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Gemini
21/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Je n'ai pas tout à fait compris la contrainte.
En admettant qu'elle soit respectée, fallait-il aussi comprendre que le sens général du sonnet n'avait pas d'importance ? Quelle est la métaphore ? Y a-t-il un symbolisme quelconque ? Pas d'allégorie en tout cas, on est dans un exercice dans lequel on devine une forme géométrique de vers (assemblés à la Mallarmé) nageant dans un contenant garni de "mur", "fenêtre", "cadres", "cadre" (qui "encadrent"), "rempart" et "Palissades" : la contrainte, j’imagine. Poésie "libre" à contrainte (!) où riment "pas" et "bois" ou "rempart" et "espoir", comme dans les chansons de variété. Pas de jeu d'assonance ou d'allitération (pourquoi pas « b », « o », « r », « d » chacun dans une strophe ?) pour aider à la compréhension. Banville dit qu'en lisant seulement les rimes d'un poème on en sait tout se suite le sujet, mais là, malgré le titre (et son exergue) et le sens important qu’on prête à ses bords (donc ses rimes), je ne saisis pas le propos, la puissance du contenu (l'ivresse) qui chercherait à se libérer de son joug (le flacon). Je penche pour une ode à la contrainte, en plan cadastral de la poésie, mais sans conviction. Obscur, ou sans doute trop subtil pour moi. Désolé. |
Cyrill
29/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un poème hermétique, qui ne se laisse comprendre que rétrospectivement, à l’aune des deux derniers vers. Je tente une traduction :
La folie serait protégée de ses débordements par la palissade que forment les bords du poème, c’est à dire les rimes, ou du moins la forme. Les fous sont parqués à l’asile (poétique), leur âme fragile (« Le centre est vain, chétif ») auréolée d’un « diadème en bordure » qui « Cadre l’élan vital, force imaginative », autrement dit le délire. Mais le vers 11 semble renverser la proposition : « Inaccessible écrin qu’encadrent les feuillures »… ce serait alors les feuillures, fragiles, « De similor fendu, d’argentures gélives », que je comprends comme des replis de pensée, qui feraient rempart au contenant ?! les quatrains m’évoquent un enfermement, une contention sans ménagement : « un bord, qu’un Aquilon rabat », «Soufflé, son côté droit qui s’effondre... », « le coin se plie », et préfigurent le reversement dont je parle plus haut. Je ne peux pas dire que j’ai été bouleversé à la lecture de ce poème qui fait surtout appel à l’intellect, mais il m’a proposé des images peu communes et sa force allégorique me convainc. N.B. : J’ai laissé tomber la contrainte oulipienne, contraignante aussi pour moi, lecteur, et qui tient davantage de l'exercice que de la poésie. |
Robot
6/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
n'aime pas
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J'apprécie le travail mais la lecture ne me procure aucune sensation même aprés avoir joué le jeu proposé de l'Oulipo.
Un exercice intéressant mais la poésie me semble bien secondaire. Certains vers me semblent bien alambiqués et d'une prononciation difficile à l'oral Sans coupure un trait blanc de fenêtre fragile Mots qui chantez nos cœurs soyez donc un rempart |
papipoete
6/2/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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bonjour AxelDambre
écrire un poème en " oulipant " chaque ligne... à savoir, trouver un sujet, un verbe, adjectif ou COD le cas échéant... ce me semble bien pompeux pour... écrire une phrase ? le coin son allure son côté droit le centre son écrin ses feuillures ( enluminures ? ) moi, j'oulipe depuis quelques lunes sans le savoir ! NB plus sérieusement, j'essaie de trouver de la poésie dans cette application de dessin, de géométrie ; fort alambiqué, ce texte aurait plus sa place en cours de sculpture. Sinon, je vois une présentation " en sonnet " dont la technique faillit par endroit : - " pas et bois " ne riment point - " diadème " se lit en diérèse - des " singuliers/pluriel " les vers en " néo-classique " comptent bien 12 pieds je ne doute pas que certains loueront cette écriture... |
Marite
6/2/2024
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Après une lecture restée bien hermétique pour moi et la recherche de la signification du mot "oulipien" qui m'était inconnu, aucun ressenti n'a émergé à la seconde lecture. Bon, il est vrai que je suis souvent plus perméable au fond exprimé qu'à la forme sauf pour certains poèmes classiques où les deux aspects sont étroitement liés. Ici ce n'est donc qu'un jeu de mots basé sur les mathématiques ... ce qui libère de "la tyrannie de l'inspiration" (Télérama)
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Lebarde
6/2/2024
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Attiré par la forme aux allures de sonnet et par le terme "oulipien" de l'exergue, évoquant une contrainte d'écriture à laquelle il m'est parfois arrivé de me confronter, je suis revenu souvent sur ce poème en EL, sans jamais comprendre la démarche, ni même de trouver une ouverture dans l'hermétisme du propos qui aurait pu orienter mon commentaire.
Aujourd'hui encore, même avec l'aide des autres commentateurs, je reste très circonspect et ne trouve pas d'accroches possibles à ce poème qui me laisse indifférent, tout en comprenant qu'il a certainement nécessité à son auteur, réflexion et travail. Alors je le dis mais je ne me donne pas le droit de porter une appréciation dans ces circonstances. Désolé Lebarde |
AxelDambre
8/2/2024
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Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussions sur les publications").
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Yannblev
13/2/2024
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Bonjour Axel d’ambre
Goethe dans Conversations avec Eckermann l'affirme : « Quoi qu'un artiste fasse ou ait fait, il nous transporte dans le même état où il était quand il a créé. L'artiste, quand il se sent libre, nous rend libres ; au contraire, quand il se sent angoissé, il nous met mal à l'aise. Cette liberté se trouve habituellement chez l'artiste qui est tout à fait maître de son sujet. » C’est très intéressant mais toujours périlleux de tenter de la poésie dans la contrainte oulipienne, on perd vite cet essentiel de liberté qui accompagne toujours une création aboutie. On n’est plus maître comme disait Goethe. Ici on ne peut ignorer la qualité de la chose écrite en tant que chose écrite, vocabulaire et syntaxe incluse, mais comme beaucoup le souligne si la forme versifiée est de très bon aloi ce qui manque tout de même un peu c’est le fond poétique. Reste ici le travail qui a dû être assurément le vôtre à cet exercice, travail qui quant à lui est de qualité et à honorer… merci. |