Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Bleuterre : Épitaphe
 Publié le 09/03/15  -  11 commentaires  -  443 caractères  -  315 lectures    Autres textes du même auteur

Texte inspiré par la page blanche, véritable deuil à faire des mots qui ne sont pas venus.


Épitaphe



Ta parole s'est pendue
Harpe aux branches d'un chêne blanc
Et les pierres du chemin ont pleuré

Les éclisses du silence ont crissé
Fracturant le cercueil de cristal
De tes désirs enfermés.

Des pas de papier en cortège
Ont charrié la boue de ton âme
Vers un pays morcelé de nuages

Dans la dentelle des lichens
Sous les bruyères brodées de runes
La fragilité d'une écriture


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Robot   
28/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Les textes sur la page blanche ne sont pas toujours aussi bien élaboré que celui-ci. Ce poème très imagé fait ressortir les sentiments de nostalgie et les limites auxquelles se trouve confronté l'esprit pour exprimer l'insatisfaction et la difficulté dans l'art d'écrire.

   Vincent   
9/3/2015
j'ai beaucoup de mal avec cette poésie

dont le sens est déroutant

la page blanche est très difficile pour nous tous

mais les sensations doivent la combler

et là je ne les perçois pas

   papipoete   
9/3/2015
bonjour Bleuterre; les mots ne sont pas venus sur la page blanche? J'en compte pourtant quelques uns, pour illustrer ce deuil à faire de l'inspiration envolée.
Je ne comprend pas tout ce que votre âme rêveuse dicta à votre plume, mais ces vers chantent, non une aubade, mais chantent comme l'eau vive...

   Purana   
9/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Bleuterre,

Que c'est beau cette Épitaphe !
J'ai apprécié chaque strophe, chacune d'elles étant un véritable hymne aux funérailles plein d'images puissantes !

La perte des mots, comme celle d'un être cher est suivie d'un véritable deuil qui peut évoquer les plus beaux poèmes.

Pour ma part, je préfère une période de profonde tristesse et de deuil, suivie par l'attente désespérée d'inspiration pour revenir, plutôt que d'aller sur la production et la publication, jour après jour, de mots creux qui n'ont pour conséquences que simplement nous ridiculiser devant tout le monde.

Merci,
Purana

   Marite   
9/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un seul mot m'a gênée dans ce court poème, à la première strophe : le mot "Harpe", il m'a semblé être de trop à moins que le sens n'ait échappé à ma compréhension. A part ce détail, l'ensemble m'a charmée : les images, les mots, les idées. La dernière strophe est ma préférée.

   Francis   
9/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La page est parfois le deuil blanc des phrases avortées. Il y a des mots qui ne parviennent pas à traduire les maux enfouis dans le silence des lichens. L'âme censure Polymnie. De belles images que j'ai aimées : "bruyères brodées de runes, le cercueil de cristal de tes désirs enfermés, pays morcelé de nuages".

   Anonyme   
10/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
"Ta parole s'est pendue" : j'aime bien l'image. Personnellement j'y vois ces mots que nous n'arrivons pas à apprivoiser et qui nous échappent.

"Harpe aux branches d'un chêne blanc" : en référence à la fameuse "page blanche" à laquelle nous avons tous été confrontés à un moment où un autre.

Parmi toutes ces merveilles que recèle ce poème, le premier vers de la deuxième strophe est mon préféré, à savoir : "Les éclisses du silence ont crissé"...

Un poème de toute beauté.

   ROUSSELOT   
12/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
C'est court comme se doit une épitaphe.
C'est déroutant à la lecture en premier lieu, mais à gratter plein de sens.
A ma lecture, il y a quelque chose caché, froid et terrifiant à la fois dans ce fin poème dont chaque mot apporte une image forte.
Cordialement.
Loïc ROUSSELOT

   Anonyme   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Somme toute les mots seront quand même parvenus jusqu'à l'oeil du lecteur, par un chemin certainement plus inextricable et long que ne l'aurait souhaité l'auteur.
Quelquefois abordé en poésie, ce thème me laisse souvent de marbre, puisqu'il s'agit le plus souvent
de parler avec plus ou moins de pudeur, de ses propres affres.
Ici, tu donnes une grande liberté aux mots, à leur substance, à tel point que les images inédites dont tu te sers et servant à priori le fond (dentelles de lichens/des pas de papier/bruyères brodées de runes), le font 'presque' oublier.
De plus, le 'je' est absent de ton poème , ce qui laisse le loisir au lecteur de piocher dedans et d'y prendre ce dont il a envie
merci

   Danali   
20/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un beau poème, musical et original, où tu manifestes un réel souci de l'image juste.

Un défi pour la compréhension, certes, mais un plaisir pour les yeux et les oreilles.

Merci.

   Anonyme   
22/9/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Vous savez écrire, très très bien, c'est indéniable. De plus, vous avez une plume toute personnelle, qui interpelle par des écrits hors du commun.

Comme est magnifiquement exprimée "La fragilité de l'écriture", auxquels sont soumis tous ceux qui "osent" écrire. Lors qu'arrive ce moment fatidique où notre muse nous abandonne, nous voilà plongé dans une profonde détresse.

Dire que j'ai aimé, c'est trop peu, j'ai adoré ce poème, et pourtant je ne suis pas toujours une "fan" du vers libre. Mais chez vous, c'est différent, il y a de la puissance dans ces mots-là.


Oniris Copyright © 2007-2023