Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
AxelDambre : En bout de nuit
 Publié le 12/03/17  -  7 commentaires  -  1032 caractères  -  148 lectures    Autres textes du même auteur

Papier en poche.


En bout de nuit



Il avait pris longtemps comme un vieux souvenir
Une photo de toi pour l’aider à tenir
Dans le repli caché d’une veste du soir
De ces velours limés que reprise l’espoir

Sur la route des fous que tu traçais pour lui
Il a couru si loin qu’il a trouvé la nuit
Et quand il s’allongeait pour parler aux étoiles
Il t’aimait de là-bas comme on aime une voile

Lentement sur l’azur il a glissé un temps
Tu fixais l’infini tu le voyais pourtant
Un feu vers l’horizon et puis dans l’aube noire
Le silence qui vient quand il ne faut plus croire

Peut-être qu’il est mieux tu te l’es dit souvent
Loin de toi loin des yeux qui refusaient l’amant
Mais lorsqu’en bout de nuit les rêves se font ivres
Tu sens qu’un peu de toi aurait bien dû le suivre

Immobilement sur un bout de terre grise
Je parle à tous les fous que m’apporte la brise
J’aime sans peur jamais qu’un autre m’abandonne
Et je ne donne plus de photo à personne


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
20/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Commentaire : Grange

Ça commence par un beau quatrain qui expose avec soin le sujet (j'imagine cependant que c'est "élimé" qu'il faut lire et non "limé")

Le second quatrain précise le projet mais chute sur un vers qui me semble discutable :
"Il t’aimait de là-bas comme on aime une voile" me semble peu approprié comme image.

"l'aube noire" : oxymoron intéressant.

Il faut revoir très sérieusement la ponctuation du quatrième quatrain qui pèche de ce côté-là.

Le dernier distique est très beau et j'aime beaucoup "j'aime sans peur jamais qu'un autre m'abandonne" bien plus dansant que ce que l'on pouvait attendre comme par exemple : J'aime sans peur qu'un autre jamais ne m'abandonne".
Le dernier vers à lui seul vaut le détour.
Beaucoup de corrections à faire et de ponctuation à parfaire mais l'esprit est là et la tentative est belle.

   dom1   
22/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De ces velours limés que reprisent l’espoir... qui reprisent l'espoir ou que reprise l'espoir ?

bel écrit qui m’entraîne.

domi

   Anonyme   
12/3/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour

C'est un très beau texte qui nous est offert en ce dimanche matin.

Une photo pour accompagner la fuite mais sans laisser de chance
à l'oubli.
De très beaux vers :
De ces velours limés que reprise l’espoir
Sur la route des fous que tu traçais pour lui
Il a couru si loin qu’il a trouvé la nuit
Et quand il s’allongeait pour parler aux étoiles
Il t’aimait de là-bas comme on aime une voile
Tu sens qu’un peu de toi aurait bien dû le suivre

Entre autres.

Oui, un très beau texte que l'absence de ponctuation ne gêne point.

   papipoete   
12/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour AxelDdambre,
Sur l'azur, lentement glissa le temps jusqu'au jour où se tarit le chagrin du manque de toi .
J'aime à nouveau, mais plus jamais comme avec toi ...
NB le temps qui passe finit par gagner la bataille contre la peine, mais les stigmates de la perte de l'être cher, tel un tatouage ne s'effaceront jamais .
Le premier quatrain nous renvoie à soi ; ce trésor de l'un, de l'une qu'on garda dans un porte-feuille, un coin du coeur .
au 17e vers, " immobilement " ne semble pas assez poétique .
La forme " contemporaine " est-elle celle originale de votre poème ?

   Anonyme   
12/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un joli texte avec de fort belles images et à la musicalité bien présente.

Je suis perplexe quant à l'analyse du fond.
"Il avait pris longtemps comme un vieux souvenir
Une photo de toi pour l’aider à tenir "
" Peut-être qu’il est mieux tu te l’es dit souvent
Loin de toi loin des yeux qui refusaient l’amant " ceci impliquerait que cet amour n'était pas réciproque et qu'il a préféré fuir.

"J’aime sans peur jamais qu’un autre m’abandonne " c'est ce vers qui suscite mon hésitation.
Ou bien quelque chose m'échappe certainement.

   Arielle   
13/3/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un beau poème dont la prosodie (je ne suis pas une spécialiste) me semble irréprochable.
De belles images et d'habiles figures de style :
"ces velours limés que reprise l’espoir"
"lorsqu’en bout de nuit les rêves se font ivres"
"Je parle à tous les fous que m’apporte la brise"
On sent une grande aisance dans la pratique des vers et l'histoire qui est racontée, bien que banale, l'est avec beaucoup de charme grâce à cette photo qui emporte un peu de la narratrice et de ses émotions.

Je trouve dommage que le dernier quatrain substitue le "je" au "tu" Il me semble que cela peut prêter à confusion. s'agit-il ou non de la même personne qui a vu s'éloigner son amour avec sa photo en poche ?
Je n'aime pas trop ces créations d'adverbes du genre "Immobilement" qui alourdissent inutilement le texte mais c'est mon goût personnel.

   Proseuse   
13/3/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,AxelDambre,

A part "immobilement" qui je trouve déséquilibre le vers, j' ai beaucoup apprécié votre poème, il y a une belle nostalgie qui s' en dégage, mais aussi, un enseignement pour aller plus loin ! ...
Tout est ici, simplement dit, mais avec l' émotion toujours à fleur de mots !
un joli moment de poésie
Merci de ce partage


Oniris Copyright © 2007-2023