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Poésie néo-classique
beran : La confiture
 Publié le 21/10/07  -  3 commentaires  -  718 caractères  -  364 lectures    Autres textes du même auteur

Un mélange de fruits rouges... Au féminin, que féminin... L'esquisse d'une âme, d'un cœur, d'un corps, d'une destinée (...), d'un sixième sens... Au moins la tentative, dans un grand pot de confiture fait maison.


La confiture



Des framboises, myrtilles, mûres et groseilles,
Jonchées sur un chaste lys ardent
Travesti en robe des champs,
Teintent de nuances givrées
Leur innocence étrennée.

De leur aimantée parure,
Lie-de-vin quasi ensanglantée,
Elles se dénudent matures
Libertines et flamboyantes
De clandestines promiscuités.

Des chaudes senteurs obligeantes
Du rut des sous-bois mentholés,
Badigeonnés de boutons dorés
Et de violettes empourprées,
Émane leur langueur enivrante.

D'une imposante volupté,
Regorgeant de miel et de lune,
Elles se livrent éternelles
À la délectation souveraine
De nos palais subjugués.


 
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   Bidis   
5/11/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai énormément aimé le thème, les mots et la dernière strophe. Mais :
Dans la deuxième strophe le "quasi" me gêne. D'abord c'est un de ces mots qui me paraissent inutiles quand on le met pour un nombre de pieds adéquat. Ensuite parce qu'ici, c'est même le contraire qui se passe, c'est lui qui fait boîter le vers.
Je n'ai pas trouvé de rythme dans la première et la troisième strophe et comme c'est un poème figuratif, sucré, léger, plus de cadence eût, je trouve, complété la gourmandise.

5 novembre : Béran a eu raison de mettre un post dans le forum sujet de ce poème.
Aujourd'hui, le poème me paraît beaucoup plus beau, plus agréable "au palais", plus (en)chantant (les papilles).
Et le "quasi" me gêne encore plus...
Mais la note de 12 que j'avais mise me paraît trop faible, bien trop faible. Sans le "quasi", je mettrais 16...

   Anonyme   
18/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un texte que j'extirpe des limbes oniriennes, un commentaire me semblait bien peu.

Je trouve cela pas mal, j'aime bien le "rut des sous-bois mentholés" par exemple. La confiture n'est pas desservie par ce poème, loin s'en faut. On la retrouve colorée, sensuelle et naturelle. Ma préférence ira au deux strophes centales.
A tartiner sans modération!

   Anonyme   
26/5/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je vois que de temps à autre, d'autres Oniriens viennent à flâner dans les couloirs d'Oniris, pour réveiller les écrits qui ont été un peu délaissés.

J'ai lu et ensuite j'ai fermé les yeux, les images m'apparaissent, les odeurs m'arrivent, m'envahissent. Les souvenirs aussi reviennent, temps des confitures, quand nous étions enfants, nous allions à la cueillette de ces fruits délicieux, surtout les mûres m'ont laissé un souvenir inoubliable, nos bras et nos mains meurtris, mais cela en valait la peine, en confiture ce fruit est succulent.

Le fond, la forme sont de belle facture, donnant une très plaisante texture à ce poème de qualité.


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