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Anonyme
11/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je reviens à ce poème qui me laisse un goût étrange dans la bouche, d'inabouti, d'obscur, d'indéfinissable. C'est très bizarre, mais il me fait penser à de la bergamote (goût que j'ai découvert ce week-end, comme quoi il n'est jamais trop tard) : doux, un peu veule, charmant.
En effet, il tourne résolument le dos à l'"amertume" évoquée dans le premier vers, je trouve, reste "clos" sur lui-même ; le jaune des asphodèles m'évoque "le rayon jaune et doux" de Baudelaire, la nacelle qui balle est un jeu d'enfant, les souvenirs lambins (ce qui appelle à mon oreille "bambins"), enfin l'armoise et sa sonorité ronde s'accorde à merveille, selon moi, au "bouquet mourant". Bref, sans avoir trop pigé de quoi qu'on causait (léger regret sur ce point), je me suis retrouvée entraînée dans une ambiance très intelligemment posée selon moi, en demi-teinte et en même temps irrémédiable. Du beau boulot, je trouve. Oui, et une mention pour le titre ambigu : tout seul, il fait penser à une ballade des pendus, le texte lui donne un tout autre éclairage... mais me reste un peu de ces fruits empoisonnés en arrière-pensée ! |
Robot
20/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien sur, je suis séduit par la beauté du texte, mais plus encore admiratif de la maîtrise technique du décalage des rimes sur cinq vers, conservé sur l'ensemble du poème, tout en gardant l'alternance des masculines et féminines.
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Marite
20/11/2013
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Un peu de difficulté à saisir l'ensemble et sa relation au temps. C'est surtout, enfin je crois, la première strophe et l'expression "Lorsque nous, ..." qui, d'entrée m'a perturbée car je n'arrive pas vraiment à relier ces mots à d'autres de la suite.
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senglar
20/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Baccala,
Ah ! ça a de l'allure, taillé au ciseau du sculpteur dans, quelque part, un marbre de Carrare de la meilleure eau ! J'ai appris le mot "plenum" - employé dans ce poème d'une haute tenue sémantique - dans son acception argotique, et de "lambins" que je n'avais osé rapprocher du verbe '"lambiner''' (et pourtant), lui carrément familier. Décidément voilà comment faire du très class avec du familier. Faut se lever tôt avec vous, qui maniez le trompe l'oeil avec une dextérité, non pas contemporaine, mais toute classique. Lol Senglar-Brabant |
Anonyme
20/11/2013
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Comme à mon habitude, je m'abstiens sur la forme; beaucoup d'autres ici sont qualifiés pour le faire.
Quant au fond, à savoir le temps qui passe, je n'arrive pas vraiment à le déceler. "Et nous déchirerons......Le plenum alourdi de souvenirs lambins." Déchirer un plenum ? C'est joli, mais bien surprenant.... Désolé, je n'ai pas été séduit. |
Anonyme
8/7/2016
a aimé ce texte
Pas ↑
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Je vous ai lu, relu, et relu, mais rien n'y fait, je reste complètement hermétique à votre écrit.
Le texte en lui-même ne me souffle aucune émotion, je le ressens comme un glaçon, en apparence, belle forme mais très froide. Non vraiment, même avec une dernière relecture, malgré toute ma bonne volonté, ce poème au demeurant bien écrit, me laisse de marbre. |