Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
bernalot : Ballade pour un amour défendu
 Publié le 02/04/08  -  6 commentaires  -  1835 caractères  -  58 lectures    Autres textes du même auteur

Bernalot, le retour !
Désolée d'avoir été absente si longtemps suite à des problèmes de connexion. Et pour vous consoler, j'ai choisi la forme de la ballade, inspirée d'un amour de jeunesse.


Ballade pour un amour défendu



Jamais plus sa main n'effleurera le velours
De ma peau vieillissante, hélas sevrée d'amour
Jamais plus sa main n'embrassera le contour
De ce corps s'affaissant, des ans devenus lourds.
Le grès du tombeau ne peut devenir sourd
Et dans le noir caveau, je veux qu'il se souvienne
De ma taille de guêpe et de mon port de reine.
Je voulais tant l'aimer, je voulais le séduire
Mais mon amour pour lui a façonné ses chaînes
Ma passion était telle qu'il ne pût que fuir !

On aurait pu jouer l'air de la différence
Allier sur le papier le Maroc et la France
D'un mariage d'amour, fantasia de nos sens
S'échanger nos paroles emplies de tolérance !
Mais, tous s'opposaient à notre future alliance
Allah, aux yeux des miens n'était pas un vrai dieu
Je ne répondais pas aux vœux de ses aïeux
Pour cacher notre amour, on aurait pu s'enfuir
Pourquoi a-t' il eu peur des lueurs de mes yeux ?
Ma passion était telle qu'il ne pût que fuir !

Depuis, bien malgré moi, je ne cesse d'attendre
Je pleure à l'infini, je pleure les mots tendres
Dans mon corps malmené, il gèle à pierre fendre
Mon âtre est déserté, il n'y a plus que des cendres.
Pour lui j'avais une âme, une belle âme à vendre
Par malheur son destin a pris d'autres chemins,
D'une concitoyenne il a mandé la main.
À mes fols sentiments je voulais le réduire
Il me le promettait, mais toujours à demain
Ma passion était telle qu'il ne pût que fuir !


RENVOI

J'écris ces sanglots longs de ma tremblante main
Amère je noircis ce triste parchemin
Mais pourquoi donc chercher ainsi à me détruire ?
J'aurais tant voulu illuminer son chemin !
Ma passion était telle qu'il ne pût que fuir !


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   clementine   
2/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je vois tout à fait ce que tu veux dire...
Et j'ai bien aimé ta ballade.
Bon retour avec nous.

   Anonyme   
3/4/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
En effet, Bernalot, il s’agit d’une très belle balade en alexandrins.

Plusieurs très beaux vers. J’en ai retenu quatre :

« Et dans le noir caveau, je veux qu'il se souvienne »
« De ma taille de guêpe et de mon port de reine. »

« Dans mon corps malmené, il gèle à pierre fendre »
« Mon âtre est déserté, il n'y a plus que des cendres. »

Le rythme est excellent, les sentiments sont là aussi.

Bravo !!

   Couette   
3/4/2008
Tu as su me faire partager ta peine par ce long cri d'amour et de nostalgie et ce sanglot plus profond que les autres qui revient ..: "Ma passion était telle qu'il ne pût que fuir"

   David   
3/4/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Bernalot,

Il est trés bien défendu.

Pour la forme, je trouve que le RENVOI, le mot en majuscule, pas ce qu'il désigne aurait pu ne pas apparaître. Et le vers-refrain:

"Ma passion était telle qu'il ne pût que fuir !"

C'est la césure au milieu du "telle", comme une blessure j'ai envie d'écrire, ça lui donne un relief. Ma passion était tell' qu'il ne pût que s'enfuir, c'est plus jolie à mon oreille, mais je regrette pas vraiment.

J'ai bien aimé le jeu des rimes, les séduire-s'enfuir-réduire-détruire qui en ressortent.

   mimich   
6/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Sur le fonds, cette passion pour un homme d'une autre culture touche la sensibilité.Il y a là de l'authenticité.
Il pose le problème du métissage souvent impossible à cause de l'opposition des familles.C'est bien dommage, ce repli communautaire.je pense que l'on devrait encourager les unions entre hommes et femmes que des questions religieuses et des traditions séparent et je pense surtout qu'il est nécessaire que les femmes acquièrent leur indépendance économique afin de se libérer des contraintes de leur milieu.
Sur la forme du texte, je suis certain qu'il gagnerait en harmonie si l'auteur se souciait davantage du rythme et des temps forts qui donnent de la musicalité à la poésie

   Anonyme   
31/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
C'est une belle "Ballade pour un amour défendu", mais je trouve dans un certain côté un peu "banal", dans le fait que vous parlez d'une relation vous impliquant, je ne suis pas vraiment sensible à ce genre d'écrit, où les sentiments personnels s'étalent, quel qu'ils soient, quelque soit la motivation.

Je pourrais compatir à votre désarroi, mais cela ne vous apporterez pas grand chose.

Plusieurs relectures, m'ont conforté dans mon impression, je n'ai pas eu un quelconque intérêt pour votre écrit. Ce n'est pas un des textes que je retiendrai de vous.


Oniris Copyright © 2007-2023