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Provencao
17/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Un prochain, c'est promis
J'enlèverai l'habit Et tu verras mes côtes Courbatues et putrides Avec leur air de thune Qui dechant'ront dénues Pour v'nir poser leur cul Pas dans les fleurs de mai Ou les feuilles d'automne Mais sur le lit crasseux D'une réalité crue" Si le mensonge est intrinsèquement mauvais, comme semble le dire votre poésie...comment peut on expliquer cette imposture, qui ne peut être qu'un écrit devenu coupable? J'ai essaye de suivre la cohérence de votre pensée, et il me semble pouvoir dire que votre cheminement justifie à juste titre, certes, un mensonge : par son motif et par la préméditation de cet imposteur... Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
29/10/2019
a aimé ce texte
Pas
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bonjour Bastien
Bien sûr que moi, avec mes poèmes soit narratifs, soit si naïfs, on me lit sans loupe ni encyclopédie, et un enfant peut s'y coller sans difficulté ! Je lis, relis et à voix haute votre poème, et je bute au bout de quelques mots dont la spiritualité m'échappe ! En outre, le verbiage conjugué au présent, puis au passé-simple m'embrouille davantage ! La seconde partie m'égare un peu plus, sur le cheminement de votre plume, qui semble comme certaines montres suisse, aimer la complication ? Je suis désolé de n'avoir pas pu, su apprécier votre texte ! |
Vincente
29/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Voici un poème assez déroutant mais pourtant y affleurent quelques signifiances intéressantes.
Ce qui m'a dérouté c'est d'abord un sens peu évident, et c'est un euphémisme même si le titre a le mérite, lui, d'être très clair. On dirait que cette clarté va se perdre dans les méandres de l'écriture ensuite. Dans la première partie, s'énonce une sorte d'état des lieux affectif, désabusé, écœuré, c'est très tourmenté et bien alambiqué dans l'expression, comme si le tourment chamboulait le verbe (c'est une des choses intéressantes du poème). Dans la deuxième partie, après le "Mais voilà", bien trop mis en avant dans sa présentation à mon goût, dans son début le propos convoque des généralisations assertives et puis l'on en revient à la hargne qui déverse ses rancœurs envers "l'imposteur". Quant au dernier vers, je ne comprends pas sa formulation (il ne manquerait pas un "a" devant le toi ?), ni sa volonté (doit-on entendre que l'imposteur est invité à se dévoiler ou qu'il sera bientôt confondu ?)? Aussi, je n'arrive pas à identifier si c'est toujours celui qui subit l'imposture qui parle, ou si l'imposteur a un dédoublement de personnalité qui le fait passer d'une face de sa personne à l'autre. J'ai trouvé incorrect le "Au du v4 ; plutôt disgracieux le "sa saveur" bégayant au v10, et un peu bizarre, le vers "Un prochain, c'est promis". J'ai bien aimé le "des bris de malheur" qui peut s'entendre "débris de malheur" et dans la même veine, le vers "Qui la larme dans l'œil peut s'entendre bien à propos "Qui l'alarme dans l'œil". Et cette expression : "La poésie galbée. Et ces vers : " La poétique lâche Se fait au métronome" Je suis mal à l'aise pour apprécier ce poème car en parallèle de ce que je viens de remarquer ci-dessus, je sens une problématique très touchante, perturbée et perturbante, mais qui s'essouffle dans une expression chaotique alors qu'elle ne demande, semble-t-il qu'à exploser. |
leni
29/10/2019
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desolé mais malgré des lectures mulpiples je n'ai pas accroché
leni |
krish
30/10/2019
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Une façon de dire qui masquerait une façon d'être ?
Ce que l'on exprime contredirait ce que l'on est ? Hypocrisie et imposture deux des maux de notre époque. C'est ainsi que je l'ai compris cet appel à ne pas essayer de montrer autre chose que ce que l'on est, vraiment, même dans toute notre horreur. C'est dit d'une façon crue, sans fioritures. Puisque le but est bien de dénoncer les imposteurs, cela me semble logique de ne pas en être un. Un texte qui a le mérite d'interpeler et que je sens profondément sincère. Je suis content que des textes comme celui-ci soient sélectionnés. |
Lebarde
29/10/2019
a aimé ce texte
Pas
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L'abstrait qui devient vite abscons m'emmêle un peu les neurones trop habitués au concret du classique ( ou contemporain) plus facile à comprendre et qui, quoiqu'on en dise, a fait ses preuves.
J'ai beau relire et relire encore, ça n'arrive pas à décanter. Je devrais peut être passer et ne pas noter et pourtant je le fais cette fois pour confirmer que je n'aime pas. Je suis sincèrement désolé. A bientôt avec des propos qui me seraient plus accessibles. Lebarde |
STEPHANIE90
31/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir Bastien,
un poème que je suis venue lire à plusieurs reprises et qui me laisse toujours la même injure... Lol ! Un double sens aiguisé à la lame de rasoir : "L'ordre cache un cœur" j'en déduis après lecture, plutôt > le désordre cache rang-cœur... Mais il y a bien sur du vrai dans ces deux phrases. J'ai une préférence certaine pour le désordre de votre seconde partie qui écorche la posture avec un certain attrait pour l'inconvenance. C'est parfaitement ciselé et le choix en libre et le style de votre écriture est approprié, bravo, j'ai vraiment apprécié votre Imposture !!! à bientôt pour un prochain... d'une réalité crue, et merci à vous pour cette lecture, Stéphanie90 |