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Ioledane
27/11/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Ce qui me laisse le plus perplexe dans ce poème, c'est sa ponctuation. Des virgules sans objet au milieu d'une phrase (vers 2 et 3 par exemple), des points incongrus en fin de vers lorsque la phrase continue (vers 5 et 6 par exemple). Seul le premier tercet me paraît avoir une ponctuation adaptée au phrasé et à la syntaxe.
Il manque une syllabe au vers 3. Je ne suis pas convaincue par l'image du "regard froid d'attraits". Cela veut-il dire exempt d'attraits ? Ou froid mais avec des attraits ? ... Pourquoi l'espoir veut-il descendre dans un flot d'horreur ? Ne faudrait-il pas plutôt dire qu'il le doit ? Le thème de ce poème me paraît à peu près clair (ou plutôt, sombre !) mais je ne suis pas convaincue par son traitement. Hormis pour le premier tercet qui, outre sa ponctuation, est pour moi de loin le paragraphe le plus réussi, de par ses images et sa fluidité. |
Myndie
11/12/2024
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Bonjour BlaseSaintLuc,
« Ce monde nous fait peur » semble être plus que jamais une évidence. Ainsi le thème que tu as choisi de traiter avec ce sonnet devrait-il être porteur d'émotion. Malheureusement, la construction un peu alambiquée du poème, les vers bancals à cause d'une ponctuation erratique, cette formulation maladroite et peu élégante : « Des juges oppressants au regard froid d’attraits », ce poncif « Et l’eau, miroir brisé, s’emplit de noirs présages » tout cela rend ton évocation plutôt nébuleuse et ne véhicule pas assez l'émotion. Tout n'est pas négatif pour autant et je partage entièrement l'avis de Ioledane qui a trouvé dans le troisième tercet toute la fluidité et le souffle poétique qui font défaut au reste. En conclusion, je n'ai été cette fois convaincue ni intellectuellement ni poétiquement par ce « cortège » A te relire une autre fois. Myndie |
papipoete
11/12/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour BlaseSaintLuc
le monde nous fait horreur, sous toute latitude et même un étang dans une paisible clairière, semble revêtir les atours d'un maléfique fantôme... NB Roger Gicquel un soir de 1976, ne disait-il pas - la France a peur... de tout temps, nous tremblâmes face aux événements dramatiques, pour nous ou ceux ailleurs pour qui PEUR était le compagnon d'infortune ! mais dans tout drame, il y a ces flamboyantes étincelles, comme MALALA du Pakistan ; Maryam Rajavi de Thééran ou chez nous ces anges-gardiens dans leur camion rouge... qui font aimer aujourd'hui, hier ou demain. et le second tercet de ce sonnet rattrape un peu, cette noirceur absolue . l'homme est capable du pire avec un couteau mais un maillet et un burin lui font tailler un relief de Notre-Dame... techniquement, le 4e vers perd pied, et boite... |
Provencao
11/12/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour,
Plusieurs lectures de ce Cortège, pour y percevoir un bouleversement, un saisissement ou une exaltation...en vain. Je me suis posée la question: sur quoi repose cette émotion tout à fait particulière? Je n'ai pas trouvé le médium sur lequel s'établit l'altérité ou la caractéristique de l'émotion. Je ne me suis pas sentie inspirée dans cette poésie. Désolée...une autre fois! Au plaisir de vous lire Cordialement |
Cyrill
11/12/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Salut BSL,
« Le monde nous fait peur » : ah bon, j’aurais souhaité être consulté. Ce nous m’oblige et je suis donc gêné aux entournures dès l’incipit. Le poème est lugubre à souhait, la promesse est tenue. Au point que j’ai plutôt l’impression d’être dans le train-fantôme d’une vogue où l’on joue à me faire peur, que dans le monde tel qu’il se présente avec sa finitude inquiétante et ses réels abîmes. Vue à travers les yeux du poète, la menace me semble un poil surchargée, dramatisée à l’excès à grand renfort de poncifs. Des mots qu’un prêtre évangéliste pourrait clamer du haut de sa chaire avec force effets de manche, laissant les ouailles battre leur coulpe avec terreur. Cerise en toc sur le gâteau, ou peut-être hostie sur la langue, l’espoir s’invite mais aussitôt « veut descendre », comme le Christ aux Enfers ? Miséricorde ! J’aurais aimé un peu de nuance. Au plaisir d’autres écrits. |
Marite
11/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Curieusement ce poème m'a séduite à première lecture et après une seconde lecture à voix haute le charme est toujours présent. Nul besoin d'explication car les images sont nées en suivant le déroulement de ce "Cortège" sombre. Le rythme régulier l'a accompagné, sans heurt, jusqu'au dernier vers
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Robot
11/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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A la première lecture je n'ai pas été emballé sans vraiment comprendre pourquoi.
Puis je suis revenu sur ce sonnet irrégulier qui me semblait cependant avoir quelque chose à exprimer. C'est alors que je me suis mis à le déclamer sur un ton emphatique, grave et profond, celui de la tragédie cornélienne ou racinienne. Et là m'est apparu finalement la véritable nature de ce poème au contenu théâtral. Et de ce point de vue c'est assez réussi. Je ne sais pas si c'était dans l'intention initiale de l'auteur mais on ne pense pas toujours à l'oralité et au ton à donner à la lecture à voix haute. |
Boutet
12/12/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Le monde fait peur aux générations qui n'ont pas connu la guerre sur leur sol mais que prépare-t-on pour le futur ? Là est la grande question.
C'est bien écrit et décrit même s'il faut décrypter ce sonnet contemporain en profondeur. |