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OiseauLyre
7/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour belaid63,
même si le sujet initial ne m'emballe pas plus que ça je reconnais l'effort d'écriture. Vous parvenez à susciter des émotions par la force de certains passages. Votre écrit révèle ses qualités progressivement au fil de la lecture. Je n'ai pas apprécié le mot phagocyter qui à mon goût concentre trop l'attention. Une strophe m'a particulièrement plu : « Mon ivresse serait alors poésie et dans ces verres de complicités aux reflets rouges danseraient les grappes douces-amères de ma folie.». Au plaisir de vous lire. |
papipoete
7/6/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour belaid63,
Et si ? Voilà bien une formule qui pourrait s'appliquer à tout ce qui fait la vie sur terre ! NB votre " et si " parle des sentiments qui pourraient être merveilleux, " et si " mon coeur ... Moi qui suis vieux, je ne cesse de remonter le temps, et toujours dans ma tête revient " et si " . le vers " ... pour croquer les épines de tes roses ... " est un belle image ! |
Anonyme
7/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Si " ; une simple conjonction qui traduit notre impuissance à ce que se réalise tout ce que nous souhaitons.
J'ai préféré le deuxième volet de ce texte comportant de belles images. " ma démence narcotique " " Mon ivresse serait alors poésie et dans ces verres de complicités aux reflets rouges danseraient les grappes douces-amères de ma folie " :Très beau passage. |
Brume
7/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Belaid63
Je ressens dans votre poème une forte envie d'amour, une forte envie de se libérer de ses traditions et conventions qui l'enchaînent pour s'exprimer dans un élan sans culpabiliser. Une forte envie de pouvoir détruire les angoisses, la souffrance pour enfin palpiter de tout son être. Vos beaux vers vibrent à chaque lignes, c'est intense. Je ne relève rien tout est sublime. Sur la forme j'aime entendre le souffle à la fois léger et intense mis en valeur par les ponctuations. |
Anonyme
7/6/2017
a aimé ce texte
Bien
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Ce "Et si ?", est une barrière infranchissable, et c'est bien dommage qu'il prenne autant de place dans votre discours, il me semble comme appuyer, là où ça fait mal. C'est l'impression que j'ai lu après lecture de cet écrit, qui me conforme dans l'idée qu'il ne faut pas vouloir attendre quoi que ce soit de ces "Et si ?" hypothétiques.
Je préfère m'approcher le plus possible de ma réalité plutôt que de la masquer derrière des mots comme "Et si ?" qui sont un leurre. Texte intéressant, bien écrit. |
Henri22
8/6/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas ↑
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Hello !
En étant objectif, et ce n' est que mon opinion personnelle, je dois vous dire que je n' ai pas du tout aimé votre poème, désolé. Je ne suis pas vraiment habitué à la poésie en prose. Tout d' abord, énorme faute de français !!!!!!!!!!!! Il faut que l' on me corrige si je me trompe, mais tout de même, il me semble avoir toujours appris : " Jamais de -raient avec des si !! ". Et là que vois - je ? " Et si [ ... ] j' apercevais tes cheveux roux qui m'attireraient " . Étrange que la faute n' ait pas été corrigée, c' est pourquoi j' ose espérer me tromper. De plus, je trouve que, pour de la poésie, vos phrases ne sont pas très fluides : trop de ponctuation. Je m' explique : " Survoler, librement, ma vie en cassant ces chaînes de servitudes personnelles ; phagocytant, sur mon passage, ce qui me reste de morale ; jetant, au loin, traditions et conventions. " On a, en une même phrase, 8 points - virgules et virgules, et aucune volonté de montrer une accumulation. Cela fait beaucoup et mon jeune cerveau a du mal à faire le lien tout seul entre l" traditions et conventions " et " survoler, librement ". Et, pour le plus grand malheur de mon infortuné encéphale, la phrase " M'affranchir de mes angoisses pour croquer les épines de tes roses maculées de pourpre. " est un tas compliqué de mots jolis, et il m' a fallu la relire 3 fois avant de ne la saisir !! Enfin, j' ai cru comprendre que le narrateur buvait pour oublier, sans y parvenir. Mais s' il boit pour oublier la femme qu' il aime, quels sont les abîmes des délires de sa tendre et chère ? J' ai de la peine à accrocher avec cette phrase... Je vois que les autres commentaires sont moins sévères que moi et il se peut que je sois influencé par ma préférence pour la poésie en vers. Merci tout de même ! =) Bye. |
Anonyme
9/6/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Hello belaid,
ça commence bien, l'interrogation interpelle, mais j'aurais préféré les suspensions au lieu du point d'interrogation sur le Et si..., pour le rythme, qui repart mieux sur la première strophe en prose. J'aime bien l'oxymore tendre souffrance A mon goût trop de virgules, ça induit un rythme qui n'est pas toujours naturel, surtout dans la seconde strophe prosée, autour de librement ça casse même carrément la lecture, et ça ne m'est pas agréable. Le choix des temps pour la troisième strophe n'est pas spécialement judicieux. On prend des consonnes et des sons durs que je comprends sur les allitérations (r et m), mais qui manquent encore de fluidité. C'est dommage parce que ce que tu dis est beau. vibrer de toutes ses cordes jusqu'à les rompre, arpéger son espérance, demander au temps de s'arrêter si je peux me permettre, toute la VPA de ton poème est dans cette portion de strophe. Et voilà où j'ai un bémol, c'est que là on s'attend à un final qui monterait crescendo dans la force évocatrice... et ça redescend. J'aurais aimé toutes tes images dans la même veine, avec la même beauté que ces quelques mots. Globalement, j'ai apprécié le traitement du thème, tout en regrettant - et ne le prends surtout pas mal, c'est moi qui ne trouve pas le terme adéquat - facilité dans la forme. Ou en tout cas, on a l'impression que ton oeuvre devrait être posée en libre. Ta première strophe serait sublime si chaque virgule était un renvoi à la ligne suivante. Le poème gagnerait en puissance, en rythme et en folie, justement. Parce que le souci, c'est qu'en prose, c'est encore trop guidé. Les respirations sont arythmiques, désaccordées. Et si c'est un choix, c'est audacieux. Moi je ne suis pas spécialement emballée. Ton rythme, la cohérence de lecture sont encore trop versifiés pour moi, pour que je puisse m'approprier le fond. Donc on perd un peu de puissance à la lecture. Et on perd aussi le poids des mots. Justes. Parfois un peu clichés mais nul n'y échappe..., beaux par moments, laids, lourds. Le vocabulaire et le champ lexical choisis sont riches sans être pédants, au pur plan sémantique c'est assez bien pensé. J'aurais aimé que ça percute plus. J'aurais aimé que ça ME percute plus. Trouver cette part d'universalité pour pouvoir me l'approprier. Parce que c'est un peu ce que je recherche dans la prose. Poser mes respirations. Faire miens les signifiés de l'autre, sans que le signifiant me mange... et là, bhé il me mange. Et c'est tellement dommage ! En espérant que tu ne m'en voudras pas, et au plaisir de te relire. Ananas, fruit tatillon... |
jfmoods
11/6/2017
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Le poème est placé sous l'égide du sentiment amoureux (métonymie : "le coeur", périphrase : "ce palpitant"). Une construction à rythme ternaire descendant, se clôturant sur un oxymore ("mon interminable douleur, ma lâcheté incarnée, ma tendre souffrance"), matérialise le poids incommensurable d'un sentiment qui a survécu, chez le locuteur, à l'épreuve de la séparation. Un rêve utopique de retrouvailles est toujours bien ancré (recours au conditionnel présent, anaphore : "Et si", hyperboles : "au-delà de toutes les frontières de l'espace en traversant les interstices du temps", "de toutes ses cordes jusqu'à les rompre", complément de temps : "à jamais"). Le point d'achoppement de la relation est figuré autant par la complexité du rapport à soi (groupes nominaux : "ces chaînes de solitude personnelle", "mes angoisses", "ma démence narcotique", "Mon ivresse", "ma folie") que par l'image inquiétante de l'interlocutrice absente (groupes nominaux : "les épines de tes roses maculées de pourpre", "les abîmes de tes délires et de tes rires", passage laissant planer l'hypothèse d'une influence néfaste : "ce qui me reste de morale" ). C'est sur une fragilité affective commune que la relation semble s'être établie (thématique du vin qui désinhibe : "ces verres de complicités aux reflets rouges", "les grappes douces-amères"). Image du remède salvateur (métaphore élective : "son unique microsillon", comparaison : "comme sa thérapie"), l'Absente apparaît dans un jeu de métonymies ("tes cheveux roux", "ton image", "ton sourire", "ta voix") qui la voue à se diluer lentement dans le souvenir.
Merci pour ce partage ! |
FABIO
25/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
J'aime bien le ressenti que j'ai de ce texte ;le désespoir y est bien retranscrit ainsi que la douleur lancinante. Je regrette par contre parfois certaines images qui me paraissent écrit un peu par impulsion et qui se perdent dans une inspiration bouillonnante, a fleur de plume. Merci Fabio |
Anonyme
21/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour belaid63,
Je trouve que les points d'interrogation sont trop nombreux et coupent la lecture pourtant agréable. Je me suis quand même laissée embarquer par ton écriture. J'ai apprécié le sujet des amours impossibles, du poids des conventions. La phrase "Mon ivresse..." est très accrocheuse, bien tournée : j'aime ! Au plaisir de te lire de nouveau ! |