|
|
Miguel
30/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Un très beau texte aux accents nervaliens. Une mélancolie du souvenir exprimée dans un lyrisme tout en retenue, parfaitement servi par le décasyllabe classique 4/6. Petit détail technique : le vers 12 présente un "e" muet sur la syllabe 4, qui doit normalement porter l'accent tonique : seule erreur dans ce texte dont l'auteur semble avoir tiré le plus grand profit des conseils qui lui ont été prodigués. J'adore. Et en plus j'ai appris le mot "rubato".
|
papipoete
7/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
classique
Je ferme les yeux et alors tu m'apparais, et je te regarde jouant cette musique qui me ravit tant ! Tes doigts vont et viennent, courent comme autant de petites marionnettes sur les blanches, sur les noires et je suis aux anges ! NB en ces temps où notre espace nous confine, comme j'envie qui d'un instrument de musique joue ! Votre poème montre cela, mais vous voyant au final dire " te souviens-tu... ? " laisserait à penser que la pianiste ne joue plus ? la seconde strophe nous emporte dans cette promenade, avec beaucoup de délicatesse. j'apprends ici 2 mots nouveaux ( rubatos et trémulaient ) que j'aurais quelque mal à placer dans mes vers ! techniquement, vos alexandrins me semblent bons, mais ne suis pas certain que leur césure soit exacte ? au 12e vers, " dessus " sa canopée put être mieux formulée ? mais je chipote ! papipoète |
Anonyme
26/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour
Un très beau vers débute le premier quatrain, un très beau quatrain débute ce poème en déca. J'aime bien ses couleurs océanes mais j'aime moins ce dessus sa canopée. J'aime moins, également le dernier vers qui trémule dans la nuit taciturne. Mais c'est un texte qui, sans vraiment surprendre, transporte quand même beaucoup de poésie. Peut-être du à ce très joli premier vers qui reste en bouche assez longtemps pour me faire oublier mes quelques désagréments. |
Corto
26/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Qui évoque Chopin m'entraîne dans des rêves lointains.
Aussi cette "Promenade nocturne" ne pouvait me laisser indifférent car "Quand je l’entends approcher mes yeux clos, Sans prévenir, l’émotion m’inonde." Oui "Voilà son ciel, son air évanescent… Voilà ses mers, ses lacs et ses montagnes…". Merci pour cette belle échappée. NB: fallait-il utiliser "trémulaient" au final ? Je le trouve peu gracieux. |
Cristale
26/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Voici un bien joli poème en décasyllabes et si c'est une première pour l'auteur je ne puis que l'encourager à nous présenter d'autres pépites de son cru, la prosodie étant d'évidence respectée à part ce "e" non élidé à la césure du vers 12 et le mot "amène" peu poétique.
On pourrait essayer ceci : "Et me transporte à fleur de canopée" J'entends l'inspiration que diffuse la musique de Chopin, les vers se bercent, s'emportent, s'envolent, s'estompent et reviennent se poser sur la ligne. Oui, c'est un très joli poème. Bravo Barcarolle ! Cristale https://www.youtube.com/watch?v=2bvg232HOn8 |
Provencao
27/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
"Voilà ses sons chantant la mélopée…
Voilà sa terre, et son vent transparent… Cet univers déferle en m’enivrant, Et m’amène dessus sa canopée." Magnifique ! J'ai été transportée par cette "esthétique " avec cette distance élégante et cette appréciation harmonieuse nous offrant ces vers subtiles., aiguisés et raffinés. Merci pour cette ballade qui m'a fait vivre un "rêve émotionnel " si heureux à mes oreilles en ces temps de contrariétés et d'aigreurs de nos jours quotidiens. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
27/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir Barcarolle,
Une première poésie souvenir prometteuse . De très beaux vers imagés, une prosodie respectée et maîtrisée par l'auteur. Beaucoup d'élégance , c'est beau. Je ne comprends pas le problème du vers 12 ( je cherche la solution depuis la parution ). Ce vers me semble pourtant correct, et je compte bien 10 syllabes ??? Bon, je dois avoir loupé un détail , mais lequel ? |
Donaldo75
27/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Barcarolle,
J’ai bien aimé ce poème aux décasyllabes propres. L’exergue permet de mieux en cerner la genèse et la promesse est tenue – même si je ne suis pas un fan de Chopin – pour le lecteur qui peut imaginer le récital de piano que lui offre le poète. Le champ lexical va bien avec la finesse de la musique de Chopin ; il ne s’encombre pas d’effets inutiles ou de surcharge. A cet égard, le dernier quatrain sonne comme un symbole, l’emblème de cette poésie finement ciselée. Bravo ! |
Anonyme
28/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Le hasard fait que j'écoute les Préludes en découvrant ce très joli poème qui restitue bien l'ambiance particulière des œuvres de Chopin.
Beaucoup de délicatesse, un vocabulaire recherché, des accents lamartiniens... Excellentes 2ème et 5ème strophes. Deux ou trois bémols : - vers 3 : j'aurais écrit "Quand je l’entends approcher les yeux clos" plutôt que "mes yeux clos" - je n'aurais pas mis de virgule aux vers 8 et 10, pour les rendre plus fluides - vers 12 : pas de césure... pourquoi ne pas écrire "Et me conduit dessus sa canopée" ? |
Gabrielle
5/5/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Un texte qui met en exergue l'intelligence contenue dans les oeuvres de création dont il est question dans le texte, mettant à l'honneur l'art de la musique classique (en particulier l' opuscule 9 n°1 de Chopin) témoignage d'instants de vie du compositeur.
Une invitation du poète avec un ressenti partagé au lecteur. Merci d'aborder la thématique de ce merveilleux mode d'expression. Gabrielle |
Anonyme
18/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour,
Barcarolle, quel beau pseudo. Deux textes, publiés, rien de plus, j'aime moins le suivant. Le titre n'est pas très original, l'exergue, cependant incite à lire le texte. Dans le détail : premier quatrain le premier vers est très beau, les trois autres plus "quelconques" ("je l'entend-z-approcher", pas très top à l'oreille mais pas plus -je l'enten---approcher). second quatrain l'ébauche d'anaphore (voilà) est à mon goût. La suite du paragraphe est aussi à mon goût, et notamment cette virgule qui coupe le vers 8 en 4/8, licence, car je crois qu'on ne place pas trop de virgule avant un "et". troisième quatrain Voilà à nouveau l'anaphore, bien ! Encore une virgule avant un "et". quatrième quatrain un vrai paragraphe du 19 ème siècle, pertinent. dernier quatrain le final, très réussi, à ce concert, cette sérénade. ( je n'aime pas trop décortiquer les poèmes, mais la catégorie choisie, contemporaine, y invite un peu, elle a des contraintes et le lecteur est amené à vérifier si les contraintes sont respectées) J'ai bien aimé l'ensemble. Merci du partage, Éclaircie |