Bonjour,

C'est assez énigmatique, j'ai pensé à des immigrés clandestins mais sans être trop sûr, peut-être des esclaves aussi. Le titre, "étincelle" pourrait être celle des regards de ces voyageurs, de la lumière des étoiles dans la nuit qu'ils viennent de traverser, ou encore les escarbilles du feu sur la plage qu'ils tisonnent.

Il manquerait de plus beaux vers. Il y a des rimes de loin en loin et ça serait peut-être un meilleurs choix, ou sinon pour un vers libre, c'est le découpage en entier qu'il faudrait revoir, c'est encore assez "carré" avec les quatrains et les vers assez réguliers.

Je partage l'avis de David : un découpage différent donnerait plus de force aux vers. La présentation en quatrains crée, chez le lecteur, une attente inconsciente (sur le rythme et les rimes) qui n'a pas lieu d'être en poésie libre. Ce pourrait même, par cette simple remise en forme, une belle prose poétique.

Bonjour,
il y a dans votre poème une ponctuation déstabilisante.
Et puis ne sachant pas de quoi vous parlez exactement, les images n'ont pas suffisamment de force pour m' entraîner dans votre récit.
" Ils jugeront joindre..."
Je n'ai pas compris.

Bonjour Bird,


J'ai cherché/tenté dedéterminer qui étaient ces voyageurs tout au long de ma/mes lecture/s...

- Esclaves à cause des chaînes ( marche en crabe ?) et des remparts ?

- Conquérants du Nouveau Monde à cause du mirage, des oraisons et du destin ?

- Probablement des migrants à cause des lèvres de rose rieuses (fol espoir), des attentes, du coeur adorant et peut-être parce qu'ils savent encore vivre la nuit.
Leurs châteaux malheureusement sont de sable.


Il y a quelque chose : une atmosphère, une allure, un mystère, un style, un suspens. Sans doute faut-il prendre ce texte comme sa propre errance...

Demande un effort d'interprétation qui n'est peut-être pas sûr d'aboutir :)

bonjour. je pense que ce texte est une allégorie qui décrit la longue marche de l'humanité. cela me semble un peu faible et banal, sans grande émotion. peut-être aurait-il fallut aller d'avantage à l'essentiel et faire dans un style moins "décoratif".

Récit d'une errance, d'une quête ... De qui, vers quoi ? Et qui est ce "je", muet témoin ? On ne le sait, mais pourquoi pas, chacun peut y raccorder son propre imaginaire.

Les 3ème, 4ème et 5ème quatrains m'ont plu.
En revanche je n'ai pas aimé la tournure des deux derniers vers, que j'ai trouvée maladroite.

Une lecture agréable dans l'ensemble.

J'ai fait plusieurs lectures de cet écrit, pas facile d'avoir une idée précise du sujet, j'ai pensé aussi aux esclaves à cause de la première phrase " j'entends la cadence de leurs chaînes...", mais très vite j'ai été dérouté par la seconde phrase "Ils avancent vers ce port de salut", (pas très beau d'ailleurs), je ne crois que l'on puisse dire cela en pareil cas.

Après avec le reste du texte, je suis complètement perdu, plus rien ne colle à cette première phrase, surtout cette phrase-ci "je perçois leurs lèvres de rose rieuses !!!" . Je pense qu'il y a des moments où je me sens complètement égaré. Je trouve que le choix de vos mots n'est pas judicieux, comme "que leur cœur adorant ", où voulez-vous en venir, pourtant cette strophe était plutôt réussie, et cohérente. Je pense qu'il faudrait retravailler ce texte dans son ensemble, il y a aussi de très nombreuses erreurs de ponctuation, comme ici :

" Et ce rire sardonique qui les suit.
Qui leur ôte le sommeil. Ils se lèvent.

Après "qui suit", une virgule serait mieux, de même après "lèvent".

Je n'ai pas vraiment été enthousiasmé par ce poème, trop confus, dont le fond manque de profondeur, de plus la forme laisse entrevoir un manque de rigueur.