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Poésie contemporaine
BlaseSaintLuc : Onze heures quelque part [concours]
 Publié le 28/11/18  -  11 commentaires  -  1060 caractères  -  176 lectures    Autres textes du même auteur

La Der des Der, c'était la dure des dures !


Onze heures quelque part [concours]



Ce texte est une participation au concours n°26 : Centenaire de l'Armistice 14/18
(informations sur ce concours).





Le onze novembre, onze heures du matin,
Les armes se sont tues, on entend le clocher.
Dans la boue, les soldats se relèvent un à un.
Les âmes démembrées, leurs compagnons fauchés

Entends siffler le vent au fût de leurs canons.
Écoute leurs paroles, pour en faire des chansons.
Bien sûr fleurs de printemps un jour refleuriront.
Mais les ruines, longtemps, vont ternir les couleurs.
Même les sages poètes périrent aux champs d'honneur
Un bleuet au revers et l'encrier au Cœur

Ils avaient tous vingt ans, pour la France tombaient.
Quant aux survivants centenaires à jamais !
Mais heureux d'être en vie, car la paix est venue.
Bientôt les hourras sur les grandes avenues


Ce onze est à vous, ceux de 14/18.


 
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   Anonyme   
12/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je ne trouve aucune relation entre le titre et l'histoire. Ensuite je lis un hommage assez bien écrit aux poilus de 14, qui étaient de tous milieux.
Cependant tout ça manque de force et de poésie je trouve.
Des images assez banales: "centenaires à jamais" "champs d'honneur" etc...

Bref, je suis à moitié convaincu.

   Bidis   
19/11/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très beau poème, tout en harmonie et plein de souffle. C'est aussi mon reproche : trop d'équilibre, d'emphase et de rythme pour un sujet aussi porteur d'horreur... Mais j'ai beaucoup aimé certains vers, comme :
"Même les sages poètes périrent aux champs d'honneur
Un bleuet au revers et l'encrier au Coeur"

   papipoete   
28/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien
je n'en reviens pas, les canons sont tellement silencieux, que le vent à leur gueule semble siffler un air ! et l'église n'appelle pourtant pas ses ouailles, à sonner du glas comme jamais ! Il se passe quelque chose ...La nouvelle tombe sur nos âmes meurtries, nos esprits incrédules ! la guerre est finie ! Seule la nature n'entend pas ; les arbres squelettiques laissent pendre leurs bras décharnés ; au Printemps prochain, auront-ils re feuillu ?
NB un récit écrit comme une chronique du front, avec des lignes inégales parfois et d'autres plus majestueuses à la seconde strophe particulièrement !

   Vincent   
28/11/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
bonjour,

de tout ce que j'ai lu du concours

vous sortez promptement du rang

votre belle idée métaphorique

de signifier la fin, par le retour des sons

m'a enchanté quoi de plus saisissant

que la fin du chaos

vous m'avez fait vibrer autant qu'en écoutant la sonnerie au mort d'un ami tombé à la guerre

   LenineBosquet   
28/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour, pour parler de la forme je suis très gêné par la ponctuation vraiment défectueuse : pas de point fin de vers 4 , vers 10 et dernier vers, plus des virgules inutiles et d'autres manquantes, bref, cela me donne l'impression d'un travail bâclé (même si ce n'est sûrement pas le cas mais je parle de mon ressenti) fort désagréable.
Pourquoi une majuscule à "Cœur" ? Coquille ?
Sur la forme toujours, je trouve l'inversion vers 11 "pour la France tombaient" plutôt disgracieuse.

Sur le fond, j'ai bien aimé le silence suivant l'armistice, quand les canons se taisent et qu'on entend siffler le vent dans les fûts.

   plumette   
28/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
j'ai relevé quelques vers plus parlants pour moi que les autres:

"Les âmes démembrées, leurs compagnons fauchés"

"Même de sages poètes périrent aux champs d'honneurs
Un bleuet au revers et l'encrier au coeur"

La forme de la deuxième strophe en adresse au lecteur fonctionne plutôt bien .

c'est la troisième strophe qui m'a paru la moins intéressante, comme s'il fallait bien trouver une conclusion.

Bonne chance pour le concours!

   Anonyme   
28/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai apprécié la pemière strophe de ce texte.
" Les âmes démembrées " une image originale.

" Un bleuet au revers et l'encrier au Cœur " intéressante aussi.

"Entends siffler le vent au fût de leurs canons.
Écoute leurs paroles, pour en faire des chansons " cette apostrophe, au présent de surcroît, m'a surpris.

Par contre, le dernier quatrain ainsi que l'ultime vers ne m'ont pas séduit.

   Corto   
28/11/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème n'est pas très original, il est vrai que le sujet devient répétitif. J'aime bien l'image utilisée pour "les âmes démembrées" qui montre qu'il n'est pas temps de tomber dans la joie béate. L'espoir apparaît avec "Entends siffler le vent au fût de leurs canons.
Écoute leurs paroles, pour en faire des chansons."
Mais le réalisme n'est pas oublié avec "Quant aux survivants centenaires à jamais !"
De belles formules donc, du réalisme, des termes évocateurs sans lyrisme excessif devant ce qui reste un drame. Un très bon équilibre.

   pieralun   
28/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De belles envolées dans ce poème.
- Vers 2 et 3 sont poétiques malgré une virgule incongrue: boue-les soldats
- j’aime énormément le 5eme et le 10eme vers: beaucoup de poésie

Quelques erreurs à mon humble avis
- âmes démembrées
- le vers 9, beaucoup trop long casse le rythme
- la dernière strophe souffre de trop de poncifs
Pour moi, la plus belle lecture depuis le début de ce concours

   lucilius   
29/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne suis pas enthousiasmé par ce style d'écriture pour retracer la page monumentale de l'armistice du 11 novembre 1918. Néanmoins ce texte colle au sujet du concours et, en ce point, est méritant.

   Eki   
8/12/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ici, chaque mot à leur place. L'auteur a trouvé le juste équilibre, la bonne longueur et s'impose sans lourdeur...

Le poème est conscience et les mots larmes de sang.
Il porte le bleu horizon et le rouge garance, il porte tout un pan de l'humanité morte.


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