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tibullicarmina
2/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Splendide !
"Le beau, c'est la splendeur du vrai". Ce poème vaut essentiellement par son message substantiel, profond, juste, humain, vrai. De belles images, allégories : celle des sauterelles, symbolisant les multiples souffrances de chaque jour. La dernière strophe est d'une grande élévation. Ce texte est très pur : pas de fioritures, de décors, pas d'hermétisme, pas de recherche apparente d'écriture ; simplement un message dépassant les temps et les lieux. Bravo. C'est seulement la deuxième ou la troisième fois ici que je suis vraiment ému par un texte. Edit après plusieurs jours, je relie ce texte. Quelques remarques "à froid" et qui tempèrent mon enthousiasme premier. Je pense que la répétition du "fac et spera" en latin à la place de la traduction donnerait plus de poids et d'intensité au message. Le latin, ici, "claque" mieux que le français. Je suis d'accord aussi avec Lunastrelle pour la ponctuation : pourquoi ne pas harmoniser, supprimer totalement ou conserver totalement la ponctuation ? Il me semble que ce poème n'a pas besoin de ponctuation explicite. Finalement aussi, je suis d'accord avec Marite en ce qui concerne la densité du poème. Il pourrait être plus dense et moins explicite. Certains mots sont certainement de trop. |
Lunastrelle
14/7/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je ne sais pas pourquoi, mais pour la répétition de "fais et espère", dans le texte je l'aurais plus vu en latin, comme le titre...
Sous des apparences simples et claires, ce poème recèle un beau message je trouve, et il est traité d'une belle manière... C'est ce qui m'a séduite, bien qu'il y ait encore des imperfections, des maladresses à mon sens... Par exemple ici, pourquoi n'y a-t-il pas du tout de ponctuation, alors que pour le reste du texte si? A cette strophe là: "Car à jamais tu verras des guerres Et tu auras honte des hommes Quand apparaîtra entre les décombres Des humbles aux visages affamées Des enfants aux yeux naguère bridés." La dernière strophe, qui est celle-ci, me pose un problème aussi: "Fais et espère... Car mourir c’est marcher sans se retourner C’est vivre sans jamais se baisser, Car si mourir est courageux, Vivre est infiniment plus courageux... " Elle ne me paraît pas réussie, elle n'arrive pas à me toucher. Je la trouve trop clichée, et c'est dommage... |
Marite
19/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce poème en vers libres me plaît par la forme et le fond. Mais, à mon avis certains mots sont de trop:
- au lieu de "Que le soleil, de jour comme de nuit, " je préfèrerais: ...que le soleil jour et nuit... - au lieu de: "Des colonies de sauterelles insatiables, Dévorer devant ton regard égaré," ... Les sauterelles insatiables... dévorer sous ton regard égaré... ' au lieu de:"Des humbles aux visages affamées" ... Les visages affamés ... La répétition de courageux à la fin m'a gênée. Ne serait-il pas possible de remplacer l'un des deux par un autre adjectif percutant? |
shanne
25/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je trouve ce texte bien écrit, j'aime beaucoup les deux dernières strophes. La répétition de: Fais et espère...me fait penser à une inspire profonde donc à la vie. J'ai médité un moment sur les deux derniers vers, oui, vivre n'est pas toujours facile mais la vie est précieuse Un grand bravo (je fais mon commentaire et j'espère que votre texte sera publié) |
ANIMAL
6/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un très joli crédo sur la nécessité de prendre sa vie en mains, de lutter malgré les épreuves, de garder foi en son destin sans se laisser étourdir par la réussite ni abattre par l'échec.
Ce poème me semble adapté à notre époque où le désespoir fait que beaucoup n'ont plus envie de se battre pour quoi que ce soit, même pas pour eux-mêmes. La forme libre avec répétition du vers-titre donne un rythme un peu hypnotique qui sert le propos. Un vers cependant me semble moins musical dans ce contexte : "Des enfants aux yeux naguère bridés". Il serait intéressant de le revisiter pour maintenir le rythme. J'ai bien aimé l'esprit de ce poème. |
Anonyme
27/7/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Pourquoi ce titre en latin "Fac et spera", "Fais et espère" m'aurait davantage convenu, puisqu'il n'apporte rien en soi, à l'écrit.
J'aurais aimé un écrit plus condensé, j'avoue ne pas avoir accroché totalement, j'ai l'impression que c'est du beau bavardage rien de plus. Ce texte m'a fait pensé à "Tu seras un homme mon fils" de Rudyard Kipling, mais c'est de moins bonne facture. Le petit côté moralisateur qui pointe par instant le bout de son nez m'a dérangé, et je ne suis pas toujours d'accord avec ce qui est dit comme : " Car mourir c’est marcher sans se retourner C’est vivre sans jamais se baisser, Car si mourir est courageux Vivre infiniment plus courageux. A mon avis, ces propos sont discutables. Le fond ne m'a pas convaincu, la forme est dans son ensemble correcte. |