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Poésie contemporaine
BlaseSaintLuc : Nations de l'illusoire
 Publié le 04/01/23  -  9 commentaires  -  846 caractères  -  241 lectures    Autres textes du même auteur

Les guerres sont la bêtise de fiertés indociles.


Nations de l'illusoire



Ma plume traîne dans une encre d'hier.
Chambre noire des mots, consulat de tristesse.
Oh, les peines du cœur sont des pierres qui blessent
Autant les âmes sœurs que les belles manières.


Le jour nous transperce, cibles émouvantes,
Fantômes des instants, oubliés des victoires.
Sur des tombes ouvertes, au creux des épouvantes,
À l'ombre des tombeaux, il n'y a plus d'espoir.


Sur la barricade, voilà l'enfant-soldat,
Le visage terne, une blessure au front.
L'Appel de sa mère, pour le sortir de là,
Elle agite de loin un si précieux chiffon.


Quand le monde tremble, quand le glacier se fond,
Les guerres oubliées éclatent en miroirs.
Il n'y a pas gouffres qui ne soient plus profonds
Que nos fiertés naïves, nations de l'illusoire.


 
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   Miguel   
20/11/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Il y a quelques belles choses, comme le peines du coeur qui sont des pierres, mais ces virgules intempestives qui foisonnent comme du chiendent gênent considérablement la lecture en obscurcissant le sens. Quelques éléments prosaïques, comme "il n'y a plus d'espoir", et des images trop convenues, comme celle de l'enfant soldat.

Miguel, en EL

   papipoete   
4/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour BlaseSaintLuc
On voudrait bien parler que des petits oiseaux, de foot ou barbecues, mais hélas depuis que le monde veut se distinguer, il le fait via les guerres qui oppriment, privent de liberté, et tuent !
NB depuis les barricades et leur gavroche, jusqu'aux plaines soviétiques, en Iran des tyrans, des enfants se battent, des soldats pleurent sans émouvoir leurs bourreaux.
L'auteur nous décrit à mi-mots ce que la cupidité, et l'ambition de tout posséder, amènent de " peines de coeur telles pierres qui blessent... "
Un texte qui ne laisse guère de place à l'espoir, où le ciel dégagé de nuages, n'est que linceul noir...
La 3e strophe a ma préférence

   Marite   
4/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
La première strophe, pour la poésie qui s'en dégage, et la dernière pour les évidences énumérées, sont mes préférées. Mais j'ai apprécié l'ensemble pour la perspicacité des propos transcrits habilement en expressions poétiques bien vivantes.

   Cyrill   
4/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour BSL,

Voilà un poème qui se lit d'un trait, comme porté par le souffle de l'indignation. J'aime bien cette impression, celle aussi de constater après plusieurs lecture comment un tout bien calé, bien ordonné dans la forme, peut paraître également écrit sans hésitation, d'un seul jet. Je suppose que ce n'est pas le cas, mais vraiment, j'ai aimé les métaphores qui servent le propos avec finesse et s'enchaînent avec bonheur.
Je citerais tout ( édit : jusqu'à l'incipit qui ne dépare absolument pas )... Il y a juste ce troisième quatrain que je trouve en dessous, qui ne parle pas d'autre chose que de ce dont il parle. peut-être était-il nécessaire pour justifier l'idée et l'émotion portées par les autres quatrain, je trouve néanmoins qu'il aurait mérité plus de travail de composition.
Merci pour le partage.

   Catelena   
4/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un poème librement inspiré par l'époque actuelle, troublée de guerres et de crises de fin du monde.

Quelques formules touchantes, « le consulat de tristesse », « au creux des épouvantes », « nos fiertés naïves, nations de l'illusoire », promptes à émouvoir, baignent la scène d'un voile poétique et opaque qui touche et coule le cœur.

Sans savoir expliquer pourquoi, l'image de la mère de l'enfant-soldat qui surgit tout à coup sur la barricade me déboussole et du coup me sort du contexte que j'avais tissé. Je n'avais pas spécialement Gavroche en tête en lisant, même si...

   inconnu1   
4/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

Sur l'écriture, je trouve qu'il y a vraiment de belles formules, il y en a trop pour toutes les mettre en exergue mais j'ai un faible pour la première et la dernière strophes. Je pense que si tous les vers avaient eu le même nombre de pieds, ce qui aurait encore donné plus de musicalité, j'aurais facilement mis un très abouti. Sur le ressenti, il est très bon, l'émotion est palpable et l'ambiance est lourde

Bien à vous

   Myo   
4/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Personnellement, j'ai un peu de mal à suivre le rythme de votre écrit.
Les strophes manquent d'un certain lien entre elles et les phrases sont peut-être trop découpées. Je ne sais.

Un petit manque d'originalité aussi pour certains vers
"À l'ombre des tombeaux, il n'y a plus d'espoir"
"Il n'y a pas de gouffres qui ne soient plus profonds"

Je ne saisis pas vraiment le sens de l'envoi.

Mais je trouve très beau le 1er quatrain, moins le 3eme.

Merci du partage.

Myo

   Lotier   
4/1/2023
La multiplication des phrases aux verbes non conjugués me donnent la sensations d'idées lâchées sur le papier, d'une prise de notes. Bien sûr, les « il y a », les « voilà », les virgules (au lieu de points) essaient de donner un peu de liant. C'est sans doute le but recherché, une certaine confusion qui s’accommode bien de l'illusion. Mais alors, l'illusoire ne se confine pas aux nations, mais aux pensées, aux phrases, aux mots.
L'ensemble est trop loin de mon état d'esprit actuel pour que mon ressenti de malaise puisse être qualifié de sentiment poétique.
La plume est en errance et en soi, c'est déjà un cheminement.

   passager   
10/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonsoir BlaseSaintLuc

Cette poésie néo-classique éclaire par sa plume les cœurs blessés qui noircissent la vie et les âmes pour colorer les jours. Même si l'épouvante fait mouche sur les tombent ouvertes, cibles du désespoir.Et les gouffres profonds rend l'espoir des nations illusoires.


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