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papipoete
19/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Barbegrise
Il est des endroits sur Terre, où naître ne signifie pas Immense Bonheur Il est des contrées où le temps que connurent nos aïeux, sous le joug ennemi, est histoire actuelle comme perpétuelle ! Il est des pays où d'un acte d'amour, germa en même temps qu'un petit d'homme, un grand malheur S.I.D.A... NB il est des pays où des fléaux anéantirent leur peuple, s'attaquant même au monde entier...Ils renaquirent par la grâce de remède, ou autre miracle. Mais comme on meurt ici du S.I.D.A, l'on périt encore de la polio, du typhus, et je ne parle pas de ce Covid... Vous dites écrire en " libre ", mais je vois un exercice plutôt complexe, avec des lignes se répétant, une sorte de code bien précis de versification, auquel je trouve grand charme ! Et la teneur de votre poème est lourde, lourde comme l'extrême souffrance de ces enfants " du royaume des rêves proscrits " |
Corto
19/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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La sobriété et la pudeur se mettent ici au service d'une cause douloureuse.
L'auteur a su trouver un style fait de retenue, où même les répétitions (bienvenues) semblent s'excuser de la crudité du propos. "là où grandir est une illusion" évoque bien la situation de ces enfants "Fautifs d’être nés de parents qui se sont aimés". On se met volontiers à partager cette recherche de "mots aujourd'hui pour un autre lendemain." |
Capry
19/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Merci pour votre poème et cette réflexion.
La poésie permet ce langage, elle apaise une douleur que l'on ressent ici très intense. Par sa beauté, le monde semble moins laid, et pourtant, il nous faut affronter ces enfants oubliés dont on n'entend peu parler, ceux qui naissent avec une résilience à préserver, à choyer car leur existence sera temporaire, en sursis comme vous dites. A nous d’œuvrer pour que cet autre lendemain arrive. Il est délicat de se prononcer sur la forme de votre poème tant le fond est touchant. Le thème nous fait oublier, les infimes maladresses, comme par exemple "au nombre de 700", le chiffre me ramène au monde des statistiques et interrompt l'instant poétique. Il est vrai que les mots ont ce pouvoir de mémoire. Votre poème est un électrochoc qui permet une prise de conscience sur une réalité amère. Quelques questions auraient pu être glissées pour continuer cette interpellation et aller plus loin dans la prise de conscience. Vous avez choisi la confidence, le lecteur se doit d'écouter de façon active, sans jugement, ni conseil. |
hersen
19/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Des mots aujourd'hui contre l'oubli"
Je pense que c'est un des rôles prépondérants de sites comme Oniris : d'aborder beaucoup de sujet dont on n'entend plus, pas, parler. C'est remettre en place des vérités, de ces faits qui arrivent, oui, à plus qu'on ne pense. J'aime les reprises dans le poèmes qui marquent une insistance, comme pour marteler ce que peut-être le public ne veut pas entendre. Un poème tout à fait bienvenu dans un contexte de crise sanitaire qui évince tant de malades en besoin d'écoute et de soins. Merci pour ces mots, c'est si facile d'oublier... |
ferrandeix
20/2/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Quel regard porter sur la poésie engagée, qu'elle soutienne une opinion ou, comme celle-ci qu'elle témoigne directement d'une souffrance humaine? Comment y voir de la poésie? J'avoue ne pas trouver de réponse à ce questionnement. Toute pensée, bien sûr, peut être empreinte de sentiment poétique, mais la téléologie du discours ne l'efface-t-elle pas? Sur un autre plan, un tel poème nous interpelle sur un problème très matériel, et cette matérialité nous éloigne de la poésie. Sinon, la forme, par la réitération de formules syntaxiques identiques révèle une certaine élaboration. Est-ce suffisant? Le mot SIDA qui plus est en majuscule) nous ramène à une réalité très prosaïque.
J'avoue ne pas vraiment être adepte de cette conception poétique. |
Vincente
20/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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On est là en poésie libre, mais dans ce cadre sans contrainte, ou si peu, j'ai trouvé le texte "très écrit" (bien écrit), peut-être trop. Le besoin du mot à maux, avec son fond très sensible et douloureux peut justifier de s'en remettre à une forme libérée ; ainsi, entre prose poétique et conte réaliste, ce poème propose une approche qui invite à la perception d'un univers très particulier, terriblement dramatique.
Il évite le mélo, et presque le pathos, et pourtant l'évocation s'y prêterait aisément. C'est une belle réussite d'avoir su écarter ce biais dommageable, d'autant que le sujet est d'importance et le rappel nécessaire. En ce sens la narration est très bien menée, avec cet odieux acronyme qui a su attendre la fin du final, comme pour ne pas "gâcher le récit". Car avant sa sentence, l'on peut accompagner ces enfants dans ce creux du monde ; c'est vrai qu'ils y sont à l'écart, presque oubliés. En résumé, j'ai trouvé louable et nécessaire l'intention, judicieuse la construction narrative, adroite et touchante la déclaration, mais assez pauvre la configuration poétique proposée. |
Queribus
24/2/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un texte qui interpelle avec beaucoup de courage sur un problème d'actualité à l'heure où nous sommes soumis à un triste contexte sanitaire. Sur la forme, certains apprécieront, d'autres seront "choqués" par votre style et vos mots. Je pense que vous avez très habilement su mener votre écrit sous forme de "versets" très originaux avec, entre autres, des répétitions habilement conduites (""Au royaume des rêves proscrits", "aux confins des contrées oubliées", "Par trop de souffrance et de larmes versées"). L'ensemble témoigne d'un certain savoir-faire. En conséquence bilan positif en ce qui me concerne. Bien à vous. |
Vincent
27/2/2021
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Erreur
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