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Poésie néo-classique
bernalot : Crimes et reniement
 Publié le 13/12/07  -  4 commentaires  -  966 caractères  -  37 lectures    Autres textes du même auteur

Un autre pamphlet


Crimes et reniement



J’ai la gueule de bois
Lestée de mes croyances,
S’est enrayée ma voix
Qui criait l’espérance


Pour vendre ses rafales
Se prostitue le France
Politique féale
Elle fait allégeance


Les fameux droits de l’homme
De la fière nation
Ne sont que décorum
À ses compromissions


A vécu cette image
Largement usurpée
Révolution carnage
Baignée du sang versé


Quand la perfide Albion
Sans provoquer la guerre
Fit sa révolution
Bien avant notre terre


On se trompe de croire
À ce piteux mensonge
D’un faux titre de gloire
D’un illusoire songe


Où sont ses droits sacrés
Vendus aux plus offrants
Idéaux massacrés
Pour glaner quelques francs


J’ai la gueule de bois
Et je vomis mes rêves
Quand l’oubli de la foi
Ne fait plus jamais grève


 
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   nico84   
13/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai fais mes petites recherches avant de commenter et j'ai relu pour mieux comprendre. Merci pour ton poéme qui m'a appris plusieurs choses, sur l'angleterre, et sur des "reniements" de l'honneur. J'adore la forme et je decouvre le fond, que demandait de mieux ?

   clementine   
13/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est un cri magnifique et tellement vrai en ces tristes jours où nous perdons l'honneur de croire encore en nous.
Nous, pauvres "petites gens " qui composons le peuple, nous pleurons de honte et de douleur, quand ceux qui nous gouvernent, vendent notre âme aux enchères.
Et ton poème m'a fait penser à la chanson de Jean Ferrat:
Ma france.
Qu'il est loin l'esprit de ces années là!

   Anonyme   
3/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Un bon pamphlet bien acide et vindicateur à souhait.

Mais ou sont passées les lumières de jadis ?

   Anonyme   
19/9/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Le titre m'a interpellé "Crimes et reniements", j'ai lu et relu, j'ai pris le temps de la réflexion, j'ai parfois l'impression d'être dépassé par ce genre de situation. Que connaissons-nous réellement des tenants et des aboutissants.

J'ai bien du mal à avoir un avis aussi tranché, qu'aurions-nous en pareil cas, serions-nous pire au meilleur, je m'interroge ...

L'ensemble du texte, fond comme forme, se lisent bien.


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