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Anonyme
8/11/2020
a aimé ce texte
Bien
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Poème enlevé, mais la vulgarité, bien que très superficielle, me gêne peut-être parce qu'elle ne vient qu'après les bons morceaux, comme suggérant que l'auteur ne savait plus qu'écrire. Le bateau lyre pourquoi pas et d'ailleurs plusieurs mots sont mis à la place de ceux qu'on attendait et c'est le meilleur de votre texte ; mais l'allusion à la rime, autoréférencée, casse l'ambiance. J'ai piscine : pas fameux. Les meilleurs moments : violes d'escampette, le courant d'air... dans sa brouette.
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Anonyme
16/11/2020
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Bonjour BlaseSaintLuc
Je suis toujours curieuse de découvrir vos compositions. Là aussi, j'avais lu ce texte en EL, mais n'ai pas eu le temps de le commenter. Commençons par le détail : Pourquoi pas de Pts à torrenderie ? (je n'ai pas trouvé ce terme sur Iinternet) Globalement, mais je crois que c'est votre style, ce poème en "fait trop". Trop de références à tant d'élements extérieurs, littérature, chanson, etc. Trop de télescopage de styles, de registres de vocabulaire. Il me semble que le narrateur veut tout me dire dans ce texte, tout, comme un testament. J'avoue ne pas trop aimer mais rester curieuse et attendre le prochain, pour voir (si je suis bien sur le testament, peut-être-humour) Merci du partage, Éclaircie (je ne sais pas apprécier et n'ai pas envie de mettre bien moins ou un peu plus) |
papipoete
16/11/2020
a aimé ce texte
Pas
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bonjour BlaseSaintLuc
le parti pris de gouailler sur des phrases connues, depuis les bancs de l'école, peut se révéler alambiqué et casse-gueule ! à mon sens, c'est la cas ici où les tournures ne font pas " mouche " NB à trop chercher le ridicule, ( pour de rire ) l'auteur sombre dedans, et je n'ai point de bouée à lui lancer ! |
Pouet
16/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Slt,
j'ai pour ma part bien apprécié la chose, ça ne se prend pas au sérieux, le rythme est bien sonné, souvent inventif et au final... poétique. Mention spéciale pour: "Au diable les torrents et leurs torrenderies." Et aussi: "Filer dans le dos des tissandières, tourner le cul dans la poussière." Un petit moins pour le "je ne viens pas, j'ai piscine !" qui pour moi ne passe pas trop. Voilà, j'ai trouvé l'ensemble ludique et bien rendu ce côté j"'envoie tout balader, fond et forme se retrouvant dans le débonnaire et le cynisme en dilettante. PS: gageons que ce n'est pas un adieu à Oniris, ce serait dommage. |
Provencao
16/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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" J'aime Paimpol et ses falaises, j'aime surtout me faire l'Anglaise.
Filer dans le dos des tissandières, tourner le cul dans la poussière " Cette interrogation sur la vulgarité relance la problèmatique des contours de la bienveillance car on lit bien que l’attitude de l'arrogance n’est pas honnête pour certains. Ce que vous ecrivez, est en réalité recevable et même tolérés par certains autres. Mais quelle peut donc bien être cette vérité déshonorée qui, pour cette raison même, ne peut être énoncée qu’avec désordre? Au plaisir de vous lire Cordialement |
Mokhtar
16/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un peu surréaliste, le truc. Après « je prends le vent dans mes voiles d’escampette » (très joli) , on s’attend à la description d’un voyage à but précis, avec motifs et destination finale.
Mais non. Le poète a tendance à s’engouffrer dans les chemins de traverse. Tout est bon pour se distraire d’un quelconque itinéraire littérairement signifiant. Cela me fait un peu penser au sous-préfet aux champs, de Daudet. Mais là le narrateur ne cueille pas des fleurs, mais des rimes, des jeux de mots, des réminiscences impromptues . Mots et expressions qui débarquent comme issus de ritournelle d’enfant, ou de délires en recherche d’euphonie : « Ariane…Ulysse…). Les plus belles formulations sont celles qui expriment l’ivresse du départ et l’appel du grand large. Elles alternent avec le fantaisiste et le farfelu. Forcément, l’impact est inégal, et quelques formulations sont moins bien réussies. Mais j’aime bien ce vent de liberté et de folie qui anime la plume et favorise la truculence. Qu'on ne s'y trompe pas, c'est bien de la poésie |
Anonyme
16/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Quoi ? Comment, BSL ? Même si tu te fais extrêmement rare ces derniers temps, je ne peux croire que ce poème déguisé en adieux parle en ton nom.
Le style te ressemble bien, à jongler avec les incongruités et autres heureuses alliances d'images guillerettes et court vêtues, que tu es le seul à pouvoir jouer ici sans semer le ridicule. ''Pomme de reinette et pomme de pluie'' - ''bateau lyre'' – ''Au Mistigri du toit brûlant'' etc et j'en passe.., sont les Blaseries d'un BSL que j'ai l'impression de connaître depuis toujours. J'aime bien la musique de ce badinage farfelu, un brin surréaliste, mâtiné d'un chouïa de parler trottoir. Merci pour le partage. Tu restes encore un peu, non ? Cat |
Myo
16/11/2020
a aimé ce texte
Bien
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Un joli méli mélo de lieux communs et autres références collectives qui donne l'impression d'avoir été écrit d'un trait ( je ne dis pas que c'est le cas )
Quelques belles trouvailles qui nous permettent de ne pas prendre ce texte au sérieux. Je ne boude pas ma lecture. Merci du partage Myo |
Queribus
17/11/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un torrent de bons mots qui se succèdent comme dans un seul souffle avec de belles trouvailles ("Au diable les torrents et leurs torrenderies", "À tire-d'aile, le courant d'air me prend dans sa brouette, "je vais de ce pas lui emboiter le souffle",...) et d'autres un peu moins ("Adieu morose citadine, demain, je ne viens pas, j'ai piscine", "Oyez, oyez du bateau lyre, j'ai l'ivresse du grand large") mais l'ensemble est plutôt habilement conduit et surtout plein d'humour sans vulgarité, ce qui ne peut pas faire de mal par les temps qui courent. Bien à vous. |