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Anonyme
13/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Classique.
Ce sonnet estrambot, présage de torrides mais éphémères instants amoureux se lit avec bonheur. L’amant de circonstance se figure, l’espace d’une nuit, invincible, à l’instar de Perceval, le naïf chevalier parti à la conquête de l’impossible… Graal. Mais demain sera un autre jour ! « Bas les masques ! Adieu serments ! Terminée la fête !» Au sujet du 3ème vers du deuxième tercet : "En fous serments fuyant ses lèvres de corail", j'a le sentiment qu'il y a quelque chose de flou. Je trouve la chute de ce dernier tercet fort belle : « En délaissant le loup j’ai conquis un empire, C’était au bal de mai un soir de carnaval 0ù de simple féal je devins Perceval. » Un petit bémol : le « r » de rosier ne se liant pas au singulier, il me semble qu’il y ait « un hiatus d’écoute » avec « indiscret ». Mais il est possible que je me trompe car n’étant pas un grand spécialiste du « classique ». Dream en EL |
Miguel
14/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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Un charmant poème de l'extase amoureuse, une belle personnification de l'arbre porteur du symbole de l'amour, un bel échange. Mais un vers 12 bancal (je pense que l'auteur a oublié de taper "tout" avant "seul", et un hiatus au pénultième.
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Lebarde
1/7/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Magnifique poème classique sur une sujet tellement classique lui aussi mais si joliment traité avec ce premier quatrain mettant en scène un indiscret rosier que le narrateur prend à témoin pour flatter la sublime conquête d'un soir.
Cette connivence avec ce rosier "rieur et curieux" est très originale et parfaitement rendue par un vocabulaire bien choisi, des images délicates et une écriture délicieusement sensuelle et poétique. Bravo, tout est superbe et charmant; l'enchaînement du récit et la chute "conquérante" du dernier tercet "Où de simple féal je devins Perceval". Un point de détail pourtant " C'était au bal de mai un soir de carnaval". Je ne suis pas vraiment sûr que le carnaval tombe jamais au mois de mai! Le mois de mars n'aurait pas changé la prosodie et rendu plus crédible la petite histoire. Mais il est vrai aussi qu'à cette époque là, les rosiers sont moins vigoureux!! Alors bon .... Ce poème est l'oeuvre d'un(e) auteur(e) ayant une parfaite maîtrise de l'écriture classique. Les rimes sont sans reproche, pas plus que l'équilibre et le rythme des vers, sauf peut être au vers 12 et non 14 (Ed du 01/07) où j'ai trouvé la césure en légère "délicatesse"! Je chipote, j'en suis bien conscient mais je suis aussi comblé et enthousiaste. Merci pour cette agréable lecture. En EL Lebarde |
Myo
17/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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Classique
Quelques petites erreurs " au bal de mai un ..." hiatus 1er vers du 2e tercet 11 pieds Quand à la forme 2 quatrains, 3 tercets, je ne sais si c'est autorisé. Les mêmes rimes féminines pour les quatrains, les rimes masculines se ressemblent mais ne sont pas identiques ( cré et crè ) Du travail pour les rimes des tercets aussi avec la rime féminine riche"pire" qui remonte d'une strophe à l'autre. Pour le fond..."un charmant récit" sans grande surprise. J'aime bien l'approche avec ce regard indiscret du rosier Merci du partage |
Anonyme
1/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Un "Estrambot" qui se laisse lire même si quelques gênes émaillent la lecture par-ci, par-là. 3 adjectifs pour un rosier au vers 2, ça fait beaucoup. J'aurais mis : après chuchoter. j'aurais mis une virgule après boucles d'or pour une meilleure compréhension du vers et sa suite. Au tercet 2 j'aurais enlevé ce "car" inadapté pour mettre : C'est pour moi seulement que s'ouvre son portail, ce qui corrige le nombre des syllabes du vers. J'aime bien ces fous serments fuyant ses lèvres de corail. et l'ensemble du tercet ultime. Oui, un sonnet qui se lit sans déplaisir malgré ses petites imperfections. |
Anonyme
1/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà un très joli sonnet estrambot (avec trois tercets), forme assez rare... (pourquoi le sonnet est-il classé contemporain ? Pour moi c'est du néo classique, mais soit...)
Beaucoup de charme dans ces vers fluides et bien tournés... Le sujet a été souvent traité mais l'auteur le renouvelle avec bonheur (le rosier, l'allusion à la chevalerie et à Perceval). Les rimes sont souvent riches et originales (expire/soupire/empire, ou carnaval/Perceval) Belles allitérations f/v du vers : "En fous serments fuyant ses lèvres de corail " (ce tercet est particulièrement réussi) "Car c'est pour moi seul que s'ouvre son portail" Dommage, le vers fait 11 pieds (distraction de l'auteur, sans doute) Petit point négatif : les deux derniers vers répètent le son "al" 4 fois (bal/carnaval/féal/Perceval) ce qui nuit à la musicalité (pourquoi ne pas remplacer "féal" par "écuyer", ce qui accentue la "promotion" du narrateur ?) |
Anonyme
1/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour BernardG,
C'est un sonnet estrambot que j'avais croisé en EL et qui m'avait bien plu , mais sans avoir eu le temps de le commenter C'est un texte agréable et plaisant tant par le fond que par la fluidité des vers . Comme c'est dommage ce premier vers du second tercet bancal, et le hiatus au second vers du dernier tercet. Le premier tercet est magnifique . |
Corto
1/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Je vois ici un poème qui ravira les fous de poésie classique.
Mais j'ai aussi l'impression d'un exercice de style lu ailleurs un bon millier de fois... Il arrive pourtant que la poésie classique provoque l'enthousiasme par l'originalité du thème traité. Bonne continuation. |
papipoete
1/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour BernardG
Ah, je vois qu'ici l'on parle d'amour, alors je m'installe et découvre la scène. Et ne voilà-t-il pas qu'un rosier ardent, jusqu'à la fenêtre d'une Belle se penche, et chuchote à l'amant venant ici " je la trouve divine et ... " ho-là mon églantier, sache que derrière ce carreau, est mon jardin secret... que je me hâte d'aller humer ! NB tant de morts voulues ou inattendues, inondent télé et presse ; voir une scène de vie, dont les jeux de l'amour sont au centre du récit, fait du bien aux yeux, au coeur, à l'âme ! Dans la strophe finale, ce loup-là ne tue pas la grand-mère, mais donne grand appétit devant Vénus en pâmoison... Cristale hier, Vous aujourd'hui, nous faites sourire et dire " c'est bon, la vie !" j'aime bien la rupture entre l'envie du végétal, coupée net par l'amant de chair... mais n'est-il pas un peu présomptueux ? et si Madame ce soir-là venait à souffrir d'une migraine... ? Techniquement, ce sonnet à trois tercets n'est pas coutumier ( je crois que seul Hananke en écrit ) le 12e vers semble mesurer 11 pieds au 7e vers la sonorité " laisser/é..." put s'éviter ? à l'avant-dernier vers " mai/un " fait hiatus avec toute la difficulté que représente un Estrambot, c'est vraiment dommage ce 12e vers boiteux ! |
Angieblue
1/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Et bien, notre narrateur a donc trouvé le Graal. J'ai bien aimé l'interpellation du lecteur-confident dans le 1er tercet. J'aime beaucoup les 2 premiers vers et un peu moins les deux suivants. Je n'ai pas compris de quel secret se moque le rosier ou en quoi le fait que la belle soit divine aux yeux de son amant soit un secret. Dans le second quatrain, je ne vois pas quel est le sujet de "défait". Enfin, il y a un truc qui coince... Je trouve très réussi le second tercet, c'est joliment imagé avec la Vénus qui expire, le portail qui s'ouvre, les fous serments qui fuient les lèvres de corail. Enfin, un petit bémol, quand même, sur le verbe "fuir"... Enfin, dans le dernier tercet, je n'ai pas compris l'image du loup, ce qu'elle vient faire là, à quoi ça renvoie... Sinon, joli travail sur les rimes. |