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Mokhtar
25/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce marivaudage sous forme de pantoum inspire le respect. L’exercice de style est très délicat, puisqu’il impose des vers à un quatrain qui doit demeurer sensé. D’où la nécessité d’anticiper, de prévoir pour chaque vers une utilisation postérieure qui ne sera pas trop problématique.
Les obstacles ont ici été franchis, et je ne vois rien dans la forme qui puisse s’opposer à un classement en « classique ». On y sent la patte d’un auteur de grande maitrise. Mais, puisqu’il nous est demandé ici d’exprimer du ressenti, je dois dire que ce genre de texte m’ennuie un peu. Il m’inspire plus considération qu’admiration, plus respect qu’enthousiasme. J’ai l’impression, à la lecture, d’assister à un exercice d’acrobatie où l’on ne cesse de craindre que l’artiste ne retombe pas sur ses jambes. Je ne doute pas que les experts en poésie, plus familier que moi de ce genre de prosodie, y soient plus sensible. Et, en fin de compte, je me sens un peu iconoclaste d’avoir choisi la sincérité. Qu’on me présente les verges… Mokhtar en EL |
Queribus
28/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Bravo pour ce superbe pantoum(n) qui témoigne d'une maitrise quasi-parfaite de la prosodie et où il est difficile de trouver une faute; "en pinaillant", j'ai vu toutefois que vous aviez écrit quelque part:"Il fit de mon âme un être terni", puis "Faire de mon âme un être terni" mais peut-être est-ce un effet de style voulu qui n'enlève rien à la qualité de l'ensemble. J'ai constaté aussi qu'il n'y avaient que des participes rimant avec des participes, des noms rimant avec des noms; peut-être aurait-il fallu mettre des adjectifs et des verbes et des adverbes, etc. pour varier un peu mais, connaissant la difficulté de ce type de poème, vous êtes tout excusé et là, aussi, la qualité du texte n'est que peu affectée. Quant au fonds, pas besoin de dessin pour comprendre: il y en a un dont les oreilles sifflent (un vrai polisson ou un polisson de poésie) mais , sans doute, a-t’il mérité ce relevage de bretelles; en tout cas, il devrait se souvenir du message. Quoi qu'il en soit, ce poème est une belle réussite qui pourrait servir de modèle à beaucoup. Cordialement. |
Vincent
13/3/2018
a aimé ce texte
Pas
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bonjour
je n'ai pas du tout apprécié ce texte j'ai la nette impression de revenir au moins deux siècles en arrière franchement nous somme en 2018 et votre texte est plein de toile d’araignées |
Anonyme
13/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Voilà une poésie classique qui mérite le respect pour l'auteur! Ah mon rêve serait de parvenir à écrire une poésie classique avec autant de maîtrise ! Un jour peut être.... Bravo !!!! |
Cristale
13/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une poésie élégante dans cette forme fixe ancienne des plus difficiles à maîtriser: le pantoum.
Le ramage romantique que d'aucuns qualifieraient de désuet n'est pas pour me déplaire, bien au contraire, les jolis mots et les soupirs d'autrefois se marient bien à ce style de poésie. Je plussoie le rendu final de ce joli tableau du coeur à la trame imposée si complexe mais parfaitement brodée et j'adresse mes félicitations à l'auteur qui manie si bien "le point de plume". Cristale |
papipoete
13/3/2018
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bonjour Bel13ver
Même si je vois une construction technique réussie, ( à part le 16e vers qui ne se répète pas exactement au 19e ), j'ai du mal à suivre la " bonhomie " de vos propos, parlant de cette trahison ; la même qui fait tant rire dans la comédie de boulevard ! " polisson " terme inadéquat pour parler de " goujat ", fausse dès l'entrée ce cri de douleur qu'un être trompé peut pousser ! Personnellement, " cocufiage " ne fait rire que ceux qui ne savent pas, ou le pratiquent à tour de bras ; je ne suis par pour autant partisan du pilori en place publique ! Je trouve que votre " pantoum " colle plutôt à l'image de ces " théatreux empoudrés " qui faisaient rire à gorge déployée, le Roi, la Reine, Marquis et autres Ducs sous les ors de Versailles . Mais je ne blâme pas votre écriture, dont les vers cherchent à plaire ! |
Quidonc
13/3/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Bel13ver,
Je ne suis pas un spécialiste, et loin de l'être, mais j'avais cru comprendre que le pantoum était construit sur deux thèmes. Pour ma part, ici je n'en vois qu'un. D'autre part, pour une maitresse délaissée je la trouve fort complaisante vis à vis de cet amant volage, ce qui rend le contenu, à mon sens, un peu mièvre. Le phrasé est certes très bien maîtrisé mais cela manque de passion. A vous relire Quidonc |
Anonyme
13/3/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Si le pantoum n'a jamais suscité chez moi un intérêt sensible, je reconnais qu'il demande à l'auteur beaucoup de travail dans son écriture.
Quant au fond, je trouve cette femme " délaissée " assez indulgente à l'égard de son séducteur. " ce polisson " je doute que ce soit le premier qualificatif qui traverse l'esprit dans ce genre de situation... "Devrais-je agréer ce faux repentir " " Il a fait de moi sa tendre et honteuse " " De n’être que garce à ce beau garçon..." Elle ne va quand même pas finir par demander qu'i l'excuse ! - sourire- |
Anonyme
13/3/2018
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Pantoum ou faux pantoum, ici je demande à en savoir plus sur l'intention première de l'auteur. Si il/elle a voulu écrire un pantoum classique, il est évident qu'il y a un thème manquant, puisque ce qui fait le "charme" du pantoum, ce n'est pas seulement ses règles de versification, mais deux thèmes étroitement liés. Et dans ce cas il faut être très dur : il faut de suite aller lire des pantoums classiques , pour comparer le poème avec des classiques, pour comprendre l'erreur. Si l'intention était d'écrire un faux pantoum (ça existe chez Baudelaire ou d'autres), alors la catégorie n'est pas la bonne. On n'est plus dans de la poésie classique et ses règles strictes. Pour ma part, je préfère le rondeau et le rondeau redoublé, quant il s'agit de formes fixes et de répétitions. Je n'ai pas eu un regain d'intérêt pour le pantoum en lisant ce poème. Mais un "exercice" à réitérer cependant. Encouragements.
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jfmoods
14/3/2018
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Composé de six quatrains en alexandrins, ce pantoum est à rimes croisées, suffisantes et riches.
J'aurais remplacé le mot "être" par le mot "vase" aux vers 16 et 19. L'alternance, au fil des strophes, des rimes masculines et féminines, épouse le combat intérieur qui se livre ici. Les champs lexicaux de l'hypocrisie ("lâche", "faux", "fourbe", "menteuse") et de l'humiliation (titre assorti d'une exclamation : "Trompée !", "blessée", "délaissée", "honteuse", "terni") jalonnent le texte. Allitérations (b/p, t/d, k) et assonances (on/ou/ain) marquent la lecture, suggérant la violence de la douleur éprouvée. À cette aune, le souvenir ("Sa douceur d’un soir au sucré verni") semble ne pas peser bien lourd dans la balance. La question... "Devrais-je agréer ce faux repentir ?" ... laisse donc augurer une réponse négative. Merci pour ce partage ! |
BeL13ver
14/3/2018
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Anonyme
20/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est un très grand plaisir de lire un si beau poème. La forme conduite de belle manière lui donne une élégance qui fait presque oublier le propos.
J'ai en effet été séduit par la dextérité du discours, d'une évidence sans pareille. Aucune embûche ne vient à aucun moment perturber la lecture. Je ne me suis pas attardé plus que cela sur le fond, celui-ci n'a rien de bien exceptionnel. A chacun son point de vue sur un tel sujet. Bravo pour la forme poétique remarquable. |
erratum
1/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour, Bel.13ver !
Superbe pantoum écrit dans les règles de l'art, figure poétique que je ne pratique pas, moi qui, en dilettante avéré, me contente généralement de sonnets... C'est, à première vue, désuet, précieux, affecté mais si agréable à lire, un peu comme le texte d'une chanson d'autrefois... Amicalement, D.G. |