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Poésie contemporaine
BlaseSaintLuc : Ballade en mer d'Iroise
 Publié le 12/05/24  -  9 commentaires  -  1052 caractères  -  170 lectures    Autres textes du même auteur

« Le Menhir » est le nom d'un voilier.
Le texte un clin d'œil à notre amie C.L.


Ballade en mer d'Iroise



Aux vents d'Iroise je me berce, mes ailes vagabondent,
Ployant sous le sel, les embruns lourds s'effondrent.
Mes voiles, symboles d'un esquif immaculé,
Naviguent vers Pen Hat, vers Saint-Pol oublié.

Ohé marins, âmes insouciantes, enfants des dieux,
Les flots capricieux dessinent vos adieux.

Je tangue, danseur des mers, vers les cieux élancé,
Les flots s'embrasent, écumes de feu balancées.
Voguant sur des flots de silex, fièrement dressé,

Je visite les phares, sans jamais m'apeurer,
Les pleurs, jamais, ne pourront me faire reculer.

Ohé marins, âmes insouciantes, enfants des dieux,
Les flots capricieux dessinent vos adieux.

Je me niche dans les îles, je picore sur les pointes,
Courants impétueux, on redoute vos étreintes.
Je veille, je navigue, scrutant la danse sans fin,
C'est moi « Le Menhir », gardien du cap Sizun.

Ohé marins, âmes insouciantes, enfants des dieux,
Les flots capricieux dessinent vos adieux.


 
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   Cristale   
12/5/2024
Comment refuser cette "Ballade en mer d'Iroise" à bord de ce voilier au si joli nom de "Menhir" ?
Comment ne pas se laisser bercer sous les embruns de Pen Hat en regardant à l'horizon les ruines du manoir de Saint-Pol-Roux, le poète du bout du monde ?
Comment ne pas accompagner cet autre poète présentement sur les flots turquoise de phare en phare de pointes en pointes ?
Comment dire merci quand tout rappelle ces lieux si chers au coeur de la lectrice que je suis ?
Sinon, reprendre en choeur ce magnifique refrain :
"Ohé marins, âmes insouciantes, enfants des dieux,
Les flots capricieux dessinent vos adieux."
Kénavo !

(because le clin d'oeil évident, notations obligatoires en espace lecture retirées en accord avec l'auteur)

   Lebarde   
24/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
« Le Menhir » un voilier j’imagine breton se « Ballade en mer d’Iroise »dont il connaît et fréquente tous les récifs et toutes les écumes:
« Ohé marins, âmes insouciantes, enfants des dieux
Les flots capricieux dessinent vos adieux »

Le sujet et les lieux méritent sans doute beaucoup mieux que ces deux vers un peu naïfs qui ont pourtant été redoublés pour mieux les imprimer, dans l’esprit du lecteur.

Oui sans doute ….mais j’ai du mal à rentrer dans ces scènes marines et ces sites pourtant si magnifiques qui méritaient tellement mieux!
L’écriture un peu maladroite n’y aide guère, ni la prosodie par trop éloignée des règles du classique qui est revendiqué par l’auteur(e).
Pas de métrique réelle, des rimes souvent fautives qui ne respectent pas l’alternance féminine/masculine, absence de rythme dans l’écriture, les e non élidés notamment aux césures ignorées ou aléatoires, et aussi quelques fautes d’orthographe que les correcteurs relèveront le cas échéant.

Désolé, il y avait tellement mieux à faire et je suis déçu.
A une prochaine fois.

   Polza   
12/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour BlaseSaintLuc,

Je voulais commenter votre texte lorsque je l’ai vu passer en EL, mais je n’ai pas été assez rapide, le temps que je réagisse il était déjà trop tard, il ne fait pas bon vieillir !


C’est un bien bel hommage que vous rendez à ce voilier et à la Bretagne.
On pourrait presque le chanter comme une chanson avec ce refrain qui revient trois fois.

« Mes voiles, symboles d'un esquif immaculé,
Naviguent vers Pen Hat, vers Saint-Pol oublié. » c’est joli, mais à voir si le classique tolère les rimes pauvres (lé/lié), je ne sais pas, je ne suis pas expert en ce domaine.

« Je tangue, danseur des mers, vers les cieux élancé, » j’aurais bien aimé une petite virgule entre cieux et élancé, pour que l’on comprenne que c’est bel et bien le voilier qui est élancé et non qu’il y a faute d’accord entre cieux et élancé.

« Je tangue, danseur des mers, vers les cieux élancé,
Les flots s'embrasent, écumes de feu balancées.
Voguant sur des flots de silex, fièrement dressé, » je ne sais pas si balancées est considéré comme une rime isolée de la part de l’auteur, mais si tel n’est pas le cas, alors il me semble que là aussi, pour la catégorie classique, le masculin singulier des autres rimes n’est pas compatible avec le féminin pluriel de balancées.

« Je visite les phares, sans jamais m'apeurer,
Les pleurs, jamais, ne pourront me faire reculer. » dans ce passage, je n’ai pas compris l’usage du mot pleurs, mais je suis peut-être passé à côté de quelque chose…

« je me niche dans les îles, je picore sur les pointes,
Courants impétueux, on redoute vos étreintes.
Je veille, je navigue, scrutant la danse sans fin,
C'est moi "Le Menhir", gardien du cap Sizun. » idem pour je picore, peut-être est-ce un terme de marine, sinon je n’en ai pas pleinement saisi le sens.

Vu que ce poème n’a pas une métrique identique pour chaque vers, je me suis demandé pourquoi vous n’aviez pas écrit quelque chose du genre : « Courants impétueux, on redoute vos étreintes,/Mais moi je veille, je navigue, scrutant la danse sans fin,Car c’est moi "Le Menhir", gardien du cap Sizun. » même s’il y avait répétition du moi, je trouve que cela aurait donné plus de force et d’orgueil à ce voilier que rien n’effraie ni ne fait reculer, mais ce n’est que mon ressenti !

Malgré ces quelques remarques, j’ai apprécié votre poème dans son ensemble, une belle promenade dans la mer d’Iroise…

   papipoete   
12/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Blase
en voilà une de publications, qu'elle est jolie !
en voilà une de poésie qui nous mène là, où des aventureux à l'insu de leur plein-gré s'aventurent, au-delà du raisonnable où la mer fait des vagues, chasse le vague à l'âme !
NB des lignes auxquelles on peut greffer un air de musique, avec ce fameux refrain " ohé marins... "
et ce Menhir va sur les flots, nous interprétant un défi de torero
" viens Mer d'Iroise, tu ne me fais pas peur ! regarde ce que je fais avec ta houle ; vois des récifs comme je les dompte ; olé !
tout en assonances, que voici un délicieux poème à lire à haute voix, en y mettant le ton et la journée qui s'annonce, ne pourra qu'être salutaire !
le premier tercet ( je tangue... ) est mon passage préféré .
beau travail l'artiste !

   Robot   
12/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Il s'agit bien d'une ballade avec son refrain mais aussi d'une balade, une promenade à bord d'un voilier qui parcourt des paysages dans lesquels ils s'immerge dans un milieu qu'il connaît bien.
Et le lecteur suit ce vagabondage poétique qui nous porte entre la douceur du bercement des vagues et la houle des courants impétueux.

   Donaldo75   
12/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Hello BSL,

J’ai bien voyagé pendant ma lecture et c’est tant mieux car je vois également la poésie comme un voyage. Je ne connais pas spécialement cette partie de la Bretagne même si j’ai passé deux semaines de vacances à Brest il y a quelques années. Alors, ce poème ne m’a pas complètement parlé mais j’en ai apprécié la tonalité ; il est réussi dans la forme et emmène le lecteur ailleurs.

Merci pour le voyage.

   Provencao   
12/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour BLASESAINTLUC ,

"Ohé marins, âmes insouciantes, enfants des dieux,
Les flots capricieux dessinent vos adieux."

La belle âme choisit l’insouciante se choisit insouciante. Elle adopte une conduite
de berceuse aux vents d'Iroise...

Un bonheur de lecture.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   ferrandeix   
13/5/2024
Je n’ai malheureusement pas trop senti le vent marin d’Iroise, ni la mer elle-même. À mon avis, trop d’images tronquées qui n’engendrent pas d’émotion ni ne comportent de cohérence (les flots comme écumes de feu ou les flots de silex…). Néanmoins, des éléments locaux permettent à l’esprit de se raccrocher à l’évocation des lieux. Le leitmotiv, quoiqu’à mon goût un peu insipide, est une idée toujours positive en soi. Cette itinérance, où l’auteur se présente à la manière d’un voilier dans le premier quatrain, est une bonne idée aussi (cela rejoint quelque peu le bateau ivre (Rimbaud). Donc, après analyse et relecture, je suis amené à revaloriser en partie le poème. Je pense que l’aspect artificiel du poème, due à l’exigence de la prosodie, notamment de la rime, concourt beaucoup à le priver de sève. Dommage. De nombreux auteurs qui pratiquent de la poésie classique, à mon avis, s’exprimeraient mieux en poésie libre.

   Yannblev   
13/5/2024
Bonjour Blasesaintluc,

L’Iroise n’est pas la mer la plus simple à naviguer et faut bien de l’audace pour la parcourir sur un voilier nommé « Menhir ».
Est-ce pour cela, cet a priori très subjectif ressenti d’emblée, que j’ai eu un peu de mal à me retrouver dans le far-ouest que je connais. Votre composition correcte sur le plan de l’écriture, vocabulaire idoine et descriptions bien vues sur une mise en ondes (si j’ose dire) qui surfe assez bien - refrain compris comme un ressac- me semble cependant un peu trop vouloir parfois s’encalminer au lof pour lof des césures, des vers.
Les flots où vous cabotez entre les roches n’exigeraient-ils pas de border davantage l’allure, carguer les mots et le ton pour les dire, pour mieux cerner le tempérament impétueux de cette mer-là, tempérament que vous nous faites entrevoir sans pourtant parvenir à nous faire redouter les « taolioù avel » qui pourtant font sa renommée ? Quant à « l’âme insouciante » des marins de ce coin-là ? j’ai un doute .

Merci pour la balade et pour la ballade.


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