Sympathique exercice de style.

J'adore les six premiers vers et les trois derniers... Un beau rythme et de belles réflexions.
Par contre je trouve que les autres vers du poème se dispersent un peu et lui font perdre en efficacité.

Tout à fait respectable! Néanmoins, je devais l'écrire car c'était le "développement" des 6 premiers vers qui devaient donner lieu aux 3 derniers... ajouter que "des piètres frontières jaunies".. au silence, émanent la connaissance et le savoir de celui (le vieux qui grandit) qui se nie devant l'ignorance de certains par rapport au pouvoir des mots.
En tout cas merci pour la lecture et l'appréciation qui m'ont donnée l'opportunité de dire .. des mots loin d'être sans parole!

C'est davantage une réflexion qu'un texte poétique.

Ce serait un bien long débat sur ce sujet, chacun ayant sa propre vision des choses.

Cependant je dirai que l'ensemble du texte ne m'a pas réellement accroché, je le trouve un peu confus, brouillon. C'est ce fait qui ne m'a sans doute pas permis de m'arrêter et d'approfondir cet écrit, à aucun moment, malgré plusieurs relectures.

Je ne suis pas du tout convaincu :

" Il n'y a plus rien à inventer.
Tout a été écrit"

Donc, au vu de ces mots, j'en resterai là ...

Une variante sur la vanité de toutes choses, sur « j'ai lu tous les livres » de Mallarmé, sur le paradoxe du singe savant, sur « le silence est d'or », ou « trop de mots tuent les mots », sur le babil de Babylone…
« Tout a été écrit. »… mais tout n'a pas été dit, l'écrit enferme, la parole libère. Notre poésie contemporaine ne se dit pas, elle s'entasse au fond des pages , ne s'apprend plus, ne se récite plus, ne s'écoute plus…
C'est dommage que votre poème reste englué dans la perte de sens des mots et n'aborde pas, ou si peu, la déshumanisation des mots et des textes, qui en est la cause.