de Noël. |
Meleagre
19/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce poème est assez énigmatique au départ ; mais la solution de l'histoire se découvre assez facilement après plusieurs lectures et relectures, grâce aux indices épars. Tentons de la reconstituer.
- Un petit garçon est appelé "le petit malvenu" par son père, froid et hostile, qui "ne voulait pas que [le petit garçon] naisse" (précision importante, qui explique le titre du poème, et qui donne une idée des relations entre le père et le fils... - Un soir de Noël, le petit garçon a la surprise de voir son père l'attendre dans le jardin, en train de lire : témoignage inhabituel d'affection et d'intérêt artistique ? Le garçon en profite pour mieux observer son père de plus près. - A la fin, le garçon entend un cri : c'est son père qui l'appelle depuis l'intérieur de la maison. Le garçon s'en rend alors compte : le personnage qu'il prenait pour son père et qu'il a décrit dans tout ce poème, n'est pas son père, mais un bonhomme de neige ! Et cela, le lecteur peut le découvrir avec divers indices : l'écharpe, la bouche, le nez bourbonien, la crainte du réchauffement climatique, les billes à la place des yeux, les brindilles à la place des doigts, le manteau blanc... Oui, ce bonhomme de neige n'est pas comique (pourquoi le seraient-ils tous ?) ; c'est parce qu'il est vu à travers les yeux du garçon qui le prend pour son père... Désolé d'avoir démêlé tout l'écheveau, mais cela répondra peut-être aux questions de certains commentaires. Merci pour cette belle énigme et ce texte assez intense ! |
Anonyme
13/2/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Vous avez l'art et la manière de nous conter la vie avec beaucoup de bon sens, de simplicité, de fragilité, créant une certaine complicité entre le lecteur et vous.
Le titre interpelle "Le petit malvenu", je n'ai pas décroché un seul instant, un. Ce belle curiosité, m'a guidé avec enthousiasme, faisant de cette lecture un réel plaisir. D'un bout à l'autre c'est franchement bien mené, il y a un certain mystère qui plane, ainsi la lecture se fait plus captivante. Passionnante et inattendue votre histoire qui permet d'avoir sa propre interprétation. Ce " bougre populaire sculpté dans l’éphémère " a à la fois quelque chose d'attendrissant, d'émouvant et de troublant, il nous plonge dans un questionnant. Encore fois, le plaisir est sans pareil, dans un registre différent, votre plume est tout aussi talentueuse. |