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Vincent
10/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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En flashes discontinus,
mes impressions explorent l'instant d'une folie ancienne comme un monument d'archéologie au milieu d'une zone urbaine. Le soleil éclaire ma chambre noire où quelques photos sourient aux miroirs brisés. je suis très partagé en lisant votre texte il me semble qu'il pourrait être mieux écrit et en même temps il est peuplé d'images très intéressantes qui m'ont fait voyager dans un style très personnel j'ai bien aimé |
margueritec
14/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Poème qui, à la première lecture, m'a surprise par sa construction et son sens. Mais, en le relisant plusieurs fois, certaines "évidences" ont émergé. Ainsi de la première strophe qui tranche avec les suivantes par une mise en place d'un décor : le lieu - la chambre sombre -, l'ambiance -, la musique - les Rolling Stones - , le personnage souffrant de "dépression", indice annoncé dès les premiers vers "la chambre/habituellement sombre". Décor qui, selon mes critères poétiques", relèverait davantage d'un texte narratif romanesque et provoque un contraste puissant avec les strophes suivantes mettant en scène un univers onirique entrant en résonance avec moi, d'autant que les alliances de mots des strophes deux et trois m'ont davantage évoqué le voyage d'un être assujetti aux drogues - "les bras perfusés , les veines du désir, une statue /nervurée de bleus, les astres dansants". Et c'est là que réside la force de ce poème : nous entraîner vers d'autres univers que celui évoqué par l'auteur. Car, à relire ces deux strophes, il s'agit bien d'une dépression que le soleil et les Stones tentent d'anéantir : "Aujourd'hui, le soleil et les Stones / te tiennent les bras / ils perfusent leur énergie / dans les veines de ton désir." Image très visuelle et très forte par la présence du zeugma (le soleil et les Stones) : je vois cet être porté par leur présence salvatrice, anges discrets du désespoir.
Déroutant aussi ce texte avec l'intervention du "narrateur" à la quatrième strophe. Qui est-il ? Un photographe comme pourrait le suggérer le titre "Chambre noire " ? Quatrième strophe qui introduit un basculement dans le poème. Pourquoi retrouve-t-on cette chambre noire dans la dernière strophe ? La chambre noire du photographe ou la chambre noire de l'être blessé ? Les deux dernières strophes semblent l'évoquer, mais qui est "je" alors ? "Je" assiste-t-il à la scène en s'assimilant à l'être blessé et prenant sa place, ou bien est-ce lui-même en train de s'observer dans sa propre dépression, se remémorant un passé où aurait régné la folie,"mes impressions explorent l'instant / d'une folie ancienne" ? La dernière strophe participe à ce flou – j'ose - artistique, avec l’ambiguïté de la chambre noire, une certaine mise en abyme des photos (personnifiées) : qui a pris ces photos, qui est le photographe, dans quelle pièce est-il ? Et comment comprendre cette strophe ? La lumière est présente, les photos sourient mais les miroirs sont brisés. Le passé est-il si éblouissant et lointains (référence aux Rolling Stones, aux photos qui sourient) qu'il ne reviendra jamais (les miroirs brisés) malgré le soleil ? Merci pour ce poème complexe qui mériterait encore bien d'autres commentaires, particulièrement sur la beauté des images que je n'ai pas pris le temps de commenter (la pellicule d'âme ou comme un monument d'archéologie au milieu d'une zone urbaine). |
Francis
4/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Mélancholy man" a reconnu cet instant que la plume a saisi à travers de belles images. Elle me ramène aux frontières du jour et de la nuit, du passé et du présent , de l'envie et de la lassitude. La voix de Mick Jagger, L'alcool, le dernier rayon de soleil derrière le volet entretiennent un souffle de vie. Dans la chambre noire, la plume a su développer une jolie photographie de l'âme.
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Lulu
4/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Bleuterre (quel beau pseudo, je l'adore...),
Il y a quelque chose de romanesque dans votre poème que l'on lit comme un récit, fort fluide et bien agréable. J'ai été un peu gênée par le passage à la première personne, me demandant qui parlait au début..., mais j'ai cru comprendre en relisant votre poème. Je trouve que vous brossez là un beau portrait. L'humeur n'y est pas, certes, mais en rendre compte n'était pas aisée a priori. Cela aurait pu être lourd, comme souvent, lorsqu'on rend compte d'un moment de passage à vide, or, ici, tout coule d'un seul tenant. On se met dans la peau du personnage en se représentant bien la chambre noire. Bravo pour ce texte que j'ai beaucoup apprécié. Tous mes encouragements. |
Anonyme
4/7/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une description sobre mais réaliste d'un état de déprime.
Le parallèle entre "sa" chambre noire et celle de l'appareil photo est intéressant << Le soleil éclaire ma chambre noire où quelques photos sourient aux miroirs brisés.>> |
Janam
6/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un cliché - tranche de vie sur univers de déprime qui me donne au sens propre comme au sens figuré une impression de "négatif".
Je vois les bleus et les astres comme autant de piqûres sur ces bras perfusés. Des bleus qui deviennent des arcs-en-ciel, voilà du réalisme poétique ! J'ai surtout aimé les trois dernières strophes, les plus originalement poétiques pour moi car elles me dévoilent discrètement le sens du titre. Belle ellipse ! |
Anonyme
6/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
j’aime beaucoup votre poème, et je suis sûr de ne pas l’apprécier à sa juste mesure. Car il y a de la mesure dans ce texte, comme une mise à distance artistique, comme si les mots étaient pesés. Mais ce sont les mots d’un cri, je voudrais que vienne ce cri, plus rauque, plus révolté et peut-être qu’il débouche sur un « Non ! » ferme, ou fervent, à la mélancolie. En attendant votre texte est une réussite. Seul bémol : Mick Jagger…là je vous taquine un peu, ou bien ce sont mes propres souvenirs qui veulent revenir à l’assaut…avec leur charge mélancolique et je dis « Non ! », et je m’en vais écouter le tout dernier Neil Young. À vous relire. C. |
lala
6/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Le soleil et la musique sauront-ils éclairer cette chambre noire dans laquelle s'est enfermé le personnage ? Au fil de la poésie, les sonorités, les images, le rythme se peaufinent avec bonheur pour le lecteur : "J'aimerais fixer ton moment sur une pellicule d'âme" "comme un monument d'archéologie au milieu d'une zone urbaine." |
Bleuterre
7/7/2015
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Robot
22/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je ne m'étendrai pas sur le ressenti envers des sentiment plutôt bien travaillés. Parallèle à mon avis appuyé plus sur la photographie que sur la découverte en chambre noire.
J'aurais aimé trouvé justement, pour justifier le titre, plus de progression des images au fur et à mesure de leur mise au net dans le bain. Pour le coup, même si j'ai beaucoup apprécié la rédaction et l'expression, je trouve que d'emblée les images ne se dévoilent pas au fur et à mesure mais nous sont décrites déjà développées et séchées. Mais c'est un très bon texte. |
Anonyme
21/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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La retranscription de ces moments de vie, sont des images qui en amènent d'autres, avec des points communs.
Cet texte bouscule par l'émotion qui s'en dégage, ces scènes réalistes sont très prenantes. J'ai aimé tout particulièrement cette strophe : " J'aimerais fixer ton moment sur une pellicule d'âme trempée dans le chlorure d'argent que la lumière du jour tombant noircirait encore un peu. " C'est superbement écrit, c'est à partir de cette strophe-là que je trouve que les mots communiquent davantage, votre ressenti se fait plus présent, plus profond. Il est étrangement palpable |