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Poésie néo-classique
Axel : Confiance inhumaine
 Publié le 23/01/08  -  7 commentaires  -  676 caractères  -  115 lectures    Autres textes du même auteur

C'est un sonnet au texte assez dur, car j'étais dans une période de ma vie assez difficile.


Confiance inhumaine



Je deviens celui que je ne voulais pas être,
L'antithèse rationnelle de mon espèce,
Je ne fais confiance plus qu'à mon propre sceptre,
Celui qui dirige mon ego par l'ivresse.

Car j'ai cédé une partie de mon esprit,
Confession, à une amie digne de confiance,
Mais mon âme fut désertée, comme trahie,
Par cette fourberie qui meurtrit ma conscience.

Ma chère amie, je te lance un ultimatum,
Car j'atteindrai bientôt l'extatique summum,
De mon âme qui prône la haine, ma folie.

Envers l'espèce humaine qui me désespère,
L'humanité ne mérite que les Enfers,
Damnée par la haine de ma misanthropie.


 
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   strega   
23/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Et bien, quelle honnêteté Axel.

La première strophe m'a dérangée légèrement. Notamment le troisième vers qui "accroche" à la lecture je trouve. Le "plus" est-il bien placé? Je ne sais pas, et suis loin d'être spécialiste de métrique mais cela m'a quelque peu gênée.

Les trois autrtes strophes m'ont beaucoup plus plue, si ce mot correspond vu le sujet.

Le sujet est trragique, la haine envers les hommes doit être quelque chose de terrible à porter. Mais étrangement ici, j'ai plus l'impression que le narrateur éprouve de l'indifférence que de la haine.

La misanthropie est un sentiment très puissant, et ici il ne ressort pas tellement je trouve. Mais d'un autre côté, on peut voir poindre cette haine. C'est la naissance de la haine, le moment où on essaie de lutter pou la repousser. Je l'ai ressenti comme tel.

En somme, j'ai bien aimé le fond comme la forme. Seul peit regret donc, ne pas avoir vu véritablement le visage de cette haine.

   Anonyme   
23/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
D'accord avec strega, la haine de l'humain qu'on repousse
Et pour cause, on en est un... Sur la forme la rime d'"ultimatum" avec "summum" ne me plaît pas trop, mais bon ça n'engage que moi... Sinon pour moi c'est plus le thème de la trahison d'où découle cette misanthropie (temporaraire?) qui est traité ici, peu importe en vérité. Rancoeur, coeur translucide, courage d'exprimer ce ressenti (coupable?), absence de concessions... Voilà ce que m'inspire ce texte.

   Anonyme   
24/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
tu en veux au monde, à l'existence, à ton existence elle-même on dirait. C'est ainsi que se positionne le narrateur du moins. Pour le "plus" dans le 3ème vers, je le trouve bien placé, juste après la césure, c'est parfait. Par contre il te manque plusieurs césures dans ton sonnet qui manque à l'harmonie de celui-ci. Ton troisième vers du premier tercet compte 13 syllabes, attention. L'idee a son originalité. Ghislain

   karminator   
25/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Petite question : est-ce que ton nom provien de la pièce «Axel», de Villiers de l'isle Adam ?

la raison pour laquelle je te pose cette question est que ton poème raconte presqu'exactement l'histoire de la pièce (qui durrait originellement 24h)... alors voilà. J'ai apprécié la forme, le fond, je le trouve trop... pareil à Axel de Villiers....

merci de ton partage

   Axel   
4/9/2008
Pour répondre à Karminator, le nom "Axel" ne vient pas de la pièce de Villiers de l'isle Adam. Axel est tout simplement mon vrai prénom. Je n'ai jamais entendu parlé de cette pièce, c'est une étrange coïncidence si elle lui ressemble ! :)

Ensuite, Ghislain souligne que dans le 3ème vers de mon 1er tercet contient 13 syllabes. Etant donné que après le mot "haine" il y a une virgule, le "e" de "haine" n'est pas censé être muet ?
Si c'est le cas, cela fait donc 12 syllabes.

Sinon, la misanthropie était effectivement temporaire. L'inspiration de ce poème est venue toute seule, il s'agissait seulement de sentiments que j'avais eu à un moment donné de ma vie, donc rien de durable.

Axel

   Anonyme   
2/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bah..la technique du sonnet est extrêmement rigoureuse certes (césure après la sixième syllabe, élidation des voyelles à la sixième, prononciation de toutes les voyelles non élidées..)
Ghislain a donc raison..mais aussi sur d'autres vers si on est 'intégriste' :D

Cela mis à part. Ce sont là de biens beaux vers inspirés.

   Anonyme   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Un texte, je dirai très centré sur vous, essentiellement, cela laisse pas vraiment de place au lecteur.

J'ai pris le temps de vous lire et de vous relire essayant de me glisser au travers de vos mots, hélas rien n'y fait, tentative vaine, je butte toujours autant sur votre "ego", j’appréhende toujours un peu ces textes commençant par "je", rien que trois "je", suivi de trois "mon", dans la première strophe, c'est très édifiant. Et c'est ainsi tout au long de cet écrit.

Le fond bien trop personnel, ne m'a pas permis d'éprouver un temps soit peu, une once de ressenti.


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