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Poésie libre
belaid63 : Chroniqueur du passé [concours]
 Publié le 19/10/08  -  7 commentaires  -  1314 caractères  -  23 lectures    Autres textes du même auteur

Un métier particulier celui de chroniqueur du temps passé.


Chroniqueur du passé [concours]



Ce texte est une participation au concours nº 7 : Au travail ! (informations sur ce concours).




Le temps en dilettante passe telle une chimère
De l’espace anodin comme tisserand de souvenirs
De l’attente assoiffée d’un lendemain qui chante
Et des gens agglutinés aux vitrines du mensonge

Dans cet ordre nouveau du désordre mondial
De la vie qui ne veut plus paraître pareille
Aux chants des sirènes de l’amnésie totale
Face aux fous qui dansent sur la piste des loups

Des ruelles de naguère jaillissent des images
De bonheur, de quiétude, de vies et de joie
Des rires d’enfants à la sortie des classes
Des jolies demoiselles fleuries au mois de mai

Mais aussi ces vacarmes et tous ces potins
Qui faisaient vivre nos quartiers d’autrefois
Nostalgie tranchante pour éventrer ce sac
De photos noir et blanc pour mes petites histoires

Et ma tête qui arrache des bribes de mémoire
A ce passé lointain que vous ne savez pas
Je suis l’apôtre du siècle quand il vient raconter
Mes chroniques d’antan sur du papier journal




© Belaïd 63


 
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   Anonyme   
19/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Joli travail sur la mémoire des travailleurs.

J'aime assez ton style alerte, vif, sans temps morts.

Mais je trouve ton poème un peu confus, un peu de bric et de broc en terme d'idées. Ce n'est pas mauvais, loin de là, mais l'idée de travail n'est pas omniprésente, pas assez du moins.

Ca aurait pu être plus fouillé, plus pointu je pense.

   Bidis   
26/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tout d’abord, une petite chose :
« Le temps en dilettante passe telle une chimère » : soit il aurait fallu une virgule après passe et cela aurait donné « le temps en dilettante passe, telle une chimère (passe sous entendu) », soit il aurait falllu écrire le temps passe tel une chimère, car alors c’est le temps à quoi se rapporte le « tel ».
J’adore certains vers, comme « Et des gens agglutinés aux vitrines du mensonge », « Aux chants des sirènes de l’amnésie totale, Face aux fous qui dansent sur la piste des loups»…
Et ce texte me plaît beaucoup pour son rythme, sa fluidité, ses sonorités, ses images - bien que je ne ressente pas vraiment un acharnement au travail de la part de ce chroniqueur du passé...

   Anonyme   
20/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime beaucoup les premiers quatrains.
"De l'attente assoiffée des lendemains qui chantent"
................
"Dans cet ordre nouveau du désordre mondial"

Il y a comme un petit air de Jean Ferrat.

   spock27   
21/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
oserais-je l'avouer... j'adore

il y a là, à la fois un constat social et un poème remplie de nostalgie qui n'a rien de mièvre

un poème qui pratique le grand-écart littéraire avec une aisance dans le style, le vocabulaire, la syntaxe; apanage des grands

c'est une grande traversée des mots et de ton imaginaire, qui s'émeut, qui proteste mais qui le fait... en n'oubliant jamais la poésie et cela, je l'apprécie !

alain°

   David   
22/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Belaid63,

Oublier pour avancer, se souvenir pour savoir où aller, le travail ira-t'il jusqu'à séparer les deux labeurs, les "gens agglutinés aux vitrines du mensonge" pourraient ils répondre ? comme eux peut être j'ai parfois peur de savoir... j'ai bien aimé.

   Menvussa   
27/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je n'aime pas trop critiquer un poème parce que c'est très personnel un poème, mais comme c'est un concours, ça l'est un peu moins, alors je me permets.
Vers libres ! Je suis fort étonné, on dirait des alexandrins, bancals.
Du coup j'ai eu un peu de mal à trouver la musique, bon en seconde lecture ça passait mieux, mais je n'arrive pas à m'enlever cette idée d'alexandrins saccagés.
De belles images néanmoins, de la poésie dans ce texte, mais...

   marogne   
20/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Je n'ai pas vraiment vu le rapport avec le travail, mais ce n'est pas bien important. J'ai aimé quelques belles images telles:
*Et des gens agglutinés aux vitrines du mensonge
*Aux chants des sirènes de l’amnésie totale
*Des ruelles de naguère jaillissent des images
De bonheur, de quiétude, de vies et de joie

mais au delà de celels-ci, il m'a manqué un fil conducteur, et peut être aussi, ai-je été gêné par l'idée sous-jacente qu'avant c'était mieux, ce que je considère comme une erreur, mais bon ....


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